Incidence du Coronavirus et discussions

Comme dans d’autres boulots :confused:
C’est pire car le « service fourni » y’est vital.
Mais je ne pense pas que les conditions de travail s’y dégradent plus vite que dans tous les autres secteurs.

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Je confirme qu’on voit ça tout le temps. Mais genre, plusieurs fois par semaine.
Fun fact: 50% des médicaments prescrits ne sont pas consommés.

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Bon point. Tu as raison.

* Toutes choses égales par ailleurs :wink:

Dans une logique assurantielle, effectivement, tu pourrais avoir une prime en fonction de l’âge (voir d’autre critères de comorbidités). C’est possible qu’en dessous de 50 ans elle soit proche de 0 et donc par simplicité on peut la mettre à exactement 0.

Oui je suis d’accord, c’est le cas dans beaucoup de secteurs. Et c’est d’autant plus visible aujourd’hui à l’hôpital. Après j’ai du mal à mettre au même niveau ce qui se passe dans mon boulot et ce que j’ai pu voir les dernières fois que j’ai été aux urgences.
Mais de toute façon, faire une hiérarchie des dégradations de conditions de travail n’avancera à rien, il faut juste se battre pour que cette spirale s’arrête, pour tout le monde.

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Ce n’est pas mon domaine donc je dirai n’importe quoi sur la partie « prise de traitement ».
Mais est ce que c’est juste une question de volonté ?

Par exemple, un obèse peut avoir plein de causes possible à son obésité et pas toutes maitrisables facilement.
Nous pourrions simplement dire « il a qu’à moins manger » et le taxer (comme les assurances de prêt)…
Pour autant ce n’est pas forcément juste une question de volonté (génétique, maladie, manque de sucre…) et dans ce cas ce ne serait pas moral de le taxer.

La vaccination (hors contre-indication médicale ou très grosse phobie de la seringue), c’est juste un peu de volonté.

Je pense que la compétition n’est pas nécessaire.

Mais clairement le turn-over des personnels s’accentue de manière inquiétante à l’hôpital public.
Il faut composer avec le fait que la qualité empêchée (c’est à dire la conscience qu’on pourrait faire mieux et que l’organisation ne le permet pas) est un facteur de stress reconnu et de souffrance au travail dans tout milieu.
Mais fatalement, quand ce manque de « performance » se traduit par un défaut de soin et des conséquences concrètes, ça peut être plus dur à vivre que dans d’autres milieux.

C’est pour ça que, par exemple, le concept de « burn-out » a été inventé pour qualifier la souffrance des soignants, historiquement.

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Je ne suis pas d’accord avec ce pass, mais je reste conscient qu’on est loin d’être une dictature, on est même le pays le plus libre et le plus aidé du monde. Même si la situation se dégrade petit à petit, car nous prenons exemple sur justement certains pays à la limite de la dictature (pas de source, mon ressenti).

Oui, je sais, je suis complètement injuste en disant ça, mais pas plus injuste que les propos de certains (je ne parle pas forcément d’ici sur le thread, hein)

Alors, nous faisons quand même partie de l’union européenne, future Europe unie et qui a beaucoup de relations quand il s’agit de prendre position pour des sujets géo-stratégique et peut faire pencher la balance, donc, si on voulait on pourrait. (je parle des gouvernements pas de nous pauvres clampins, car là c’est clair que nous n’avons pas beaucoup de pouvoir tant les avis sont divisés)

Je crois que tu n’as absolument rien compris de la position que je défends sur ce sujet…

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Et même chez @lebesgue21 « contre » qui je m’oppose sur sa position avait justement exclu cet élément…

A partir du moment où tu lies un comportement à une différence de prise en charge ou de cotisation, non seulement ça flingue le principe même de la Sécu, mais surtout ça ouvre la porte à tous les possibles.
Le séropositif aurait pu faire plus attention, le dépressif aurait pu se bouger plus tôt, le cardiaque aurait pu faire du sport, le blessé aurait pu faire moins de sport…

Le rêve pour les compagnies d’assurance, l’enfer pour les autres. Et je suis sûr qu’on arrivera toujours a trouver un comportement « à risques » chez n’importe qui, et à débattre sans fin sur « oui mais la vaccination c’est pas pareil que ma pratique du deltaplane, etc… ».

