Garçon ? Y'a un iel dans mon jeu!

Chelou un peu comme on dirait que tu parles d’un extra-terrestre.

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Je n’en connais pas et tous les amis adultes à qui j’ai demandé, n’en connaissent pas…
Désolé si ça parait bizarre la manière dont j’en parle.

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Le problème des WC n’est qu’un sujet parmi d’autres, c’était un exemple pour étayer mon propos et je n’y attache pas d’importance. Ce n’est pas le fond du problème et en lui-même il n’a pas d’intérêt.

Mais @uphir l’a bien mieux exprimé que moi. :slightly_smiling_face:

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Concernant les personnes sur la défensive ou agressives dont tu parles, j’ai malheureusement aussi parfois eu ce sentiment (pas que dans ce « mouvement » je précise qd mm ^^) et c’est vrai que ça n’aide pas la bonne communication.
Idem pour certaines personnes qui sont aussi fort sur la défensive par exemple.

J’imagine que c’est lié à beaucoup de frustration, peur du rejet, … et ras le bol d’etre confronté à des situations vraiment dures pour certaines personnes mais clairement c’est dommage car ça créé des incomprehension des deux côtés et de nouvelles situations de rejet.

Je trouve chouette en tout cas que tu veuilles faire un pas vers ces personnes pour les rencontrer et que tu sois curieux d’en savoir plus sur leurs réalités malgré les craintes dont tu parlais :slight_smile:

Je pense aussi que c’est important qu’on garde en tête que la non-binarité n’est qu’une caracteristique de ces personnes et que ça ne les défini pas totalement. De la meme facon que de notre côté le genre, notre orientation ou nos goûts culinaires ne sont qu’un aspect de qui nous sommes.
Et qu’on reste ts differents.

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J’en connais aussi et j’imagine que ça aide à mieux comprendre ces situations.

Aux joueurs, mais aussi aux joueuses. Faudrait pas les exclure. :grin:
Parce que beaucoup d’entre elles ne s’identifient plus aux « pluriel masculin ».
La connaissance culturelle est transmise via le langage faut pas l’oublier.
Petite piqûre de rappel pour soigner votre communication pour un jeu qui se veut rassembleur. J’en profites également de profiter de votre présence pour aussi exprimer le fait de pas les oublier dans les règles de jeu. J’espère que le jeu aura un soin particulier pour qu’on puisse rassembler un maximum de joueuses et de joueurs.

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Le mot « joueurs » en français inclut les hommes et les femmes.
Le mot « joueuses » en français inclut les femmes et exclut les hommes.

« joueurs » est tout à fait adapté pour inclure tout le monde.

(On peut même noter qu’il n’existe aucun mot pour désigner les joueurs hommes uniquement, seules les femmes ont un mot rien que pour elles)

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Mon message au-dessus était explicite.
Je m’en remettais pas au Français d’usage dans lequel à l’école on nous apprends « le masculin l’emporte sur le féminin ». Mais bien parce que certaines personnes ne s’identifient plus à cette usage. On peut aller au delà de la sainte « tradition » et de faire preuve juste d’inclusion en permettant aux joueuses d’exister tout simplement :smiley:

Comme ça en disant joueurs et joueuses, le « masculin » récupère son mot, et le féminin réexiste sans être associé. Gagnant gagnant :smiley:

Je te laisse avoir ton opinion en suivant ce lien: Usbek & Rica - « Le masculin l'emporte sur le féminin » : Bien plus qu'une règle de grammaire.

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Un jour ils (parce que la plupart du temps c’est des mecs) comprendront peut être que le langage est un rapport social, que la langue est traversée par des changement de mœurs, et que par conséquent le politique n’est jamais loin… J’ai envie de croire en eux, sincèrement.

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La solution c’est le neutre. Ce n’est pas d’ajouter des choses en plus.
Tu vois le titre de ce topic. Ils vont vouloir leur mot de non binaire aussi. Les joueurEs ou je ne sais quoi.
Le français est déjà un language long à écrire, si on rajoute des choses ça pose problème à plein de niveaux.

Alors faisons une demande pour changer cette règle en « le NEUTRE l’emporte sur les genres ».
Avec ça tu fais plaisir à tout le monde.

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Pourquoi attendre le neutre ?
Je veux bien que dans du matériel comme des cartes c’est problématique. Mais dans un forum où on communique pourquoi ne pas faire l’effort d’inclure.

Quand je vois la shitstorm sur la licence Harry Potter pour des tweets, ce serait prudent de soigner sa communication. C’était juste une piqûre de rappel.

Par contre j’anticipe déjà que si le neutre existe… Les non-binaire vont tout de même réclamer un autre genre.

Par contre le neutre, on attends quoi? C’est pas l’académie française qui a inventé le terme " Zlataner" :stuck_out_tongue:

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Et heureusement que ce terme n’est pas retenu. Sans rire, j’ignore sa signification même si j’en comprends la provenance, grossièrement.

