Conflit israëlo-palestinien

Je viens de retrouver les traces l’étude en question : Jeux de guerre et simulation: quand la Chine attaque Taïwan - Lignes de défense

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Alors on s’est mal compris.

Je précisais bien que l’option soft power est l’option préférable pour Pekin mais que si l’option militaire était tout de même choisie, nous aurions un scénario Gaza dans le sens où le territoire Taïwanais serait en très grande partie détruit contrairement au scénario Ukrainien où une grande partie du territoire n’a pas subi les destructions de la guerre.

L’économie taïwanaise est de pointe et très vivrière aussi, donc sensible à des destructions physiques. La concentration de population et la densité des cités : idem les destructions seraient catastrophiques sur un petit territoire.

Là où en Ukraine on a une bonne moitié du pays qui a relativement peu souffert des destructions.

C’est sur ce point que j’imaginais davantage à Taïwan ressemblée à Gaza qu’à l’Ukraine où par exemple du côté de Lviv les destructions sont plutôt rares. Je doute qu’une invasion militaire sur Taïwan permette à la moitié de l’île de vivre relativement tranquille pendant que l’autre moitié se bat dans la destruction.

Mais c’est aussi pour cette raison en effet que je doute que Pékin y intervienne par la force.

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Sous cet angle, je suis entièrement d’accord avec toi.


https://t.co/MyBEj1Pbz2

Israël a assassiné hier soir sept enfants d’une même famille et leur mère dans le nord de bande de Gaza .

Le pape François a de nouveau condamné ce dimanche 22 décembre « la cruauté » des frappes israéliennes contre Gaza, après l’avoir fait samedi et en dépit des protestations de la diplomatie israélienne qui l’a accusé d’avoir « deux poids, deux mesures ». « C’est avec douleur que je pense à Gaza, à tant de cruauté, aux enfants mitraillés, aux bombardements d’écoles et d’hôpitaux. Combien de cruauté », a-t-il dit à l’issue de la prière dominicale de l’Angélus.

Le pape François: « Ce qui se passe à Gaza n’est pas la guerre, c’est de la cruauté. Hier, des enfants ont été bombardés. Cela me touche au cœur. Un massacre de l’occupation Israélienne. L’arrogance de l’envahisseur l’emporte sur le dialogue ».

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Au tour de l’ONG internationale de défense des droits de l’homme Human Rights Watch de publier jeudi 19 décembre un rapport de 179 pages intitulé «Extermination et actes de génocide : Israël prive délibérément d’eau les Palestiniens de Gaza» accusant Israël de commette un crime d’extermination et des actes de génocide à Gaza.

HRW y conclu que l’État hébreu a «intentionnellement privé les civils palestiniens de Gaza d’un accès adéquat à l’eau depuis octobre 2023, entraînant très probablement des milliers de morts».

Le même jour, une autre ONG internationale de défense des droits de l’homme à employer le mot «génocide» pour qualifier les agissements de l’armée israélienne à Gaza. Il s’agit cette fois de Médecin Sans Frontières dont le secrétaire général Chris lockyear affirme que « ce que [leurs] équipes médicales ont observé sur le terrain tout au long de ce conflit correspond aux descriptions d’un nombre croissant d’experts juridiques et d’organisations qui concluent qu’un génocide est en cours à Gaza.»

Dans un rapport de 34 pages intitulé « Gaza : la vie dans un piège mortel », MSF accuse Israël de mener depuis 14 mois une campagne de « nettoyage ethnique » à Gaza visant « l’anéantissement même de la société gazaouie », en pointant notamment :

  • « les attaques militaires israéliennes répétées contre les civils palestiniens »
  • « le démantèlement du système de santé et d’autres infrastructures essentielles »
  • « le siège et l’obstruction systématique de l’aide humanitaire »

MSF affirme lui-même avoir été visé par les bombardements israéliens à de nombreuses reprises. Dans son rapport, l’ONG documente 41 attaques subies par son personnel, « notamment des frappes aériennes, des bombardements et des incursions violentes dans les structures de santé, des tirs directs sur ses abris et ses convois ainsi que des détentions arbitraires par les forces israéliennes », ce qui l’a contraint à évacuer les hôpitaux où elle opérait, en urgence, à 17 reprises. MSF rappelle qu’à la mi-octobre 2024, seuls 17 des 36 hôpitaux de Gaza fonctionnaient partiellement, et les 19 autres hôpitaux étaient hors service. Par ailleurs, l’ONG confirme la mort de 8 de ses employés et de « nombreux membres de leurs familles ».

