Conflit israëlo-palestinien

Tu voudrais que les politiciens et les médias disent la vérité ? Mais le peuple ne veut pas la connaître la vérité, meme si il en a l’intuition.

Le peuple veut de l’essence moins cher, et plus de pouvoir d’achat… plus d’argent pour la santé, l’éducation, la securité, et du divertissement, du JdS a gogo…
Sauf que l’argent ça sort pas du chapeau… Ça vient de l’exploitation des ressources et de la population des pays sans défenses, notamment.. Les droits de l’homme et le droit international ne servent qu’à bien dormir. On les dépouille de leur ressources, et de leur force de travail, mais on leur propose des valeurs au top de l’humanité, et on les sort de leur pauvreté, les pauvres.

« Les états n’ont pas d’amis, seulement des intérêts ».

Si les politiciens disaient la vérité, le peuple aurait vite fait de voter pour un autre qui ferait le sale boulot en silence lui… Le peuple veut être riche (merci les films et serie americains). La manière de l’être, riche, est le cadet de ses soucis, au peuple. De temps en temps, il regarde un film de Michael Moore en se disant qu’il ont fait une bonne action en étant lucide pendant 1h30, mais très vite, on retourne sur game of throne ou la ligue 1.
Après je ne jette pas la pierre, hein…je suis pareil. On est tous bouffé par la vie de famille, les enfants, et le boulot. Dur de trouver le temps pour un sujet si difficile, cad, comment penser le monde totalement autrement, et de façon plus équilibrée, bienveillant et honnête… et pis on est censé avoir des gens formés et payés pour çà ?

8 « J'aime »

Non, la recherche d’asile se fait d’abord dans les pays voisins. l’Europe est choisi plus par ceux qui ont les moyens d’y aller.

1 « J'aime »

cela n’a aucun sens.

2 « J'aime »

Je le sais, mais c’est pourtant bien ainsi que cela nous est présenté et justifié.

ça c’est pour moi la vraie question.

Car pour le moment, c’est très efficace ce dôme de fer.
Au vu des infos dans la presse, ça dépasse les 90 % d’efficacité, et les cibles touchées ne sont pas militaires mais civiles. (ce qui est à l’inverse des frappes israéliennes, qui ont complètement décapité les capacités de ripostes iraniennes.)

Mais combien de temps Israël pourra t il alimenter son dôme de fer ? (ce sont eux ou les américains qui produisent les missiles ?)

C’est tout le problème rencontré par l’Ukraine, pour intercepter un drone kamikaze il faut au choix :

  • 1 tir de missile sol air français
  • 2 tirs de missiles sol air américains
  • faire décoller un avion de chasse qui va effectuer un tir air air pour l’intercepter
    Chacune de ces options est bien plus coûteuse que le drone lui-même.
1 « J'aime »

Elle devrait. Et ça n’a rien d’absurde à le souhaiter, les européens ont imposé les clauses de ce rapport de force au monde entier en partant du principe que le monde était quelque chose à découvrir et conquérir, et qu’on me sorte pas l’empire Mongol ou que sais-je, ça n’était pas du tout de même nature.

2 « J'aime »

…et on en revient à la question du droit international, encore et toujours.
On ne peut pas écraser un pays sous les bombes parce qu’il viole le droit international, et détourner le regard quand ce même droit est violé par un de nos alliés. Ou alors on acte une bonne fois pour toute qu’en fait le droit international est une vaste blague et là ça devient open bar. Commandos par ci par là pour renverser des gouvernements, faire exploser des ports ou des bases militaires, pourquoi se gêner finalement.
Et je ne parle pas de la suite, et de notre crédibilité à dire à un quelconque pays africain de se tenir sage parce qu’il enfreint le droit.

7 « J'aime »

Je pense que suite à cette annonce la guerre devrait rapidement prendre fin.

6 « J'aime »

Si vous cherchez qui sont responsables du conflit, entre les uns et les autres…

… ce sont les dirigeants.

2 « J'aime »

Oui enfin il faut quand même des mains pour tenir les fusils et conduire les tanks et les avions. On ne peut pas non plus réduire la responsabilité aux dirigeants (même si la leur est centrale on est d’accord).

3 « J'aime »

« Le système médical israélien bafoue les principes éthiques les plus fondamentaux »

Neve Gordon
Juriste et politologue israélien

Guy Shalev
Anthropologue médical et directeur exécutif de Physicians for Human Rights Israel

Osama Tanous
Pédiatre, membre de Physicians for Human Rights Israel

Publié le 11 juin 2025 à 17h08

Le Dr Marwan al-Hams, directeur du département des hôpitaux de campagne à Gaza, examine les destructions à l’intérieur du bâtiment chirurgical de l’hôpital Nasser, détruit par une frappe aérienne israélienne à Khan Younis, dans la bande de Gaza, le lundi 24 mars 2025.

