Petit retour des quelques jeux pratiqués dernièrement :
Dune : Imperium en solo, avec Ix et Immortalité. Niveau vétéran (normal). Je suis Yuna Moritani, contre Leto et Glossu Rabban, autant dire Laurel & Hardy. Laurel adopte très vite une posture agressive, acquiert en un tour de main ses deux Cuirassés, et challenge les premiers conflits, en en gagnant plusieurs. Hardy, lui, à rebours de sa réputation de simplet bourrin, hésite, va un coup chez les Fremens, puis le BG. Il engage quelques troupes mais sans conviction, puis avance franchement chez les odieux Tleilaxus.
Pour ma part, tirant pleinement parti de mon pouvoir de personnage, je vais sucer du solari partout où c’est possible, je recrute mon maitre d’arme au deuxième ou troisième round, je gagne quelques conflits sans trop investir de troupes, et j’utilise ma fortune en bon père (mère) de famille, tout en investissant beaucoup dans le commerce interstellaire et les différentes factions.
Tout s’accélère avec les conflits tier 3 et les grosses récompenses en PV. Leto arrive proche des 10 pts, mais en emportant le conflit plus quelques jetons d’alliance, je finis à 13, lui à 10, et le pauvre Rabban en dernier à 7. Victoire ! J’ai quand même été aidé par le fait que Leto s’est épuisé dans des conflits moins intéressants, et Rabban à faire la girouette. C’était une partie assez bizarre. Mais c’est toujours aussi plaisant, un des jeux dont je n’éprouve aucune lassitude ou sentiment de redondance. Il trône tout en haut de ma ludothèque, et je ne regrette pas l’investissement.
Aujourd’hui en association j’ai testé pour la première fois des jeux plus « légers » :
Sans y jouer, j’ai vu des amis terminer leur partie de Nimalia de chez LBDJ, ça a l’air bien sympa, un genre de Sprawlopolis mais en compétitif, avec des objectifs qui scorent à plusieurs manches. Puis on a pu entamer une partie de :
Trio, un petit jeu de memory, où il faut réaliser des brelans en appelant les plus petites ou plus grandes cartes dans les mains des adversaires (on peut s’appeler aussi soi-même), et un pool de cartes communes au centre qui sont cachées. Du coup, il faut essayer de se souvenir des cartes des adversaires et celles au centre, tout en actualisant ses renseignements quand les trios se constituent et que du coup la plus petite/grande carte des joueurs change.
Un jeu plaisant, pas celui qui j’achèterais (ou offrirait, même) mais à jouer à l’occasion, c’est assez fun. Et ça fait travailler la mémoire. On a ensuite, sur ma suggestion, embrayé sur
Kites, depuis le temps que je voulais l’essayer. C’est fun, stressant mais dans le bon sens, un juste milieu entre décision et urgence. Là aussi, pas forcément le jeu que j’achèterais mais à jouer et faire jouer, ça peut être sympa. En tout cas à découvrir. Et encore, on a joué sans les turbulences.
On a terminé sur Evergreen. Joli matos, mais un peu galère à manipuler, tous ces petits pions (je ne suis pourtant pas spécialement maladroit). Assez peu d’interaction, malheureusement, hormis le choix de la dernière carte par le dernier joueur, qui peut décider s’il va enrichir ou pourrir une région donnée.
Le ratio entre choix des cartes, actions de base et actions spéciales qui deviennent plus puissantes (mais il faudra faire des choix) est cool, ainsi que la « vision » dans l’espace nécessaire pour qu’un maximum d’arbres soient baignés par le soleil. Je termine à 157 pts, pas loin derrière le gagnant.
Une découverte sympa, mais à la fin j’avais le sentiment (peut-être faux) qu’on en ferait vite le tour, vu qu’en plus l’interaction est très très froide. On plante ses arbres, on les expose au soleil tout en constituant la plus grand forêt possible pour récolter des points. Je me demande si les parties ne deviennent pas vite répétitives.
Comment j’ai pu oublier celui-ci ! Entre Evergreen et Kites s’est glissé le fameux Turing Machine. Probablement celui que j’ai préféré cet après-midi. Quel objet étrange, les premiers pas sont hésitants, puis on pige vite la logique de soumettre son code à cette machine en carton pour aboutir le plus rapidement possible à la réponse. On a fait que le premier niveau, mais j’ai très envie de continuer, c’est exactement mon type de came.