Mes connaissances dans la langue de Göri… Goëthe se limite à quelques notions tirées de Dschinghis Khan, Rammstein et de la 7ème compagnie.
Autant dire que je suis parfaitement bilingue
Mes connaissances dans la langue de Göri… Goëthe se limite à quelques notions tirées de Dschinghis Khan, Rammstein et de la 7ème compagnie.
Autant dire que je suis parfaitement bilingue
Mais oui !! Premier cours du premier jour
Après j’ai combiné avec Grec jusqu’à tomber sur un prof complètement maboul en seconde qui nous donnait un travail de ouf pour une option…
Ah ah ah ah ah.
J’étais de l’année du premier bac S, L, ES and co. Bon, j’avais redoublé, donc je fus du deuxième millésime.
C’est assez fun de voir que peu importe la région, à l’époque c’était le même discours tenu à nos parents : « l’Allemand c’est la vie, ça servira tellement dans le futur professionnel de votre enfant » avec le combo « il faut faire S parce que sinon votre enfant aura un sous métier. Ingénieur sinon rien »…
Et assez fun de voir que ça nous a tous servi
J’ai fait S et je suis éducateur de jeunes enfants.
Mais à la base, j’aurais pu me diriger vers des plus longues études et de la recherche, j’hésitais entre ça ou un métier tourné vers l’humain.
Bref, y’a jamais rien de « vital » ou « obligatoire » pour s’orienter, c’est clair.
Pour ma part, c’était la famille Waldmann.
1ère leçon :
Nous, on parlait du mur de Berlin, de la BRD et de la DDR. Il me semble qu’il y avait même eu une excursion de la famille en DDR.
Je ne me suis jamais servi de l’Allemand, sauf depuis que je connais mon épouse : une partie de ma belle famille réside à Munich.
De notre temps il y avait tout de même une voie royale, comme on disait.
Dans mon lycée, y faisaient même pas semblant en plus : je suis passé de Seconde 19 (punaise on était nombreux !) à Première S1 (allemand seconde langue, latin et grec pour quelques uns) et clairement on était la crême du top de l’élite, un tout petit poil devant ceux de la Première S2 (allemand première langue, latin et plus de grec).
Malheureusement, et là c’est le drame, la quasi totalité de ma Première S1 est devenue la TC2
Quant à la Première S2, ces #@%!!, ils sont devenus… voilà, vous avez compris.
Moi je voulais faire A1 (Lettres et maths) et ma prof d’allemand (on y revient) me l’a très explicitement déconseillé en me disant qu’en allant en S j’aurai le choix des filières et surtout les meilleurs camarades.
Résultat, j’étais loin d’être le seul, sauf qu’il aurait fallu le dire à notre prof de maths qui s’est évertué à faire de nous de parfaits futurs petits Maths Sup’
Et au final on est bien entendu une majorité à avoir continué dans les lettres ou les sciences humaines
Heureusement, je crois que tout cela a changé depuis.
Bon faut dire c’était il y a, euh, quelques temps…
(Ironie de cette histoire de classement des classes, les meilleurs résultats au bac pour mon lycée cette année ont été obtenus par une élève de… TC5.)
mouaif… mon 16a choisissant sa terminale : non, faut pas que tu gardes l’option NSI, faut que tu gardes math et physique, tu pourras faire ce que tu veux ensuite… (il n’a pas écouté ses profs, il préfère faire ce qu’il veut tout de suite !)
Sinon, moi aussi c’était la ‹ voie royale › : allemand LV1, latin, 1ere S… pour au final bosser comme educ spé avec un diplôme de psy, passer le concours d’instit en parallèle mais bifurquer dans l’informatique en étant embauché comme dev en présentant mon site web perso à mon 1er entretien
Quand j’étais en CM2, un dilemme a tiraillé mes parents : faut-il que notre fils fasse Allemand pour qu’il se retrouve dans les meilleures classes, ou Espagnol pour que ça lui serve beaucoup plus vu qu’un continent entier le parle (hors Brésil et Canada. 25% des Etats-uniens parlent espagnol à leur domicile).
Quand ils sont venus me poser la question, j’ai répondu qu’il n’y avait pas de choix : jamais je ne parlerai Allemand.
