Je proteste, mon message à moi n’était pas hors sujet
En es tu sûr ?
Ici tu sembles avoir trouvé ta réponse
On peut aussi faire confiance à la communauté intellectuelle internationale, aux instances juridiques internationales, aux spécialistes qui traitent de ces questions … Le consensus est simple : le massacre des natives americans et des populations autochtones américaines (Amerique du Nord et du Sud confondues) ne relève pas du crime de génocide. L’extermination des juifs d’Europe pendant la Seconde Guerre Mondiale : si. Et ça n’a rien à voir avec vainqueur/vaincu/allié ou que sais-je encore … à moins de considérer qu’une ombre plane sur nos têtes et qu’elle contrôle les esprits et impose sa doxa.
Je comprends vraiment pas le titre, ni le qualificatif de « tas de purin » pour qualifier cette discussion.
Je suis loin d’être d’accord avec tout le monde, j’ai lu des choses qui font bondir l’ancien prof histoire que je suis mais tout le monde est resté cordial, la discussion n’a pas dérapé et je n’ai rien lu de scandaleux…
Oh tout de même… Il y a eu des comparaisons très très douteuses
Oui c’est ça qui m’a fait bondir
En fait cela à surtout à voir avec la définition de ce qu’est un génocide.
Le terme « génocide » (du grec genos, « race », et du latin cide, « tuer ») désigne l’extermination physique, intentionnelle, systématique et préméditée d’un groupe humain ou d’une partie d’un groupe en raison de ses origines.
Les persécuteurs ciblent la dimension communautaire du groupe (nationalité, ethnie, race, religion), qui fait souvent l’objet d’une construction fantasmatique : c’est d’abord la dimension communautaire qui motive le crime, et non les actes ou activités de ce groupe (engagement politique, action culturelle, activité socioéconomique…). Le groupe visé fait l’objet d’une biologisation raciale qui justifie la nature définitive de l’entreprise de destruction. Celle-ci procède d’une volonté d’éradication complète mise en œuvre par un plan concerté. Elle passe par l’effacement des traces matérielles pendant et après le crime (négationnisme).
Le terme « génocide » a été créé en 1944 par Raphaël Lemkin (1900-1959), un réfugié juif d’origine polonaise, professeur de droit international aux États-Unis. Antérieurement marqué par les violences de masse en Arménie, Lemkin entendait forger un nouveau mot pour rendre compte de l’ampleur et de la nature des crimes nazis. Le terme n’est pas encore utilisé au procès de Nuremberg (1945-1946). Il entre par la suite dans le vocabulaire du droit international, avec l’approbation par l’Assemblée générale des Nations unies du texte de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (9 décembre 1948). Il est aujourd’hui défini par l’article 6 du statut de la Cour pénale internationale.
Seuls trois sont reconnus par l’ONU : le génocide des Arméniens commis par l’Empire ottoman, en 1915-1916 ; le génocide des Juifs commis par les nazis, de 1941 à 1945 ; le génocide des Tutsis commis par le pouvoir hutu, au Rwanda, en 1994.
MAIS
L’Allemagne reconnaît les violences menées contre les Hereros et les Namas en Afrique du Sud-Ouest (1904-1905). Le massacre des Tsiganes fait débat entre les historiens, en raison du caractère non systématique des violences subies. Le massacre des Cambodgiens (1975-1979) est également discuté, l’objectif des Khmers rouges ayant été de régénérer leur peuple et non de le détruire (près de 2 millions de morts).
La définition juridique du génocide suscite débats et controverses, notamment autour de la question de son élargissement. Des historiens défendent le principe de la prise en compte de certains massacres, ou mortalités de masse, qui permettrait d’éviter une forme de banalisation (massacres des Indiens d’Amérique, par exemple).
Une typologie des violences de masse existe par ailleurs, au-delà du génocide, permettant des nuances d’approches : ethnocide (éradication culturelle d’un groupe sans qu’il n’y ait nécessairement massacre de masse), épuration ethnique (éradication d’un territoire), politicide (massacre d’un groupe pour raisons politiques).
SOURCE : Fiche notion sur le génocide, réseau Canopé (dépendant du Ministère de l’Education Nationale).
Le titre, c’est de l’humour.
