Tout est complètement bloqué notamment piscine devenue gratuite, zoo, musées ^^’
C’était moi l’autre lectrice
Je n’ai pas aimé en effet mais je te rejoins totalement sur la qualité d’écriture et sur l’effort de concentration qu’elle demande pour être appréciée.
J’ai commencé le Putain d’énorme livre du bonheur qui va tout déchirer. Ça parle de cancer et d’alcoolisme, chouette alors, ça c’est du livre qui va me donner du bonheur
Si j’en crois ta liste, il te reste donc le meilleur de Berrouka (à mon avis) : le club des punks contre l’apocalypse zombie. C’est grandiose. Et il faut bien sûr écouter ça : Thorfin le pourfendeur - YouTube
Yep. Il est déjà dans la pal et il est prévu pour mai… Un auteur ouvertement anarchiste moi je dis ça compte !
Challenge du mois de mars completed !
J’ai choisi « roman graphique » parce que c’est ma came.
Parce qu’elle est importante voici la petite histoire de la rencontre avec ce livre.
Je fais un tour dans la boutique de mon libraire spécialisé BD. Bon c’est rapide c’est du 20m2 encombré de partout. Mon regard tombe sur la couverture moderne, tissée, bleue et violette de « La Couleur des Choses ». Je saisis le livre. L’ouvre. Le referme net. Le style me rebute. C’est de la vue du dessus, style graphique/infographique, pas de visage, que des points de couleurs pour représenter les personnes.
Je vous mets quelques captures pour vous en rendre compte.
Mon libraire m’a vue et le dit « tu vas reprendre cette BD, tu vas m’écouter et tu vas la lire… »
J’écoute
« C’est la vie de Simon, un ado anglais un peu gros et maltraité/mal aimé. Son père passe son temps à faire des paris sportifs. Un jour Simon croise une voyante qui lui donne les chiffres gagnants de la prochaine course de chevaux. Il part alors faire son pari chez un bookmaker. Bingo ! Elle avait raison ! 12 millions de livres. Mais il faut la signature d’un adulte, son père ou sa mère, sur le reçu. C’est là que les problèmes commencent, en rentrant ce jour-là Simon retrouve sa mère frappée, défigurée et laissée pour morte chez eux et son père est introuvable. »
Le pitch est sympa.
Je continue de l’écouter.
« Martin Panchaud [l’auteur] est dyslexique et dyspraxique alors pour imaginer ses histoires il fait des schémas et propose SA vision, SA structure de pensée bien loin de ce qu’on est habitués à lire, à imaginer… »
Je ne l’écoute plus vraiment. Je me dirige vers le livre. Le réouvre. Tourne les pages avec en tête cette explication de l’auteur dys- qui donne tout son sens à ce style. Je suis curieuse alors bingo je pose le livre sur le comptoir de la caisse.
À la maison il n’aura suffit que de 2 pages pour me convaincre du style qui pourtant me rebutait, et me plonger dans l’histoire de Simon, ce point de couleur orange que l’on suit au fil des pages.
Pas de visage. Pas d’expression de sentiment mais tout se passe dans notre cerveau. On ressent les émotions, on voit les visages, on visualise les mouvements.
C’est déroutant mais incroyable. Les pages s’avalent et défilent. Quel tour de force !
En elle-même l’histoire tient la route. Quelques dialogues vont à la facilité. Quelques passages sont superflus. Mais tout rentre dans l’ordre avec la résolution finale et les 3 pages de l’épilogue qui vous laissent pantois quelques secondes, quelques minutes après la fin de la lecture.
Bref je recommande très chaudement !
Ha ! Et ! le livre à reçu le fauve d’or d’Angoulême, c’est dire !
alors que je flânais dans la librairie Bulle au Mans il y a 3 semaines avec ma compagne, elle m’a montré ce roman en me disant ‹ oh regarde, ça a l’air génial ›. J’ai regardé et me suis dit qu’elle avait pèté un câble. Comment pouvait-on trouver ça génial. Moi aussi, le style me rebutait, et pas qu’un peu. J’ai dû lâcher un ‹ ouais bof, original certainement, mais génial ? › et on est passé à autre chose.
Mais du coup, tu eveilles mon intérêt. C’est bientôt son anniv, si ça se trouve, ça lui ferait un chouette cadeau. L’histoire a l’air sympa. Ma femme est orthophoniste, c’est peut être parce qu’elle a l’habitude de travailler avec des dys, que ça lui a tout de suite parlé ?
Haaan la librairie Bulle ! Celle qui a lancé les jolies couv’ tirage limitée de RIP (excellente mais excellente série d’une maison d’édition de par chez moi - Petit à Petit).
Pour développer l’anecdote, je suis enseignante et le sujet des dys- fait aussi partie de mon quotidien avec tout ce travail d’adaptation de ma pédagogie à penser, en essayant de me mettre dans leur peau.
