Je trouve que c’est très bien résumé et cela ne me pose pas du tout de problème dès que la liquidation a été demandé (je ne sais pas si c’est le bon terme).
Mais mon interrogation vient d’avant car je suppose que tu vas pas au tribunal pour la liquidation comme tu vas chercher un ticket de loto au bar d’à coté donc pourquoi ne pas avoir prévenu en amont sur KS les pledgeurs de ne surtout plus remplir le PM et de bloquer les achats dans la boutique. La société avait toujours le droit de communiquer à ce moment d’après ce que vous expliquez alors pourquoi ?
Je me doute de la réponse et il est clair qu’il est plus facile d’espérer que les gens passent à autres choses vite fait que d’expliquer ou sont passés les 170000€ voir plus du KS juste 5 mois après l’avoir lancé ou de subir une vague de demande de remboursement (et avec des KS en cours pour d’autres filiales)
Effectivement intervention qui avait le mérite d’être factuelle.
Et c’est ce qui me gêne dans le communiqué des DPG.
Aujourd’hui, il nous est impossible de connaître la réalité de la chronologie des faits, ni des interventions des uns et des autres…
Une société en LJ sans passer par la case RJ est une société qui ne tombe pas malade d’un seul coup, par surprise.
Peut-être ont-ils été pris de court ou par surprise avec la fermeture du robinet.
Peut-être avaient-ils été avertis et ont passé outre en essayant de forcer la main avec la finalisation du KS.
A part les intéressés, personne ici n’en sait rien.
Procès à charge… sérieusement ? La justice est devenue bien douce…
Et malheureusement, si : cette personne a demandé via son entreprise de l’argent à des gens pour des commandes qui ne seront probablement pas honorées (et sans jamais prendre la parole pour les en informer ou informer qui que ce soit de ses projets).
Pour info, le jugement a été publié au BODACC, il reste donc moins de deux mois (il me semble ?) aux backers qui souhaitent avoir une chance de récupérer leur argent de se faire connaître auprès du liquidateur.
https://www.bodacc.fr/pages/annonces-commerciales-detail/?q.id=id:A202302132866
Ca fait donc déjà huit jours qu’aucune annonce n’a été faite invitant les clients à se faire connaître. Le silence pour raisons de procédure ne tient plus. Et on découvre au passage que la cessation de paiement est en date du 26 septembre (ce qui correspond aux déclarations des Pigs : annonce le 29 septembre que la Carte Bleue de l’entreprise a été -soi-disant- piratée puis clôture dans la foulée du Pledge Manager sans explication, salaires non payés etc.)
Et, sinon, les victimes de cette histoire sont bel et bien les backers / clients ayant précommandé. Même si, ici, il y a une part de droit / création, les salaires sont en général pris en charge (AGS - jamais vu de cas où ça n’a pas été le cas).
Quand on dénonce dans un communiqué un tiers qui n’a rien demandé, que ce communiqué soit peut-être proche de la réalité… Ou pas !
Et que sur la simple base de ce communiqué, on ‹ lynche › (le mot est trop fort mais ça décrit bien ce qui je lis parfois ici ) cette personne : oui, c’est un procès à charge.
Et, c’est là où on ne sera pas d’accord :
Ce n’est pas la société mère qui est responsable de cette situation mais bien la société fille qui a mené un projet alors qu’elle n’en avait peut-être plus les moyens financiers.
La société mère n’a pas de responsabilité envers les backers : c’est la société fille qui l’a, même si c’est le même groupe.
Un groupe d’entreprise n’est pas une entreprise avec ses établissements secondaires disséminés un peu partout. C’est un groupe de sociétés, donc de personnes morales qui ont leur entité juridique propre et leur responsabilité propre.
Que la société mère fasse un geste envers les clients de la société fille ? Peut-être : je suis d’accord que ce serait bien. Mais à priori, on n’en est pas encore là. Peut-être même n’a-t-elle pas les moyens financiers d’assurer cette charge. Peut-être est-ce aussi la raison pour laquelle elle a été poussée à stopper l’hémorragie.