J’ai toujours été « fasciné » par la 2e guerre mondiale.
Je passais des heures à jouer aux petits soldats ; mes 1ers jeux de société c’est Amirauté et Ambush !
que j’ai du acheter vers 12-13 ans.
Parler Allemand ? Quelle blague !
c’est clair. Quand on a traversé les amériques pendant un an, c’est ma 13a (à l’époque) qui devait faire notre interprète. J’étais pas dans la mouise avec mon anglais pourri et le leur quasi inexistant…
Je suis allé au Mexique et j’étais content de pouvoir baragouiner un peu avec eux !
Remarquez qu’à une époque, en Amérique, surtout du Sud, on pouvait bien parler allemand hein…
Toi aussi, tu as un grand-papa argentin ?
Moi il me reste was ist das : petite fenêtre carreau cassé !!!
Ah l’allemand…
Moi aussi je suis de l’époque « votre enfant doit faire allemand, votre enfant doit faire bac scientifique, blablabla ».
Sauf que moi j’étais nulle au bahut.
Alors option des fainéants : j’ai fait anglais/espagnol.
Plus tard j’ai même eu interdiction par mes profs de faire du latin.
"Non non, votre fille est déjà trop nulle en anglais, elle doit aller en anglais renforcé et pas en latin.
Puis bon, la voie scientifique, elle a finit en voie économique.
De toute façon je m’en foutais des langues parce que moi je ne voulais pas quitter la région parisienne.
Sauf que pendant mes études supérieures (ouais, je me demande encore ce qu’elles ont de supérieures, mais bon…) j’ai rencontré un de ces intello qui avait fait allemand en première langue vivante et bac scientifique.
J’en suis tombée amoureuse et de fil en aiguille pour faire court (oui, la fameuse aiguille de la botte de foin) je me suis retrouvée en Allemagne avec mon anglais/espagnol.
Ah ça tient. On m’aurait dit il y a 30 ans que j’irai habiter en Allemagne.
Et que je reviendrai deux fois en région parisienne mais repartirai deux fois en Allemagne.
Ben j’aurais clairement répondu « elle est bien bonne ta blague, mais revient au premier avril ».
Mais si par dessus le marché on m’avait dit qu’avec mon anglais/espagnol je finirai par aller enseigner dans un collège allemand, soit je me serai pissé dessus de rire, soit j’aurai conseillé l’asile psychiatrique à mon interlocuteur.
Et tout cela sans compter mon diplôme d’école de commerce, qui ne m’aura servi à rien d’autre qu’à rencontrer mon mari.
Alors franchement pas évident des conseiller mes fistons sur leurs études supérieures…
Cadeau, une petite vidéo incontournable pour les amoureux de la langue de Goethe…
Donc ton mari a la double nationalité anglaise et espagnole et parle allemand et latin ? Punaise.
Mais pour plus de facilité, ils ne communiquent l’un l’autre que par écrit, en grec.
Jamais fait Allemand durant mes études et voilà qu’à 30 ans je me suis retrouvé a bosser là-bas dans la magnifique ville de Heidelberg.
J’y suis resté 4 ans et j’ai vraiment adoré cette période de ma vie.
7 ans après avoir quitté l’Allemagne mon niveau d’allemand c’est effondré xD
J’aimerais bien apprendre l’allemand perso. Vous auriez des ressources « autour du jeu » qui puissent m’y aider?
Genre une chaîne youtube ou de sites d’articles qui soient facilement compréhensibles pour quelqu’un qui a eu 17 au bac, càd qui ne comprend pas un mot à l’oral ?
Au départ, j’étais nul en allemand. Mais quand mes cousins de Karlsruhe m’ont appris que « Carcassonne » se disait « Carcassonne », j’ai cru que je n’étais pas loin d’être bilingue. Du coup j’ai continué l’enquête « autour du jeu ». Et là j’ai appris que « Catan » se disait « Catane », et j’ai finalement saisi qu’il y avait un twist. Sans parler de la confusion sur les boîtes de jeu françaises en fonction des éditions ou de la possibilité d’écrire « Katäne » outre-Rhin. Bref… j’ai laissé tombé et je suis resté nul en allemand.
(Après, « Cluedo » se dit presque « Cluedo », donc bon…)