Garçon ? Y'a un iel dans mon jeu!

Précisons au passage que la souffrance animale n’est pas l’apanage de l’abatage rituel religieux. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe avec les chasseurs dans nos campagnes, dans nos élevages, et dans nos abattoirs.

Oui, c’est un autre débat, je ne suis que de passage :grimacing:

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Oui quand il est question de l’abattage rituel ça sort les crocs, mais étonnamment la souffrance qui entoure toutes les autres pratiques bien de chez nous, (faudrait que je les traîne voir le gavage des canards par chez moi), là, c’est nos traditions donc ça va, ça compte pas. Le bien être animal à géométrie variable.

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Il y a même plus trivial : la production laitière par exemple.

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J’ai qu’une image qui me vient en tête à chaque fois dans ces débats :

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Oh bien évidemment, en réalité toute exploitation animale entraîne de la souffrance psychologique et physique vis à vis des animaux, il y aurait tellement à dire ne serait-ce que sur l’élevage et pas forcément d’animaux prévus pour l’abattoir comme les chevaux de course par exemple… (Et encore, exemple pas terrible puisque certains y finissent).

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Au RN, c’est bien clair. Chez L214 non, par exemple. Et puis, on tombe rapidement dans le whataboutisme. Oui, les lapins sont très mal traités parce qu’ils ne gueulent pas, par exemple. Et donc ça serait bien de réduire leur souffrances. Mais ça ne justifie toujours pas d’autoriser l’abattage rituel.

Ceci dit, cet abattage n’a rien à craindre puisqu’il est plus économique…

Ah mais moi je pense qu’on devrait tendre vers une société qui à terme ne consommera plus de produits d’origine animale, mais des dérivés, le steak végétarien est véritablement bluffant aujourd’hui. Donc tu prêches un convaincu.

Cependant, là ou ça me gêne, c’est que la plupart du temps dès lors qu’il est question de sévices envers les animaux, on vise in fine certaines religions (mais en fait essentiellement l’Islam). Il y a comme un pattern.

La cohérence voudrait qu’on condamne tout, ou alors on assume de s’engoncer dans une technique surutilisée par un camp, qui par ailleurs défend les chasseurs, le foie gras et autre, au prétexte que ce sont des « traditions » et délaisse le bien être animal, dès lors qu’il en est question.

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La cohérence voudrait qu’on s’attaque en priorité à ce qui fait le plus de dégâts. Au pif je dirais l’élevage intensif. C’est du camp de concentration pour animaux et le résultat est dégueulasse. L’abattoir c’est horrible et sanglant, mais c’est au plus quelques heures, en pratique beaucoup moins. Le transport, ce sont des heures dans des conditions délirantes et l’élevage intensif, c’est la torture toute la vie.

Après, rien ne justifie l’abattage rituel en termes gustatifs, par exemple. Du point de vue du consommateur, ça n’a aucune valeur ajoutée (contrairement au foie gras, par exemple) excepté le délire religieux. Donc encore une fois, ça serait une cible évidente s’il n’y avait une compétition d’hypocrisie au tour de ça (j’attaque parce que je n’aime pas les arabes ou je défends par ce que je veux pas donne raison aux racistes, pour caricaturer).

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Donc il n’est jamais question de bien être animal finalement, mais juste de les tuer un peu mieux, donc, on ne tombera jamais d’accord. Et je maintiens, l’abattage rituel n’a pas plus de raison d’exister que le gavage.

C’est sur que si tu lis pas ce que j’écris… Je ne sais pas ce qui se passera à long terme pour la condition animale. J’espère que ça s’améliorera progressivement, ce qui est à mon avis la seule solution. Et oui, ça passe notamment par tuer mieux, par élever mieux, par essayer de produire certaines choses comme le lait ou les œufs dans de meilleures conditions et en laissant vivre les animaux plus longtemps. Et si à terme on arrive à s’en passer, ça sera très bien. Évidemment, il n’y aura plus d’animaux de ferme, adieu veaux vaches et cochons, mais tant mieux pour eux.