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Bof ils disent que le vaccin confère une immunité :sur ce point je ne suis pas convaincu (90% de vaccinés et 2 millions de cas par semaine on a vu mieux)

Je rappelle d’ailleurs pour l’instant que ma position est loin d’être figée et c’est pourquoi j’apprécie vos arguments à tous qui feront probablement évoluer mon opinion :wink:

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Une immunité aux formes graves.

Comme le vaccin contre la tuberculose (le BCG), par exemple.

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Dans la pratique si tu fais du deltaplane tu as déjà plein de surprimes. Les sport aériens sont exclus des assurances de prêt par exemple (ou alors ont un coût prohibitif) :wink: Je suppose que ça doit aussi être le cas pour les assurances invalidité.

En effet je ne maitrise absolument pas le choix de ne pas se faire traiter.
Tu peux expliquer stp ?
Ma position est juste de différencier les cas où les personnes peuvent agir facilement (se faire vacciner), et les autres où nous leurs en demanderions trop.

Si je reprends le « Fun fact: 50% des médicaments prescrits ne sont pas consommés. » de @zythum , j’imagine qu’il y a beaucoup de causes.
J’e ne pense pas que les patients fassent çà pour passer le temps.

Exactement.
Moi quand j’ai trop de boulot, bah mon code reste bugué un peu plus longtemps.
Quand l’infirmière a trop de boulot, elle voit une mamie qui pleure parce qu’elle souffre et qu’elle n’a pas le temps de s’occuper d’elle pour la soulager.

C’est à mon avis bien plus dur à vivre, surtout quand cette situation exceptionnelle devient la norme.

Non. Les causes sont multiples, les grandes catégories : effets secondaires pénibles, mauvaise perception d’un risque lointain ou « invisible » (typiquement l’hypertension qui te fait prendre des médicaments relous, aux effets sexuels, diurétiques… alors que tu te sens pas malade), refus de se considérer malade, refus des contraintes (prendre un traitement chaque jour, éventuellement devoir s’afficher comme malade devant d’autres avec la blessure narcissique que ça implique…), déni (pour tout un tas de raisons…), simple mauvaise compréhension, peur des traitements et de la médecine…

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Je pense que tu as plusieurs phénomènes :

  • l’oubli, en particulier chez les personnes agées, mais pas que.
  • la lassitude

Quand tu enchaines les traitements sans noter d’effets positif, et que les effets secondaires se multiplient, tu as une forme de lassitude qui se crée. A la fois sur la prise de médicaments, mais également sur le fait d’aller se faire soigner (« Encore un spécialiste de plus, j’en peux plus j’en ai marre, tant pis ».)

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Dans le diabète par exemple type 2, tu peux soit perdre du poids pour arriver complètement à t’en débarrasser (je peux en parler) soit prendre des médicaments tous les jours, tester ta glycémie disons au minimum une fois par semaine si tu es bien suivi.
Et pourtant les patients ont du mal à tenir dans le temps, on ne peut pas dire qu’ils abandonnent pour une pression extérieure, mais principalement par lassitude ou parce qu’ils « savent mieux que le médecin ».

Si tu penses qu’on doit faire payer la réa à un non vacciné parce que c’est un choix, est ce que tu penses qu’il faut faire payer son amputation à un diabétique qui n’aurait pas suivi sérieusement son traitement?
Est ce que c’est trop demander à quelqu’un de prendre ses cachets qui lui sauveront la vie?

Et tout le monde sait ici que je ne suis pas contre sur le principe la vaccination obligatoire (en pratique j’ai du mal à voir mais bon c’est un autre débat).

Cela reste insuffisant selon moi sur du long terme. Dans l’urgence pour passer la crise OK mais sur du long terme je ne me vois pas être vaccinné tous les 4 mois