Oui ce type de décision met des gens sur le carreau… Mais peut-être cela permet-il d’en sauver dans d’autres sociétés du groupe.
Une fois encore, on ne sait rien de la réalité de la situation à part que le juge a décidé que DPG n’était plus en mesure d’honorer ses engagements.
On sait aussi que le patron de cette société, également patron de la société mère (même domicile social), n’a communiqué aucune information quant aux procédures en cours. Que ce soit à ses employés ou à ses clients. Et qu’il continue à ne pas communiquer dessus.
Et tout cela n’a rien d’un procès. Ou d’un lynchage. C’est du business, il a pris sa décision de ne pas communiquer. Peu importe les raisons, ça reste son choix. Il est normal qu’il soit évalué sur ces choix, d’autant plus quand ils sont de nature à nuire à certaines victimes.
Si ça l’emmerde, qu’il agisse différemment. Mais merci d’éviter d’invoquer un potentiel « plus grand bien commun » pour tenter de justifier des façons de faire qui ne sont pas d’une grande limpidité (pour n’employer que des termes neutres)
On sait ?
Personnellement, je ne sais rien du tout.
DPG ‹ dit que › ce n’est pas pareil que ‹ on sait ›.
Le seul truc véritablement factuel, c’est le BODACC que tu as communiqué.
Mais, si certains d’entre vous ont des informations vérifiées qui ni ne nous sont pas communiquées, qu’ils nous les exposent. Pas de soucis. Ce sera plus simple.
En l’état, malgré toute la nostalgie que j’ai pour les DPG, on ne peut ‹ arbitrer › une situation sur un simple communiqué, à charge, d’une des parties, pour la simple raison que l’autre partie ne communique pas.
Et les interventions que je lis ne sont pas là pour ‹ évaluer › la non communication. C’est vraiment se voiler la face.
On se sert de la non communication pour clouer au pilori la personne qui a déclenché la procédure et donc justifier une conclusion que je caricaturerai ‹ les gentils et le méchant › parce qu’on les aime bien les DPG.
Et, pour finir, mais bien sûr que si ! Allons jusqu’au bout, puisque c’est évoqué ! Invoquons ‹ le plus grand bien commun ! › :
certes ça laisse des clients sur le carreau… Mais qui sait si ça n’aurait pas été pire d’attendre encore plusieurs mois avec d’autres commandes en ligne etc…
En l’état, prétendre ceci n’est pas plus péremptoire que prétendre le contraire : on a 0 infos véritables !
Si ! On en a une et j’y reviens : la société n’a plus les finances pour assurer sa survie, la société mère, probablement majoritaire, prend la décision d’arrêter les frais. Et le juge ne peut que constater la situation.
Le liquidateur fera son travail et si des anomalies sont constatées, j’espère que ça sera relevé.
Une des questions importantes je trouve qui serait à traiter si o’n en avait les moyens : dans quelles conditions le KS a-t-il été lancé que ce soit du point de vue de la santé financière des DPG ou du point de vue décisionnaire ?
Et ça, à mon avis, on ne le saura jamais vraiment je pense.
Mais, à mon avis, les probabilités sont fortes, comme le disait froh, que les responsabilités soient partagées.
Là où je te rejoins,c’est que la société mère gagnerait bien évidemment à communiquer avec les clients, même si elle n’a pas de moyen d’action eu égard au liquidateur en place.
Mais informer les clients, (si elle en a le droit ?), n’a rien à voir avec commenter les procédures internes au fonctionnement de l’entreprise ou commenter un communiqué des anciens partenaires.
Ben si. Il n’existe aucune communication à ce sujet (autre que celle des Cochons). On le sait. Tu le sais.