Impératif religieux contre gourmandise, c’est sur que pour les canards, l’un est préférable à l’autre. Pour les papilles, c’est l’inverse.

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T’as pas de palais, c’est tout.

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Et pas de palais, pas de palais…:crocodile:

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C’est une (sorte de) double négation ? Ça voudrait dire qu’il n’a que des beaux ? :thinking:

J’aime beaucoup cette formulation. Je rajouterai qu’à titre personnel je n’ai toujours pas compris ce qu’était l’identité de genre.
À ce qui paraît je suis un mâle cisgenre, mais en dehors de ma condition biologique (j’ai un zizi quoi) je ne le sens pas homme, je me sens humain.

Je trouve des termes comme acteurice complètement contre productif, car sous couvert d’inclusion, il genrise. C’est a dire qu’il renvoie tout un chacun sur une échelle dont homme et femme seraient le extrêmes.
Alors que le sexe ou le genre sont très peu intéressant pour classer les gens. L’empathie, la tendance à diriger, la manière de décider sur la raison ou l’émotion,… plein de choses bien plus utile qu’une notion home- ferme totalement floue dans sa définition.

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L’identité sociale qui est acquise traditionnellement à la naissance en fonction de ton appareil génital, tu dois donc te conformer aux comportements qui sont attendus, et ça va passer par un apprentissage tout au long de ta vie à « être un vrai homme », ou « être une bonne femme ».

Tu peux te sentir personnellement « humain », il n’empêche que si tu es assigné homme, alors tu disposes des avantages et des désavantages sociaux propres à cette condition sociale. Et on va pas se mentir en tant qu’homme, dans la société actuelle, il y en a peu des désavantages.

Bien évidemment viennent s’ajouter ensuite tes autres particularités, ta couleur de peau par exemple etc… Qu’on le veuille ou non, cette identité va conditionner une partie de ta vie sans que tu aies beaucoup d’emprise sur cet aspect très normatif. Et certain•es subissent plus que d’autres cet état de fait, notamment lorsque qu’ils et elles sortent de cette norme,et/ ou la contestent.

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Une invention farfelue de Judith Butler, une philosophe très contestable.

À ne pas confondre avec le genre comme concept de socio, très bien documenté et incontestable, du genre « le rose c’est pour les filles ».

Comme le dit @BierrePourdieu, les caractères sexuels apparents (ton sexe biologique, en général, sauf cas très particuliers et rares), fait que tu vas être élevé en accord avec certains stéréotypes de genre, plus ou moins appuyés en fonction de ton environnement familial. Certains parents pètent un plomb si un garçon joue avec une poupée (par exemple), mais c’est heureusement de moins en moins le cas.

Certaines personnes n’aiment pas les stéréotypes associées à leur sexe et soit n’ont pas du tout envie de se conformer à ces stéréotypes, soit ont envie de se conformer aux stéréotypes associés à l’autre sexe, soit toutes sortes de combinaisons.

Chez certaines personnes, c’est le corps lui-même qui est refusé, on tombe dans la dysphorie de genre.

Le truc fun dans les délires de Butler, c’est l’invention d’une identité de genre qui serait une propriété intrinsèque de la personne. Ça n’a aucun sens et ça conduit à des impasses logiques du genre « qu’est qu’une femme : c’est une personne qui se sent femme ». « qu’est-ce que se sentir femme : c’est être une femme ».

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ouais, enfin en 2002 dans l’attaque des clones, Lucas a bien mis des bombes soniques dans l’espace …

Justement, c’est une arme exceptionnelle car inattendue et c’est crédible si tu considère que tout le système (dont l’air ou n’importe milieu de propagation souhaité) est confiné dans la bombe avant son déclenchement !

Après ne me demandez pas comment ça marche, c’est juste pour être de mauvaise foi. (mais finalement, je trouve ça très crédible :stuck_out_tongue:)