Sur Foucart, nous sommes bien d’accord : ce mec est au journalisme scientifique ce que Didier Raoult est à l’immunologie.
Quant à Plenel et Mediapart, personne n’est parfait.
Je me souviens du tollé qu’avait soulevé une décision de l’exécutif, en 2014, et qui clairement visait à aider des rédactions comme Mediapart sur cette histoire fiscale… tollé côté droite mais aussi à gauche puisque d’un seul coup, cela mettait au jour certaines accointances genre Vals Plenel.
Après, cela ne présume en rien de la qualité des investigations de cette rédaction mais c’est assez subjectif : je les trouve souvent à côté de la plaque. Au moins autant que Le Monde Planète.
Pour une affaire Cahuzac, combien d’alertes ayant fait flop ?
C’est quoi une alerte qui fait flop ? C’est une enquête mensongère montée sur des documents et des témoignages faux, ou une enquête qui n’a pas autant de résonnance médiatique que la terrifiante
blessure au genou d’un joueur de foot du PSG ?
Parce que limiter les investigations de Médiapart à Cahuzac, c’est vraiment réducteur.
Du reste, pour juger la qualité des investigations de Mediapart, il faut encore les lire. Au final, des journaux d’investigation qui disposent des cellules et des journalistes formés à cela et (surtout) prêts à le faire, il n’y en a pas tant que ça. On peut au moins se féliciter que ces rédactions existent.
Quand on voit la presse dans d’autres pays, on peut au moins se réjouir d’avoir des cellules investigations France Info et des Médiapart qui permettent de lever le voile sur certains dossiers dont on n’aurait jamais rien su sans eux.
Même si on est plutôt d’un autre bord politique : on peut avoir l’intelligence de reconnaître ce qui est moralement dégueulasse, qu’on soit de droite ou de gauche.
Mais je ne vois pas en quoi j’ai dit qqch qui pouvait laisser penser le contraire de cette jolie leçon de morale. Je ne citais l’affaire Cahuzac pour ne citer que celle-ci. Mais les homards de Rugby, c’est ce que j’appellerais un flop. Par exemple.
Bon, j’arrête là parce qu’à force, on en arrive à définir ce qui distingue le bon du mauvais journaliste, comme d’autre distinguent le bon du mauvais chasseur. Tout ça parce que j’ai commis le crime moral de donner un lien vers TF1 info.
Ça ne m’intéresse pas plus que cela de continuer dans un débat qui ne traite plus guère de science mais de convictions.
Je réitère mes excuses pour la foirade des accidents/morts BTP vs accidents/morts du travail.
Ton article va pas m’aider à aimer ce gouvernement… Ministre de la transition écologique putain ils ont honte de rien Mon petit doigt me dit qu’elle ne doit pas être la seule dans ce cas… Mais surtout le plus important c’est la transition écologique hein :)…
Etre sur une ligne de production-ent c’est pas une punition-ent ! >< je me suis vraiment demander si elle parlait comme ça tout le temps avant de regarder le début de son discours ^^
Formation
Après une classe préparatoire à Ipésup, Agnès Runacher sort diplômée d’HEC Paris en 1995 (cursus Grande École)5. Élève à Sciences Po Paris, elle intègre l’École nationale d’administration (ENA) au sein de la promotion Averroès (1998-2000)6. À l’ENA, elle a comme camarades de promotion Alexis Kohler, Fleur Pellerin ou encore Audrey Azoulay6. À sa sortie de l’ENA en 2000, elle devient inspectrice des finances7.
La loi de Poe…
J’aurais dû mettre des points de suspension ou un smiley pour bien souligner le sarcasme.
Non, la ministre n’a jamais travaillé dans le secteur secondaire, elle n’a jamais tenu un outil, ni connu les conditions de travail à l’usine (qui ne sont pas les mêmes partout, c’est vrai), ni longuement échangé avec les travailleuses et les travailleurs de ce secteur.
La magie dont elle parle, c’est plutôt de la limaille dans les yeux. Je la trouve carrément insultante dans ses propos.
D’ailleurs, au-delà d’avoir un darron ancien dirigeant d’un groupe pétrolier, elle a été directrice de la compagnie des Alpes qui gère beaucoup de stations de ski en France et ailleurs en Europe. Évidemment, à l’époque en bonne future ministre de la transition énergétique, elle avait complètement modifié la stratégie et la gestion des stations de ski qui sont une industrie polluante et en danger.
Non je déconne, elle a mis en place une stratégie d’attraction de la clientèle fortunée internationale, en particulier asiatique.
Tout le reste, d’accord. Mais de ça au moins, elle n’est pas responsable et on ne devrait pas le retenir contre elle. Elle n’a pas à expier une sorte de péché originel que serait son origine « bien-née » ni à montrer patte blanche de ce fait.
Elle n’est comptable que de ce qu’elle a fait (et y’a déjà de quoi dire…).
Ce genre de truc, en une période où c’est de plus en plus dur pour beaucoup de monde et où on demande sans cesse des efforts, voire où on reçoit des clips moralisateurs « indécents », ca me confirme dans l’idée que : ON Y VA TOUT DROIT