Le Dr Marwan al-Hams, directeur du département des hôpitaux de campagne à Gaza, examine les destructions à l’intérieur du bâtiment chirurgical de l’hôpital Nasser, détruit par une frappe aérienne israélienne à Khan Younis, dans la bande de Gaza, le lundi 24 mars 2025. Abdel Kareem Hana / AP

Les chercheurs Neve Gordon, Guy Shalev et Osama Tamous ont publié dans The New York Review une longue enquête sur la faillite morale de la médecine israélienne. Dans ce texte écrit pour La Croix, ils dénoncent la complicité de l’establishment médical israélien avec des atrocités infligées à de nombreux Palestiniens.

En 1989, en Afrique du Sud, les médecins William Kalk et Yosuf Veriava ont soigné 20 prisonniers politiques en grève de la faim hospitalisés à Johannesburg. Lorsque les autorités leur ont demandé de renvoyer leurs patients en détention, ils ont refusé, craignant que ces hommes soient torturés. Connue sous le nom de « refus de Kalk » dans la littérature éthique médicale, cette action est devenue une boussole morale pour les médecins refusant de violer leurs obligations envers leurs patients.

Cependant, au cours des vingt derniers mois, un tout autre type de refus a caractérisé les institutions médicales israéliennes. Certains hôpitaux ont refusé de soigner des détenus palestiniens blessés. De nombreux médecins ayant accepté de les soigner ne se sont pas opposés au maintien de leurs yeux bandés et membres entravés. Lorsque des médecins palestiniens travaillant dans les hôpitaux israéliens ont été persécutés, l’establishment médical a refusé de les soutenir.

La grande majorité des médecins – sans parler des hôpitaux israéliens et de l’Association médicale israélienne (IMA) – a refusé de condamner la destruction du système de santé à Gaza ; certains l’ont même louée publiquement, allant jusqu’à appeler à la démolition des hôpitaux gazaouis. Face à l’accumulation de ces offenses, les principales institutions de bioéthique du pays sont restées silencieuses.

la suite 👇

De graves négligences médicales

Dès les premiers jours de l’attaque israélienne sur Gaza, les cas de négligence médicale et de complicité ont augmenté de manière dramatique. Le 11 octobre 2023, le ministre de la santé de l’époque a demandé aux directeurs d’hôpital de refuser tout traitement aux « terroristes » et de les renvoyer dans les structures médicales pénitentiaires. Ce même jour, l’hôpital Ichilov et le centre médical Sheba ont refusé de soigner des détenus palestiniens. Moins d’une semaine plus tard, craignant apparemment une nouvelle attaque de foule, l’hôpital Hadassah de Jérusalem a refusé d’admettre un Palestinien blessé par balles que l’armée avait amené aux urgences. Des sources hospitalières ont déclaré à Haaretz que le soigner aurait « blessé les sentiments nationaux ».

Quand des détenus étaient admis, ils étaient souvent entravés par les bras et les jambes au lit, une pratique qualifiée par les gardiens de « contention en quatre points ». Un médecin a confié que des collègues refusaient d’administrer des antalgiques après des procédures invasives, affirmant que *« les analgésiques sont un privilège que les détenus palestiniens ne méritent pas ».*Ce n’est qu’après des mois de plaintes déposées par Physicians For Human Rights-Israel (PHRI) que l’IMA a publié une lettre condamnant ces pratiques.

Des soignants palestiniens soupçonnés

En parallèle, les soignants palestiniens – qui représentent un quart des médecins en Israël – se sont retrouvés sous soupçon généralisé. D’après leurs témoignages, l’atmosphère dans les hôpitaux est devenue militarisée et répressive. Même leurs publications personnelles sur les réseaux sociaux sont surveillées. « Aujourd’hui, pour continuer à travailler, vous devez devenir inhumain, confie un médecin. Il est interdit d’exprimer de la compassion, même pour un enfant mourant de l’autre côté. »

Leurs collègues israéliens, eux, ne subissent aucune contrainte comparable. Des médecins palestiniens ont rapporté à PHRI avoir entendu des collègues déclarer qu’Israël devait « nettoyer ethniquement Gaza » ou encore « la transformer en poussière » et « l’aplanir complètement ».

Des hôpitaux ont aussi utilisé leurs réseaux sociaux pour soutenir la guerre contre Gaza. Par exemple, une story Instagram du centre médical Sheba en juin 2024 faisait le portrait d’un médecin qui partage son temps entre le bloc opératoire et le cockpit d’un avion de chasse F16. Le pilote expliquait que la chirurgie et le pilotage avaient ceci en commun : « Il n’existe pas de “presque bon tir” – soit vous touchez, soit vous vous écrasez. Un millimètre d’écart sur un vaisseau sanguin peut être catastrophique. »

Ces publications apparaissaient au moment où les attaques israéliennes tuaient des centaines de civils et créaient un environnement mortel pour les soignants à Gaza. Selon l’ONU, le nombre de professionnels de santé et de l’aide humanitaire tués est sans précédent dans l’histoire récente.