Médecins Sans Frontières devient ainsi la sixième entité internationale de défense des droits de l’homme à employer le terme de « génocide » à Gaza, après l’ONG Human Rights Watch, l’ONG Amnesty International, la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires occupés Francesca Albanese, la Fédération internationale des droits de l’homme et un Comité spécial de l’ONU chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes dans ces mêmes territoires.

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Christmas presents.


Cartoon by Tjeerd Royaards paru dans le quotidien national néerlandais Trouw.

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Netanyahou est encore dans la logique de Richelieu "La force prime sur le droit " mais il ne pourra pas construire un nouveau Moyen-Orient tant que la justice n’aura pas été rendue au peuple palestinien ".


https://x.com/chronikfr/status/1840673335966928933?s=46

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Alors absolument sans jugement, mais te serait-il possible de signaler d’une façon ou d’une autre lorsque tu fais une citation ?
J’ai parfois bien du mal à définir si c’est toi qui t’exprime ou si c’est un extrait collé de l’article posté.
Limite parfois j’avais commencé à répondre avant de remarquer que ce n’était pas forcément tes propos.
Peut-être en mettant les citations en italique, je sais pas…

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Je suis sincèrement désolé. Cela m’a été reproché plusieurs fois sans que j’y attache de l’importance.
Je ferai en sorte de toujours utiliser les guillemets qui sont de mise.

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Mediapart révèle l’influence d’un lobby pro-israélien au Parlement : Elnet.

« Depuis 2017, ce lobby a envoyé, tout frais payés, une centaine de parlementaires en Israël. Son PDG revendique avoir fait « plus que [sa] part » dans le soutien de « l’immense majorité » de l’Assemblée nationale et du Sénat à l’égard de l’État hébreu depuis le 7-Octobre. »

« Au cours de ces voyages, ELNET fait rencontrer aux parlementaires français des membres de Tsahal ou Netanyahou lui-même. »

« Parmi celles et ceux qui ont profité plusieurs fois de ces voyages : l’actuel ministre Benjamin Haddad, Aurore Bergé, Caroline Yadan… »

Le président d’ELNET-France, Arié Bensemhoun, déclarait récemment : « je reste relativement optimiste sur la capacité de changer les paramètres du discours diplomatique. (…) Je rappelle que l’immense majorité du parlement [français] soutient Israël. (…) et c’est le résultat de décennies de travail. »

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Refus d’appliquer les mandats de la CPI visant Netanyahou et Gallant par la France : l’ancien ambassadeur de France en Israël Gérard Araud pointe « une décision pitoyable ».

Vidéo intégrale : Pascal Boniface et Gérard Araud - OTAN, Israël, Syrie, BRICS et l’avenir de la diplomatie française

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« Les équipes de l’ONU ont essayé 140 fois (140 FOIS) en 2 mois d’accéder au Nord de Gaza. »

https://x.com/unreliefchief/status/1874093718795325763?s=46

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« On nie le droit à l’existence des palestiniens au nom du droit à l’existence des israéliens ».
« En 3 minutes, Rony Brauman médecin français et ancien dirigeant de Médecins Sans Frontières pendant une douzaine d’années, résume tout de l’effroyable tragédie qui se déroule sous nos yeux. » :point_down:
https://x.com/caissesdegreve/status/1873489283878883709?s=46

Montage à partir de l’excellent entretien « Les leçons de Gaza » avec Pascal Boniface :