Qui confirme la date de cessation de paiement correspondant dans le récit des Cochons au changement de registre de communication dont ils font état.
En effet. Mais on peut ne pas apprécier cette absence de communication. Et même le lui reprocher.
Non. On s’interroge sur cette absence de communication. Et on s’appuie dessus pour questionner les motivations de celui qui est responsable de cette situation.
Donc, tu n’as aucune info mais tu imagines des scénarios s’appuyant sur aucun fait tout en reprochant aux autres intervenants de s’appuyer au moins sur le récit d’une partie, en l’occurrence victime, pour se faire une opinion.
Froh fait du Froh mais cette expression est totalement vide de sens. Partagées de quelle façon ? Des torts partagés donnent par contre l’idée d’une coresponsabilité. D’un 50/50 ou proche. Ce qui n’est évidemment jamais le cas. Des torts partagés à 90/10 sont-ils des torts partagés ou la responsabilité d’une partie ? Quid d’un 70/30 ? De décisions impliquant des niveaux hiérarchiques différents ?
vraie question : une fois que la liquidation est prononcée, ça redonne le droit à l’entreprise de communiquer ? Ou c’est de la responsabilité du liquidateur ? (j’étais persuadé que la direction de l’entreprise n’avait plus aucun droit de communiquer auprès de ses clients, et que seul le liquidateur y était autorisé, mais ta remarque me fait douter de ma compréhension du truc).
[Edit] du coup, je m’auto-réponds, car ça méritait un poil de recheche : à partir de la mise en liquidation, les dirigeants sont dessaisis de tout pouvoir de représentation de l’entreprise (en plus de tout le reste).
Donc à priori, aucune communication possible de leur part vers les clients (et j’imagine vers les salariés, en tous cas officiellement).
La question se pose donc sur le « avant mis en liquidation », i.e. depuis la cessation de paiement … Et là, j’avoue que je suis bien incapable de avoir quel est le risque pris par les dirigeants s’ils communiquent à partir de là (je suppose qu’il faut marcher sur des oeufs pour ne pas se retrouver en délicatesse au moment de la liquidation …).
Bref situation bien moisie, quand même.
Peut-être que toi dans ton approche tu imagines des scénarios comme je le fais.
Mais ce n’est pas forcément le cas de tout le monde ici. Ou en tout cas, c’est ce que j’en ressens.
Personnellement, analyser sans prendre partie, c’est ce j’essaie de faire en m’accrochant à ce qui nous est permis d’en connaître de manière factuelle.
Mais décrire sans retenue que le vilain de l’histoire et le responsable de la situation financière des DPG , c’est le patron de la société mère (car en le nommant et en l’accablant à charge dans leur communiqué, c’est ce qu’ont fait les DPG et qui a été validé d’emblée dans une partie des interventions ici) veut simplement dire qu’on ne s’inquiète même pas de l’exactitude de ce que contient ce communiqué.
Froh fait du @froh ? Non justement ! Pas là pour moi ! Et c’est ça qui était important.
Il nous le dira peut-être s’il a encore envie d’intervenir.
Et je trouve que ton propos à son sujet représente justement tout ce qui me dérange à la lecture de certaines interventions de ce fil.
Loin de moi l’intention de lui porter secours. C’est pas l’idée et il est, je crois, assez grand pour se débrouiller je pense.
Il a simplement voulu apporter son éclairage sur une situation dont il a pu apprécier, de son point de vue, en interne, la réalité , éclairage qui a au minimum autant de valeur que le communiqué des DPG pour moi. Ce qui aurait dû justement tempérer les interventions, notamment nominative.
À la différence que les propos de froh ont été balayés, sous prétexte qu’il serait du côté de l’autre partie, et donc vendu ‹ au méchant de l’histoire › et non de celle des DPG.
Un petit scénario complot ?
Le communiqué des DPG (après avis de leur avocat mais dans quelle proportions ? ) a eu lieu quelques jours avant l’audience.
