Haaa je me sens moins seul ;o) (sauf pour mes smileys d’antan) !
J’ai adoré ce jeu de Siroz (sauf erreur) ; j’y étais joueur seulement, mais quel régal ludique et visuel…
C’est ce vers quoi mon groupe de potes-joueurs-MJ préhistorique s’est orienté, plutôt avec bonheur (je m’apprête à MJer un Wicked Ones). Je suis assez d’accord. Mais ce qui est drôle c’est que nos garçons, qui ont été initiés à D&D et Warhammer (pour le mien : je suis comme toi, @Lami, un inconditionnel de la crête du Nain et du « sombre et périlleux »), aiment terriblement ces jeux old school, et ne sont pas très enclins à tenter un powered by the apocalypse. Je ne me l’explique pas bien, sinon peut-être par la personnalisation plus poussée des personnages dans les vieux tonneaux.
En poussant à toujours plus de narration, ces jeux récents ont aussi contribué à alléger considérablement les mécaniques de résolution d’action, ce qui n’est pas mal non plus.
j’ai decouvert le jdr vers la fin des années 80 (je suis de 72). Dans mon cas, la transition AD&D, Œil Noir, Runequest vers des jeux plus narratifs et moins de supports (jet de dés, table de résultats, figs, donjons) - je caricature, c’est un raccourci sans jugement - s’est faite au début des années 90, avec la découverte d’Ambre et de Vampire entre autres. Mais vu que j’ai arrêté de jouer au début des année 2000, je n’ai pas connu l’évolution suivante, avec des jeux type pbta. Un jour viendra où je m’y remettrais et où je testerai Root.
J’attends désespérément de m’y remettre. J’attendais que les gosses des potes et potesses soient assez grands qu’ils aient à nouveau du temps libre. Sauf que je suis devenu late-papa entre-temps. Bilan, ils jouent avec leurs ado et moi je lave des couches de bobo.
Clairement, mon fils (12 ans) est à fond D&D. Je pense qu’il y a un âge où on a besoin d’avoir un support concret aux capacités de notre personnage. Moi-même, le rôleplay est venu « plus tard ». Assez vite quand même, mais mes premières parties étaient pour le coup très old school.
Honnêtement, ils ont mécanisé une pratique que beaucoup avait sans véritablement la nommer. Mais c’est surtout pour le MJ que je trouve ce genre de système enrichissant. Je trouve, pour avoir masterisé quelques systèmes « apocalypse », que le MJ devient un vrai joueur à part entière. En tout cas, je me suis plus amusé dans ce rôle que quand j’oeuvrais sur des systèmes plus traditionnels.
Fin 80 début 90 il est vrai pour Hurlements et INS… Faut pas m’en vouloir, je suis un vieux de 1971 et j’ai plus toute ma tête
Mais dans mon souvenir, dans la fin des années 80, on a quand même commencé à voir arriver une « nouvelle vague » (GURPS par exemple, c’était quelque chose ^^).
Oui il y a bien eu dans les 80’s quelques prémices en avance sur leur temps comme Paranoïa, Maléfices ou encore Rêve de Dragon. Mais le glissement s’est véritablement opéré au début des 90’s avec une foultitude de JdR qui affichaient fièrement leur orientation atmosphérique, libertaire et propice à l’interprétation, comme INS/MV, Nephilim, Vampire, Ars Magica, Ambre, Chimères etc. - même si certains (je pense à Ars Magica) restaient dans le fond assez simulationnistes.
Me concernant, mon préféré restera à jamais Nephilim, autant pour son background incroyablement séduisant que pour son équilibre parfait en termes de règles et de narration.
J’ai trouvé l’offre (VF) assez riche quand je suis arrivé « dans le milieu » vers 1996-97 (né en 1983).
« Jeune » Ado que j’étais ce qui me branchait c’était ADD, Warhammer,… Mais il y avait déjà pas mal de choses a côté vers lesquelles j’ai jeté un oeil / me suis intéressé plus en avant ensuite.
Des trucs plus narratif- rolplay et aussi des systèmes (bien) lourdingues, vraiment pas mal de contenu, on était bien gâté je trouve a l’époque.
Un peu le premier âge d’or en Francophonie le milieu des années 90 ? (Et pile la période Mireille Dumas / Carpentras)
Nous, on avait donc commencé dans les années 80. On est resté sur les diverses versions de D&D très très longtemps! On était passionnés. Je dois dire qu’on trouvait relativement facilement du Lore dans des boutiques spécialisées à Liège à l’époque! (import de bouquins angliche! je dois dire que j’ai appris la langue ainsi aussi). Et, de toute manière, on avait notre imagination fertile pour créer et inventer le narratif!
Par la suite, fin de décennie, ça a été plus compliqué avec les Etudes…les copines …puis les premiers boulots…
Je n’ai jamais pratiqué les JDR français…plus tard, j’ai trouvé d’autres potes pour faire du Star Wars et du Warhammer Fantasy mais cela n’a plus jamais été pareil.
Toute fin 80 et début 90, je préférais les jeux medfan (Hawkmoon, Warhammer, Pendragon, Rêve de Dragon…). Quand Vampire est arrivé malgré l’attrait de l’univers, on y a très peu joué, dérivant gentiment sur Magic pour les uns, vers les Wargames carton pour d’autres et le vrai monde pour les derniers ( ).
Dumas et Pradel (et Delarue) ; quelle bande de mange-merde !
Ils nous ont bien défoncé ces fils de…
Ouais, je suis vraiment en colère pour le coup. Pour moi, ça n’a pas été trop galère, mes parents étaient cools et de toute façon ne regardaient déjà pas beaucoup la télé. Mais j’ai des potes qui ont été privés de JdR ou des assos qui ont été fermées du jour au lendemain.
« Fiché » au collège par chez nous, prit « en grippe » par quelques professeurs.
Mes parents ça va, ils n’avaient jamais entendu parler de « 'jeu drôle », pour eux il ne voyait d’ailleurs pas ce qu’il y avait de rigolo…Pousser des bonhommes en plomb sur des feuilles de papier gribouillés ??
Mais c’était bien mieux de voir leur enfant et ses copains assis à une table autour d’un jus fruit et d’un paquet de gato, plutôt qu’à trainer dehors ou pire encore jouer à la console.
Moi aussi, ils étaient cools! Puis faut dire que mon père s’est tiré que j’étais en fin d’adolescence…ma mère voyait bien qu’il ny avait pas de quoi s’inquiéter. quoique, quand je rentrais après une nuit blanche à jouer, je me faisais quand même engueuler un peu!
Mais, à mon avis, outre que je disais où j’allais, elle devait vérifier auprès des autres parents hébergeurs!
Comme j’ai commencé juste après les tristes affaires médiatiques évoquées plus haut, je l’ai fait un peu en secret. Jusqu’au jour où ça s’est su, je ne sais plus trop comment. La seule réaction a été « tu fais attention, hein. »
moi j’étais à la fac au moment du shitstorm, ça m’a permis de faire mon mémoire de dess de psycho sur ce sujet et de m’en servir pour montrer les apports potentiels du jdr sur l’individu ! (et de faire une partie de mon stage à jouer dans un club )