Le qualificatif de tas de purin c’est l’expérience qui parle je pense ^^
Pour le coup et après une petite réflexion (j’ai hésité car je ne voulais pas te vexer mais après je me suis dis que tu serais assez intelligent pour dissocier) permet moi de te dire en toute décontraction que le titre est nul et surtout je vois pas l’intérêt de faire une tentative d’humour alors que pour le coup ca parlais tranquillement et sérieusement.
Car pour moi ce genre de titre va décrédibiliser toute discussion, ses intervenants et permettre justement que ca deviennent un « tas de purin ».
Apres je reconnais que peut être ce genre de sujet n’a pas sa place sur un forum et même que ca doit être assez casse gueule pour les modos mais dans ces cas la je préfère une interdiction pure et simple avec tronçonnage et effacement des propos et le tout expliqué.
Moi l’histoire avec un grand H m’intéresse et je suis curieux et souvent mes points de vue du départ évoluent au grès de ce que j’apprend.
Et franchement j’étais curieux de savoir pk ce que les Americains ont fait aux peuples Indiens ne peut pas être considères comme un génocide ? alors que pas mal de choses y font penser.
Ça me fait penser : des défenseurs de Pétain utilisent comme argument qu’il n’a pas été condamné pour génocide (ou crime contre l’humanité ?) lors de son procès, donc c’est qu’il n’est pas tant responsable de la shoah.
Alors que c’est juste que les concepts n’existaient (ou n’étaient pas encore définis pénalement) pas lors du procès, donc difficile de condamner pour ça…
Je pense surtout que ça traduit un sujet « fumant » qui peut sentir le roussi et qu’un point Godwin peut vite être décerné.
atteint, pas décerné.
Le point Godwin, c’est comme le point de non retour.
L’humour peut aussi simplement servir à rendre plus léger un sujet qui était déjà bien lourd de par sa nature.
Faut pas non plus prendre tout premier degré. Aucune volonté de décrédibiliser qui que ce soit. Merci de ne pas prêter aux autres des intentions qui n’existent et ne transparaissent absolument pas.
C’est épuisant de voir le mal partout.
Tu vois pourquoi j’ai hésité a dire ce que je pensais ? A quel moment je dis que tu as fait un tel titre pour décrédibiliser la conversations ou les intervenants ? Je ne vois pas le mal partout tu sais
Pourquoi tout vouloir traiter par l’humour ?, il y a rien a rendre léger la dedans, nous discutons a priori sans haine, ni insulte
Un message a été fusionné à un sujet existant : Dialogue de cons (c’est pas moi c’est lui)
Toujours difficile d’interpréter les propos par écrit.
Pas de haine effectivement dans les échanges mais le sujet reste lourd de base et je ne pense pas que ce soit totalement stupide de vouloir le rendre un poil plus léger. Mais je comprends néanmoins ton point de vue.
Et au fond, le titre, c’est comme l’Histoire, on peut le réécrire selon sa sensibilité.
Ben oui le titre va décrédibiliser la discutions, mais je ne dis pas que tu le fait exprès dans ce but.
Je suis d’accord que par écrit certaines nuances sont difficiles a percevoir
J’ai changé le titre pour quelque chose de plus neutre. Vous pouvez toujours revenir à l’ancien si vous préférez
D’où ma remarque (je me cite) :
"Si on va dans ce sens (je précise : en amalgamant massacre de populations, crimes de masse …), on banalise et le terme de Génocide et celui d’apologie et du coup, on ne saisit plus les particularités et spécificités des « événements » et on risque le relativisme"
Pour caractériser un génocide, des termes comme : systématique, systémique, intentionalité, extinction totale (quand je dis totale, il s’agit même d’effacer jusqu’à la mémoire
en ce qui concerne le génocide du peuple juif perpétré par les nazis => par exemple, on détruit des cimetières, les matzevah, les livres), organisation, groupe ethnique homogène, implication étatique (…) sont capitaux. D’où la nécessité de distinguer juridiquement : crimes de masse, crime contre l’humanité, massacres, crimes de guerre, ethnocide … Sinon on ne comprend plus rien et on passe à côté de ce qui a été à l’oeuvre.
Par ailleurs, la concurrence mémorielle m’insupporte (cela nous amène à des considérations "qualitatives, quantitatives … qui n’ont pas lieu d’être). Et peut malheureusement nous amener vers le relativisme et l’incompréhension.
Très bien pour le titre : question très pertinente
Du coup pour lancer la chose, ce qu’il s’est passé en Amérique du Nord tu le classerais comment ?