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« Ceux qui disent que la violence d’Israël est un mal nécessaire à la survie de la démocratie semblent ne pas se rendre compte qu’ils ruinent de l’intérieur l’idée même de démocratie. » Rony Brauman

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4eme de couverture:

« L’opposition inconciliable entre le djihad palestinien et Israël est évidente, et selon certains elle est assez angoissante pour qu’ils n’y voient qu’une impasse. Nous allons donc l’explorer et voir si des issues y sont possibles ou à quoi ressemblerait leur impossible. » Pour mettre les points sur les idées à propos d’un conflit que personne ne semble parvenir à appréhender avec lucidité, le psychanalyste Daniel Sibony a puisé dans sa connaissance personnelle du monde arabo-musulman et du Coran et dans la richesse conceptuelle qu’il a construite au fil d’une oeuvre forte d’une quarantaine d’ouvrages. Son approche historique et philosophique, psychologique et politique apporte un point de vue unique sur les ressorts existentiels qui tendent les identités. Il prend notamment appui sur le tumulte de l’entre-deux élaboré par l’histoire de l’islam dans son rapport à ses sources théologiques juives. En partant du traumatisme du 7 octobre 2023, de ses sources et de son horizon de résolution, Daniel Sibony passe en revue les questions essentielles : comment cohabiter ou construire un voisinage après 13 siècles de violences ? La cause palestinienne s’inscrit ainsi dans le temps long, et si son discours actuel se revendique pour l’Occident de la libération nationale ou « anticoloniale », elle se pratique au dedans comme un djihad. C’est peut-être justement cela qui bloque l’établissement d’un État, objectif relégué au second plan au profit de la destruction de l’État juif. Dans cette étude de la transmission de la violence et des obstacles symboliques, Daniel Sibony explore les discours de légitimité territoriale, l’accusation de colonialité et la réalité de l’enracinement juif. Il évoque le poids de la fraternité islamique qui condamne les Palestiniens à combattre par procuration, la pression morale d’un Occident envers les Israéliens au nom de ce qu’il a conceptualisé comme culpabilité narcissique ainsi que la fascination politique d’intellectuels comme Genet, Deleuze, Ernaux. En replaçant le conflit dans son contexte théologique et culturel, Daniel Sibony ouvre aussi sur ses perspectives : celles d’un dépassement de l’hostilité par la possible dilution de la « pulsion de guerre sainte ».

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Gaza: le nombre de morts sous-estimé de 41%, selon une étude publiée dans The Lancet

Une étude publiée vendredi dans la prestigieuse revue médicale britannique The Lancet estime que le nombre de morts à Gaza est supérieur d’environ 40 % à celui enregistré par le ministère de la Santé du territoire palestinien. Cette enquête porte sur les neuf premiers mois de la guerre entre Israël et le Hamas, du 7 octobre 2023 au 30 juin 2024.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien jusqu’au 30 juin 2024, le ministère de la Santé de la bande de Gaza dirigée par le Hamas a fait état d’un bilan de 37 877 morts.

L’étude du Lancet estime, toutefois, qu’entre 55 298 et 78 525 décès ont été causés par des lésions traumatiques à Gaza au cours de cette période.

Le nombre probable de tués estimé par le Lancet est de 64 260 morts jusqu’à cette date, soit un chiffre supérieur de 41 % à celui du ministère de la Santé. Ce chiffre représente 2,9 % de la population de Gaza avant la guerre, « soit environ un habitant sur 35 », selon l’étude.

Ce bilan ne concerne que les morts dues à des lésions traumatiques et n’inclut donc pas les décès indirects, tels que ceux dus au manque de soins ou de nourriture, ni les milliers de disparus que l’on pense enterrés sous les décombres.

Jeudi, le ministère de la Santé de l’enclave a déclaré que 46 006 personnes étaient mortes au cours des quinze mois de guerre, principalement dans des bombardements israéliens.

Estimation fondée sur la méthode statistique « capture-recapture »

En Israël, les attaques sanglantes commises par le Hamas le 7 octobre 2023 a fait 1 208 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels israéliens. Israël a mis en doute la crédibilité des chiffres du ministère de la Santé de Gaza, mais ils ont été jugés fiables par les Nations unies.