Mais une chose est sûre, on l’utilisera plus dans deux ans max. Allez, cinq au pire.

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On ne l’utilise déjà plus.

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C’était plutôt pour dire que si on est capable de faire existe des choses aussi « atypique » que Zlataner, aucune raison que ça vienne pas de nous. C’est pas une académie remplis de bonhommes de + de 70 ans qui va aller dans le sens de l’écriture neutre.

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Belle performance, en effet. Du coup, on fait entrer les Marseillais à l’Académie ?

Pour rappel, ceux que tu nommes « académie remplis de bonhommes de + de 70 ans » comprend aussi des femmes. Six il me semble, soit environ 15% et une belle progression depuis la bien seule Yourcenar il y a quarante ans.

Au lieu de demander à des teubés d’inventer une langue faute de savoir utiliser la leur, un objectif intelligent pourrait être de viser à une mixité de l’Academie.

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Le papier cité comme source scientifique (cf https://cepr.org/voxeu/columns/does-language-shape-our-economy-femalemale-grammatical-distinctions-and-gender) est un bel exemple de ratage méthodologique complet et le working paper de 2012 n’a jamais été publié à ma connaissance. On retrouve dans la présentation succincte une confusion classique entre corrélation et causalité, et l’absence de variables de contrôle dignes de ce nom.

Leur deuxième papier (https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/13504851.2012.714062) est meilleur (en même temps, il est publié !). Ils partent d’un indicateur fin sur le langage et font une bête somme pour avoir une seule valeur, ce qui est complètement con, mais passons. Les variables de contrôle sont de meilleures qualités (il y a enfin la religion et le niveau de développement économique) mais au final, le papier se contente de montrer qu’il y a un lien entre la structure de la langue et l’adoption de quota pour la représentation des femmes au parlement. Alors oui, l’indicateur agrégé débile a un coefficient significatif dans la régression logistique, mais beaucoup plus faible que celui de l’indicateur de développement. Les R2 sont pourris et quand on contrôle par la religion, l’indicateur de la langue s’écroule.

Mais admettons que les résultats indiquent une claire influence du « genrage » la langue sur l’adoption de quotas, que pourrait on en déduire ? Tout simplement que quand la langue est genrée, elle peut être un point de focalisation plus facile pour les luttes politiques, et donc faciliter la prise de conscience du traitement discriminant que subissent les femmes. Bref, tout ça est de la très mauvaise science.

Notons que la mesure des effets de la langue sur le comportement est très difficile. Une étude récente bien faite (mais toujours avec des R2 de merde) montre que globalement on ne voit pas trop d’effet sur le comportement « économique » par exemple, cf https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0927537120300543 et surtout insiste sur la difficulté de la mesure.

L’accès aux papiers se fait facilement sur sci-hub si vous n’avez pas de compte universitaire (par exemple ici : Sci-Hub | Gender Matters in Language and Economic Behaviour. Labour Economics, 101850 | 10.1016/j.labeco.2020.101850).

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Pardon, excusez moi, oui tu as raison, ne touchons pas l’élite de l’académie française. Tout ceux qui sont en dehors de l’académie sont tous des teubés. Je l’avais oublié.

D’ailleurs tu fais bien de rappeler que seulement 15% des femmes en 2023 siègent à l’académie française. Le rappel fait du bien.

La progression dans un domaine ne justifie pas la lenteur de certaines choses. « Ah regarde, on jette maintenant nos déchets à la poubelle, c’est cool ce qu’on fait pour la biodiversité et pour la pollution ». En te lisant, j’ai ce sentiment là.

On peut toujours mieux faire. Je ne fais que poliment adressé mon point de vue. Je n’ai pas été violent. J’ai juste fait remarqué quelque chose. Quelque chose qui touche des gens.

Je ne comprends pas pourquoi il y a une résistance ici à cela? On parle juste de dire joueurs et joueuses (dans l’ordre qu’on veut), pour pouvoir toucher le plus de monde. Certains sont sensibles à cela. Pourquoi se priver de ceci pour que d’autres personnes se sentent mieux? Surtout que c’est pas syntaxiquement mauvais, qu’on parle pas d’inventer quelque chose… Je vous prends des exemples:
Dans beaucoup de communications publique on dit bien « Mesdames et messieurs » ou « chère concitoyennes, chers concitoyens ». C’est même très souvent employés.

Tu vas dans le site de Roland-Garros: Joueurs et joueuses - Roland-Garros - Le site officiel du Tournoi de Roland-Garros 2023
Et tu as bien marqué « joueurs et joueuses ».

Du coup je comprends pas ce qui dérange et fait débat.