L’audience n’a pas été une surprise et j’imagine que le dossier a été préparé afin de défendre la survie de l’entreprise auprès du juge par les DPG.
Dès lors, il n’y a aucun mal à en faire le récit dans les grandes lignes (comme la coupure du robinet de la CB) auprès de sa communauté.
Il n’y a pas forcément de mensonges dans leur communiqué au sens où c’est ce qu’ils décrivent avoir vécu.
Mais la réalité des événements est peut-être un peu plus complexe que ça, comme l’a souligné Froh…
… Ou pas.
Bon… Je vous laisse. La journée s’annonce compliquée et j’ai passé déjà beaucoup trop de temps dans cette discussion !
Bonne journée à tous !
Froh, contre lequel je n’ai aucun grief (je le redis pour le cas où ce ne serait pas clair), a simplement écrit : « je connais les deux parties et les torts sont partagés ». Il n’a apporté aucun élément factuel, aucune explication (sans doute et/ou peut-être parce qu’il n’en a pas le droit, encore une fois ce n’est pas un reproche) susceptible de nous éclairer sur la part de responsabilité que pourrait avoir les Cochons dans cette affaire. Il a posé un argument d’autorité et certains sur ce forum ont rappelé qu’il avait été amené (et qu’il serait peut-être amené) à travailler pour Matagot… Matagot dont le dirigeant est le même que celui de feu les Pigs From Hell. A partir de là, des réserves ont été émises quant à son positionnement, notamment par moi. Ce n’est pas lui faire insulte, ce n’est pas une attaque ad hominem, ce n’est pas un règlement de compte. C’est un principe de prudence ; le même que je prends lorsqu’un témoin qui peut avoir un intérêt partisan me donne sa version des faits (et d’autant plus quand celle ci n’est pas étayée d’éléments concrets). Et encore une fois, ce n’est nullement un reproche puisque sur un support de communication où les écrits restent, il est parfaitement compréhensible que l’on se garde de froisser quiconque est susceptible d’un jour travailler avec vous (car quand bien même Monsieur Matagot n’en a rien à carrer -pour reprendre l’expression- de ce qui se passe ici, nul n’est à l’abri de voir son propos ressortir au plus mauvais endroit, au plus mauvais moment).
Maintenant, tu me diras que tout repose sur la parole des Cochons, lesquels ont également des intérêts partisans dans l’histoire, et que dès lors pourquoi leur accordé un blanc seing. Il y a plusieurs raisons que j’ai déjà exposé, mais soit…
Comme toute affaire qui repose sur la parole de l’un contre la parole de l’autre (bien qu’ici cela soit contre le silence de l’autre), tout est question de crédibilité. Comme j’ai coutume de le dire en des circonstances bien plus dramatiques ; à partir du moment où vous perdez votre crédibilité, où votre parole est mise en doute, vous perdez la partie. Et sur ce point :
Jusqu’à ce jour, le Cochons n’ont jamais menti dans leur communication. Je les ai suivi sur plusieurs campagnes Kickstarters et ils ont toujours été transparents, y compris dans la difficulté.
Plusieurs éléments de leur communication sont démontrables concrètement comme :
-
Le fait que The Boardgame Strategist était seul dirigeant de l’entreprise depuis cet été (c’est inscrit dans les documents consultables de l’entreprise).
-
Le fait que le travail sur les règles d’Heroes of Pacific était terminé (confirmé par les relecteurs et documents qui circulent sur le net).
-
La date de « cessation de paiement » (expliquée par Thierry ci-dessus).
-
Les commandes restées ouvertes jusqu’à mi-octobre alors qu’elles n’étaient plus honorées depuis début septembre (posts sur les différents forums de clients en ayant fait l’expérience).
Il y aurait sûrement d’autres points vérifiables (comme la date à laquelle le process de liquidation judiciaire a été lancé) mais j’avoue que je n’ai pas abandonné l’investigation pour m’y lancer à titre privé et sur mon temps libre.