Les chercheurs de l’étude publiée par le Lancet ont employé une méthode statistique appelée « capture-recapture » qui a déjà été utilisée pour estimer le nombre de morts dans d’autres conflits dans le monde, qui s’appuie sur trois listes.

La première est celle fournie par le ministère de la Santé du Hamas et comprend les corps identifiés dans les hôpitaux ou les morgues.

La deuxième est issue d’une enquête en ligne lancée par le ministère de la Santé, dans laquelle les Palestiniens ont signalé le décès de leurs proches.

La troisième a été établie à partir de notices nécrologiques publiées sur des réseaux sociaux comme X, Instagram, Facebook et WhatsApp, lorsque l’identité du défunt a pu être vérifiée.

« Nous n’avons retenu dans notre étude que les personnes dont le décès avait été confirmé par leurs proches ou par les morgues et les hôpitaux », a déclaré à l’AFP Zeina Jamaluddine, épidémiologiste à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, principal autrice de l’étude.

Les chercheurs ont ensuite examiné les listes de morts à la recherche de doublons. « Nous avons cherché les chevauchements entre les trois listes (…) afin d’obtenir une estimation totale de la population tuée », a précisé Zeina Jamaluddine.

Un bilan probablement encore plus élevé en comptant les personnes disparues

Patrick Ball, un statisticien du Human Rights Data Analysis Group, basé aux États-Unis, qui n’a pas participé à l’étude du Lancet, a utilisé la méthode statistique de « capture-recapture » pour estimer le nombre de morts lors de conflits au Guatemala, au Kosovo, au Pérou et en Colombie.

Il a assuré à l’AFP que cette technique éprouvée avait fait ses preuves de longue date et qualifié l’étude du Lancet de « bonne estimation ».

Kevin McConway, professeur de statistiques appliquées à l’Open University britannique, a précisé à l’AFP qu’il y avait « inévitablement beaucoup d’incertitude » lorsqu’on fait une estimation à partir de données incomplètes.

Il a toutefois jugé « admirable » que les chercheurs aient utilisé trois méthodes d’analyse statistique pour vérifier leurs estimations. « Dans l’ensemble, je trouve ces estimations raisonnablement convaincantes », a-t-il dit.

Les auteurs de l’étude ont appelé à la prudence en expliquant que les listes publiées par les hôpitaux n’indiquent pas toujours la cause du décès, de sorte qu’il est possible que des personnes souffrant de problèmes de santé non traumatiques, tels qu’une crise cardiaque, aient été incluses, ce qui pourrait conduire à une surestimation.

Il existe toutefois d’autres raisons pour lesquelles le bilan de la guerre à Gaza pourrait être sous-estimé. L’étude n’a pas pris en compte les personnes disparues. L’agence humanitaire des Nations unies Ocha a déclaré qu’environ 10 000 habitants de Gaza portés disparus seraient enterrés sous les décombres.

Zeina Jamaluddine a reconnu s’attendre à ce que « les critiques fusent de toutes parts » à propos de cette étude. Elle s’est élevée contre ce qu’elle a qualifié « d’obsession » sur les chiffres de la mortalité : « Nous savons de toutes façons qu’elle est très élevée », a-t-elle dit.

https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(24)02678-3/fulltext

https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20250110-le-nombre-de-morts-à-gaza-est-plus-important-que-l-estimation-du-hamas-selon-une-nouvelle-étude

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On est bien d’accord, pour reprendre le parallèle de l’excellent feric sur le terrorisme islamiste, que les premières victimes de la colonisation israélienne c’est les Israéliens eux-mêmes?

Ah bon ?
Je suis très étonné de cette assertion, comment expliques-tu cela ?

C’était une boutade évidemment. Je ne suis d’accord avec aucune de ces assertions, ni celle que j’ai écrite comme petite provocation, ni celle de feric.

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Ah bon, les extrémistes religieux de l’Islam ont tué plus de non musulman que de musulmans?