Des détenus palestiniens maltraités

Dans les prisons israéliennes, les violations sont également nombreuses. En avril 2024, Haaretz a rapporté qu’un médecin israélien avait écrit aux ministres de la défense et de la santé pour dénoncer les conditions inhumaines à Sde Teiman, où sont détenus des Palestiniens. « Cette semaine seulement, écrit-il, deux patients ont subi une amputation de jambe à cause des blessures causées par leurs chaînes. C’est malheureusement devenu routinier. » Il décrit des détenus nourris à la paille, obligés de porter des couches, et entravés et aveuglés en permanence.

Des témoignages recueillis par PHRI auprès de professionnels de santé palestiniens détenus renforcent ces constats. L’un des abus les plus cités est l’usage de chiens pour humilier et attaquer les détenus. M. T., chef de chirurgie de l’hôpital indonésien du nord de Gaza, décrit des soldats lâchant des chiens dans sa cellule trois jours de suite, les laissant uriner et déféquer sur les prisonniers. Autre motif fréquent : la négligence médicale systémique. Alors qu’à Guantanamo neuf détenus sont morts en vingt ans, quatre-vingt-dix Palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes en seulement vingt mois.

Défendre l’éthique médicale

Il est difficile de ne pas conclure que l’IMA a gravement failli à son devoir de défendre l’éthique médicale. Elle n’a pas seulement fermé les yeux : elle a adopté la ligne gouvernementale israélienne, en accusant le Hamas des crimes israéliens à Gaza – crimes qui incluent la famine, les meurtres, les déplacements forcés, largement reconnus comme des actes de génocide, ainsi que la destruction du système de santé gazaoui, le meurtre de plus de 1 400 soignants et la détention illégale de près de 400 autres.

À notre connaissance, aucun responsable médical israélien n’a pris la parole après les révélations du 23 mars selon lesquelles 15 secouristes palestiniens avaient été massacrés par l’armée israélienne dans le sud de Gaza, leurs corps enterrés dans une fosse commune avec leurs ambulances et un camion de pompiers. Pas un mot non plus après qu’il fut prouvé qu’un porte-parole militaire avait menti, prétendant que les ambulances n’avaient pas activé leurs feux de détresse. Pas un mot après que des témoins de l’ONU ont affirmé qu’un des cadavres avait les mains liées, ni après que le médecin légiste a révélé que plusieurs avaient été tués par des balles dans la tête et le torse. Le silence de l’establishment médical israélien est sa honte. Elle nous hantera pendant des années.

2 « J'aime »

Au cas où le sous-texte de mon intervention n’était pas clair: l’angle volontaire de ne pas opposer les peuples.

Concernant ta précision: il est regrettable qu’il y ai peu d’objecteurs de conscience.

1 « J'aime »

Oui, en cas de guerre ce sont les civils qui trinquent en premier lieu, on est d’accord.

Au Niger, les chrétiens se font en ce moment même, massacrer. Mais les petits blancs hypocrites de gauche de France ne semblent pas s’en émouvoir comme ils le font, faussement, avec les Palestiniens.
J’imagine que soutenir les chrétiens ça rapporte moins de voix aux élections et moins de crédit de vertus social, que de soutenir les Palestiniens.

On pensera aussi aux Arméniens, aux Congo etc… c’est pas profitable que de se rouler par terre devant les caméras pour les soutenir

Ce que tu fais est aussi pertinent que d’aller sur un sujet sur le sexisme et de dire:
"En France 1 hommes sur 10 est victime de violence. Mais les femmes hypocrite de gauche de France ne semble pas s’en émouvoir comme ils le font, faussement, avec les femmes battues.
J’imagine que soutenir les hommes ça rapporte moins de voix aux élections et moins de crédit de vertu sociale, que de soutenir les femmes.

On pensera aussi aux enfants, aux vieux, etc…"

Bref une information vrai mais totalement hors sujet, suivi d’un jugement comme quoi ce fait hors sujet on en aurait rien à battre sans aucune preuve à l’appui. Pour ensuite dire qu’on fait ça pour gagner des élections (lesquelles ici?) ou pour le prestige social (oui bien sûr, ça marche de fou :roll_eyes:).
Pour engin rajouter d’autres exemples hors sujet d’autre chose affreuse (sans doute pour sous entendre qu’on en a rien à battre).

En gros, c’est complètement sans intérêt à part venir faire de la provocation gratuite.
Je ne sais même pas pourquoi j’ai perdu mon temps à répondre. :sweat_smile:

10 « J'aime »

Vous avez tous les jours des gens qui meurent…

3 « J'aime »

Se rouler par terre comme ça ?


:grin:

2 « J'aime »

Le mec qui débarque de nulle part avec un profil en mode caché. Surprenant.

4 « J'aime »

Petit joueur…

1 « J'aime »