Quelqu’un dit « on a le même ADN, à 2-3 détails près, qu’une personne noire », tu réponds :
Ouais enfin faut pas pousser non plus
Tu sais très bien, sauf à jouer au petit malin, qu’avec ton passif de positions, disons… pas progressistes sur tout un tas de sujet, tu vas, en l’absence de précisions, générer au minimum des interrogations sur ce que tu veux dire. Vu que, par exemple, tu n’apportes aucun fait en réponse et que tu te contentes d’une espèce de truc semi-ironique, on peut lire dans ton message des saloperies que j’ai zéro envie d’écrire. Tu devras te contenter de ça. @Fabrice a très bien résumé, tu sais très bien quel est le problème et tu en joues.
Tes chiffres comparent des différences génétiques à des échelles différentes (base à base VS séquences codantes VS gènes orthologues).
Pour mettre à jour tes connaissances sur le sujet, le mieux serait de suivre des conférences grand public sur le sujet.
Mercredi prochain il y a un truc qui sera probablement pas mal au musée de l’homme à Paris (et gratuit), je ne sais pas si ce sera capté et mis en ligne. Sinon je crois que le MNHN propose aussi des MOOC gratuits sur le sujet.
Pas retrouvé le MOOC du MNHN mais j’imagine que le suivant sera bien aussi (institut pasteur)
Depuis 2015, Paul Verdu est co-coordinateur du plateau Paléogénomique et génétique moléculaire (P2GM) au Musée de l’Homme. En 2022, il obtient son habilitation à diriger des recherches intitulée « Histoires de Métissages » au Muséum, et devient directeur de recherche au CNRS en 2023.
Je ne sais pas si @anon74078997 acceptera de se rendre à une conférence menée par ce qui semble être un amateur.
Je comprends mieux (tu vois, c’était pas dur).
J’ai une question cependant : en quoi est-ce que ce serait productif (et dans quel objectif) de souligner les différences entre différents groupes, qu’il s’agisse de sexe, de couleur de peau ou autre ?
Il veut dire que nier l’existence de différences n’est pas une nécessité pour lutter contre le racisme ou le sexisme. Et je suis d’accord.
Par contre signaler que ces différences sont en fait minimes me semble pertinent. [Ce n’est pas parce que nous les voyons clairement qu’elles sont extrêmes. C’est un biais facilement explicable. Nous sommes beaucoup moins performants pour détecter des différences entre deux populations de moucherons ou truites, etc]
Personne ne remet en question les différences entre humains mais ce n’est pas une question de génétique pour laquelle il n’existe aucune différence réelle entre sapiens, peu importent leurs traits physiques. Quelques milliers d’années d’évolution sociale, souvent isolée, créent bien plus de différence chez un primate que 250.000 ans de ballades à travers le monde.
A titre de comparaison, chimpanzé et bonobo ont une souche commune qui s’est séparée il y a environ 1-3 M d’années. Génétiquement, ils sont très semblables, les différences sont minimes (si ce n’est au niveau des poils). Et pourtant, l’isolement des bonobos a abouti a créer une société totalement à l’opposée de celle des chimpanzés (tout comme les séparations de sapiens ont aussi généré des société très différentes, ne serait-ce que parmi les groupes qui ont colonisé l’Europe par exemple)
t es dur