C’est certain que l’histoire de cet auteur et du pourquoi du comment de ce style graphique ont fait basculer mon intérêt pour ce livre. Il est donc fort probable que ça parle d’autant plus à ta femme.
Challenge de Mars OK pour " Journal d’un AssaSynth : Défaillances Systèmes "
Je sais pas si on doit tout compter ou pas pour les points mais en tout cas je suis deg car je suis toujours bloqué sur le roman graphique pour l’instant car la bibliothèque de Lille (avec un autre titre scrabble en plus!) est toujours indisponible :
T’as aimé ou pas ?
(Je connais la traductrice IRL donc j’ai peur d’avoir un avis biaisé).
Si tu es rebuté par le concept, tu peux commencer doucement avec des livres comme Petit-bleu et petit-jaune ou bien encore Badaboum bim boum…
J’ai beaucoup aimé mais du coup je suis super frustré : 120 pages écrit plutôt moyen-gros pour 11€50 c’est clairement abusé! J’aurais aimé lire bien plus sans avoir à débourser 50€ pour avoir le contenu d’un livre ^^
J’attendrais que la BM de Lille rouvre pour lire le reste du coup
ça me rappelle vaguement un truc ça, et je crois que j’avais aimé.
Après, si je l’offre à ma compagne et que ça remplace pas un de mes propres cadeau d’anniv, je crois que je le lirai aussi volontier. Et si j’accroche pas, pas grave vu que ça sera pas à moi.
Juste pour être sûr que tu ne te fais pas top d’illusions sur mes conseils de lectures : ce sont des livres pour (jeunes) enfants…
Mais basés sur le même principe que La couleur des choses. Pour de vrai.
Donc mon conseil est quand même à moitié valable et à moitié pour la déconne.
je me rappelais suffisamment de Petit Bleu pour avoir compris (on doit l’avoir à la maison, j’ai la couverture en tête), et le 2eme titre, ‹ badaboum… › ne laissait pas trop planer le doute !
Mon post précédent manquait peut être un peu de smileys pour ponctuer mes phrases, mais j’avais bien compris la partie déconne.
Tu me l’a tellement bien vendu ! Je te remercie, je vais me pencher dessus.
Et double validation de mars avec le roman graphique « voyages aux iles de la désolation » (51pts) d Emmanuel Lepage.
Je ne sais pas si vous connaissez cet auteur de BDs qui croque la réalité de ses voyages, tout au crayon et à l’aquarelle (peinture de prédilection des artistes voyageurs).
Ici, il ecrit son voyage dans les terres australes : Crozet, Kerguelen, Saint Paul et Amsterdam, a bord du Marion Dufresne, bateau chargé du ravitaillement des equipes scientifiques françaises en mission longue sur ces iles préservées.
Comme d’habitude avec le monsieur, c’est magnifique, une ode à la contemplation. Et on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour ces scientifiques du bout du monde, qui vivent une vie tellement différente en parallèle de la notre !
(Bon sinon j’ai validé Fevrier en Mars avec « les frères Kamarazov » (43pts finalement ^^) de Dostoievski. Je ne vais pas m’étendre dessus car malheureusement je n’ai pas aimé. C’est evidemment superbement ecrit, le pitch est intéressant, les personnages hauts en couleurs, quel est le souci me direz vous ? Les digressions. Beaucoup trop de digressions. J’ai eu l’impression d’écouter mon grand père tenter de me raconter l’histoire : « oui Papi d’accord, mais on en est où avec Fedor Kamarazov ?? ». Bon mon Papi raconte moins bien hein, mais voilà, même si l écriture est agréable, je fini ce livre hyper frustrée. Dommage.)
Validation de mars avec Putain d’énorme livre du bonheur qui va tout déchirer
Je m’attendais à un livre feel good truc, finalement non. J’ai commencé par détester le récit de cette fille droguée et alcoolique et puis on finit par s’attacher à elle, à comprendre pourquoi elle s’autodétruit ainsi et son combat pour redevenir sobre et reprendre le contrôle de sa vie.
Petite pointe d’originalité puisque le récit est ponctué de sms, de tickets de caisse, de lettres. Je n’irais pas jusqu’à conseiller ce livre mais c’est moins pire que ce à quoi je m’attendais. Par contre si vous connaissez quelqu’un qui souffre d’addiction, je trouve que ça peut aider un peu à comprendre.
J’ai choisi le livre qui m’accompagnera sur Avril. J’avais justement un challenge Booknode en cours sur un auteur de Thriller africain
Le jeu de mot sur le bas de la couv
J’ai fini vingt quatre heures de la vie d’une femme de Stephan Zweig et c’était super. C’est tellement bien écrit, c’est un bonbon.