Reste que l’ensemble de ces éléments confrontés à l’absence d’une version contradictoire font que, de mon côté, la balance penche plutôt en faveur des Cochons.
Maintenant, je te rassure ; il n’y a pas de tribunal populaire, pas de potence, et pas ou peu de conséquences pour The Boardgame Strategist. Personne n’ira voir Monsieur Charpentier pour lui dire que « non vraiment, ce n’est pas très gentil ce qu’il a fait ». Il n’aura jamais à se justifier, et quand bien même, il lui suffira de dire que c’était la meilleure décision à prendre pour son entreprise, ce qui est probablement la vérité.
Quant à la manière dont cela s’est fait, chacun jugera mais comme tu l’as dit (je te paraphrase, pardonne-moi) : c’est le business, c’est comme ça !
Au final, de cette tempête dans un verre d’eau, je retiendrai surtout que la scène ludique française perd (je l’espère provisoirement) deux auteurs plutôt sympas et qui ont eu le mérite de lancer une série de wargames en VF sur la seconde guerre mondiale ; autrement dit, une niche dans la niche !
Et que des backers vont très probablement se retrouver le bec dans l’eau car quand bien même il resterait des actifs, nul doute qu’ils passeront tout à la fin de la liste du liquidateur.
J’ai dis que y’avait 2 patrons à la boite (en tout cas jusqu’à cet été je suppose) et les employés. Y’a donc pas que ‹ 2 partis ›, y’en a 3 (les 2 patrons et les employés).
Le partage des fautes n’est pas du tout de mon ressort. J’aurais tendance à dire que ca repose sur les 2 patrons (qui décident de la stratégie) plutôt que sur les employés (qui n’ont pas de pouvoir décisionnel et qui « subissent » les décisions).
Maintenant pour le reste des arguments :
- Oui la boîte perdait de l’argent.
Factuellement, DPG avait déjà connu des difficultés financières, et Arnaud ne faisait alors pas partie de l’équation (ça c’est un élément factuel et concret @uphir ).
Sinon vous comprenez bien que la boîte de base n’aurait pas été rachetée (et les difficultés de livraison qui ont disparues à ce moment là, devraient probablement vous indiquer une partie des conditions de rachat).
Le fait qu’il n’y ait plus qu’un dirigeant (une personne morale) depuis cet été n’a clairement pas suffi a remonter la barre.
Navré de devoir le rappeller. Et bien que je déplore la situation pour les employés touchés (surtout, de mon coté, Jules avec qui j’ai eu l’occasion de travailler le plus). Je me permet de rappeller que ni Arnaud, ni Yann ne possèdent de grosse multinationale (autre élément à priori concret ou alors j’ai raté une info). Et que le rendement de ses entreprises n’est pas aussi solide que ne peut l’être une multinationale. Ils ne ferment pas l’entreprise parce qu’elle ne gagne pas « assez » (comme le ferait une multinationale). Ils la ferment parce que ça perd de l’argent, ET parce qu’il y’a une scission entre les 2 patrons (en plus des difficultés financières).
- Non, je ne défend pas spécifiquement Arnaud (et d’ailleurs, aucun de mes messages ne le fait, ça c’est aussi factuel, il suffit de remonter et de voir si je ne dédouane jamais arnaud).
Je passe bien trop de temps à m’en défendre sur le topic et ca m’emmerde. Tu peux parler de principe de prudence @uphir , mais jusque là tes messages AFFIRMAIENT que je défendais Arnaud, et non pas supposaient que je le faisais (et tu n’as eu de cesse de le rappeller de façon claire ou sous entendue).