L’académie Française évolue avec la société. Mais pas forcément toujours à la bonne vitesse. C’est bien aussi que la société puisse faire des propositions. Je ne vois pas le problème en soi? Ce n’est pas un crime, c’est une réflexion.

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Deux choses : la police de l’écriture et la répétition de l’usage.

Il n’y a rien de plus chiant sur un forum que le ou la pénible qui passe son temps à venir corriger les posts des autres sur la grammaire, l’orthographe ou l’usage (genre au temps pour moi, par exemple). C’est chiant. Et donc si quelqu’un vient faire ça pour joueur/joueuse c’est super chiant.

Pour le second, c’est simplement la lourdeur de l’écriture « inclusive » dans un contexte pratique. Je reçois beaucoup de communication syndicale écrite en inclusive, c’est devenu illisible. Je n’ai rien contre une introduction du type « bonjour à tous et à toutes » mais quand c’est systématique à chaque terme genré, ça rend la lecture très pénible. En même temps, pour la comm syndicale, c’est déjà chiant naturellement (quoi qu’on pense des enjeux), mais quand ça touche toute la communication institutionnelle, c’est un véritable appauvrissement de la langue (à mon sens personnel à moi que j’ai).

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Je ne suis pas venu ici pour faire un débat, juste faire une piqûre de rappel à l’éditeur.
C’est vrai que je me laisse trop souvent emporter dans les débats, je voulais juste envoyé un message adressé à l’éditeur et en rester là.

L’éditeur semble se positionner sur un public large alors je lui fait remarquer qu’il en exclus une partie sans dire que ça a été fait intentionnellement. De plus, l’éditeur acquiesce.

Mais pour te répondre, oui je sais que faire un effort c’est chiant. On en fait tous dans le quotidien, et on nous en réclame de plus en plus, de partout, dans tous les domaines. C’est pourquoi je reste polie, et que je comprends que ce soit compliqué. Là pour le coup, je demandais à l’éditeur, sans demander à Cwowd de s’y plier et de l’imposer. Parce que cela me semblait être dans les valeurs communiqués dans ce projet .

Après ça peut te sembler très désagréable, et c’est vrai que par exemple quand je fais de la documentation technique, je préfère le faire en anglais. Plus cours, lecture plus rapide, je trouve mieux mes mots. Je m’embête moins avec ces points-là. Je comprends tout à fait. Mais je comprends aussi aux personnes qui ne se sentent pas adresser par une communication. Et je pense qu’on peut faire un compromis.

Puis bon, « appauvrissement de la langue », tu as le droit de le penser et je souhaite pas changer ton avis. C’est pas le but. Et je le souhaite pas non plus, chacun à ses parcours de vie, et il y a pas une meilleur façon de procéder/penser.
On parle pas de l’intention d’inclure/exclure par la personne qui écrits, mais de la perception du message qui peut être générée. Et que la communication c’est tout un art, juste histoire de soigner ça.

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Tu ne demandes rien, là. Utiliser la doublette masculin-féminin (et plutôt même féminin - masculin) est une règle de base quand on s’adresse à une audience mixte. On en revient donc à ce que je dis : commencer par mieux utiliser sa langue plutôt que de chercher à la changer à son envie.

Pour autant, ce genre de formulation pose aussi des problème. Notamment en terme d’espace s’il faut systématiquement utiliser la doublette. Pour un jeu, en particulier s’il utilise des cartes offrant très peu d’espace pour le texte, C’est totalement impossible. Et pourtant, la plupart des jeux ont besoin de définir 'la personne qui joue", « celle dont c’est le tour », « celle qui agit » ou « est active », attaquante ou attaquée. Etc. Un moment donné, à moins de simplifier, ça va être le bordel. Chouette, le français prévoit un pseudo genre neutre sur le mode du masculin.

Cela pose aussi des problèmes en terme de compréhension avec des structures alourdies. Notamment dans les règles qui sont déjà souvent mal comprises (faute partagée amha). Il est aussi étrange d’utiliser un double genre pour ensuite ne plus en utiliser qu’un en jeu (là, pour le coup, on pourrait parler d’invisibilisation).

Beaucoup de règles utilisent d’ailleurs un petit encart en entrée pour indiquer que le terme ‹ joueur › désigne bien évidemment hommes et femmes. Ce qui, pour moi, est totalement absurde : pourquoi me rappeler une règle de grammaire évidente ? Pourquoi, là, différencier homme et femme comme si cela faisait la moindre différence (pour cette activité, ludique donc) ?


On nous l’apprend réellement ? Ou les féministes fantasment sur un adage d’un autre temps qui sert leur discours ?

J’ai un enfant en CE 2, son apprentissage des accords ne s’est pas fait sur ce principe. Je ne crois même pas avoir subi cette connerie (mais je l’ai entendue chez des personnes de la génération précédente, rarement très éduquées au passage).

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