(et moi non plus je n’ai aucun grief contre toi autrement hein, juste que j’ai, du coup, bossé pour les deux, même avant cet été et donc quand ils étaient bel et bien deux patrons)
J’aurais plutôt même tendance à dire que je défend les employés. Et mes messages rappellent juste qu’il y’avait 2 patrons à la boîte. Et donc ce qui a amené cette situation, ce sont les 2 patrons. Pas 1 seul. Dans quelle proportion ? J’en sais rien, parce que je n’étais pas à la gestion de ces deux boîtes. Et là, j’avoue mon ignorance sur ce point. Pour autant, je doute que 100% des tords soient sur un patron et magiquement pas sur l’autre (qui pourtant n’était déjà pas rentable avant, puisque la boîte avait été vendue).
- Est-ce que les employés se font avoir ? Oui. Très probablement. Comme dans toute fermeture de boîte « surprise ». Leur non payement de salaire les fout dans la merde. Mais le responsable de cette situation n’est pas unique. Et je tenais (juste) à le rappeller.
Dans l’absolu, y’a une procédure judiciaire en cours qui va attribuer les fautes aux uns et aux autres, avec beaucoup plus d’éléments que les miens pour juger de la proportion.
A partir de là, il faut voir ce qui se passe pour les backers, parce que je doute qu’aucune décision ne puisse être prise concernant les backers tant que cette procédure n’est pas close. (autre élément assez concret)
D’autre part, et je l’ai déjà dit aussi. Si c’est la perte du wargame qui embête, je me permet de rappeller aussi qu’ils pourraient refaire le même wargame (avec les même mécaniques) avec un thème différent et que personne pourrait les faire chier. Les mécaniques de jeux ne sont pas copyrightables.
Je t’ai mis un « coeur » non pas pour lever tout doute sur le fait que je n’ai aucune colère / grief / rancoeur à ton égard, mais parce que je trouve que ton message est le plus clair et le plus concret que tu (nous) ais livré jusque là.
Si mes messages t’ont offensé je m’en excuse. Je ne voulais pas affirmer que tu défendais Monsieur Charpentier, mais que je pensais que ton positionnement était lié au fait que, concrètement, tu peux être amené à travailler avec et pour lui.
Bien évidemment, je mentirai si je disais qu’il n’y a pas une part d’affect dans toute cette histoire pour des raisons déjà évoquées. Mais, si les DPG, ou plutôt les FPG, ne sont pas une multinationales, il y a néanmoins une façon de faire qui, si elle est bien celle décrite dans la com’ des Cochons, n’est pas sans rappeler ce qui se fait ailleurs dans des groupes plus importants.
Trop tard, tu m’as mis un coeur je prend ça comme un accomplissement personnel. Je viens de débloquer un achievement de vie.
En voilà un deuxième pour la peine !
Nan là, franchement, vous devenez chiants.
Merci pour toutes ces précisions Froh !
(j’ai mis des coeurs à tout le monde ! )
Vivement le heroes system version moyen age , ils avaient déjà teasé quelques trucs sur leur forum
Un point quand même. Le liquidateur est là pour défendre les intérêts de la communauté des créanciers. Son objectif est de réaliser un maximum d’actifs pour combler le passif existant.
Par ailleurs, en tant que « patron », se retrouver en liquidation judiciaire est loin d’être confortable. Car cela signifie qu’une personne tierce va éplucher vos comptes et vos dernières opérations financières. Et si il s’avère qu’il y a des fautes de gestion (détournement d’actifs par exemple), cela peut coûter très très cher car le tribunal peut prononcer des sanctions personnelles à l’encontre du dirigeant (interdiction de gérer, faillite personnelle) et même demander de rembourser tout ou partie du passif ! Donc, j’ai du mal à imaginer que l’on fasse « exprès » de passer par la case liquidation judiciaire vu les risques que cela comporte…
Allons, allons… Tu ne vas quand même pas insinuer que la majorité des chefs d’entreprise craint qu’on épluche ses comptes ? Je suis sûr que les abus, détournements et autres « arrangements » avec la législation ne sont le fait que d’une très petite minorité d’entre eux. Non ?