Intelligence artificielle et jeu de société

Un con pro IA restera avant tout un con…vu ce que tu décris (j’ai pas vu la vidéo) c’est surtout un con, pas un pro IA…

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Globalement je trouve que le pro-IA a l’avantage de savoir de quoi il parle (les IA personnalisées, le travail pré et post IA, etc.) et d’être assez clair sur ce qu’il pense de gens dont la production contient des escroqueries typiques de l’art contemporain. Parce que Damien Hirst, c’est très intéressant par certains aspects mais c’est aussi du gros foutage de gueule. Un des points cruciaux de l’échange est aussi le rappel qu’historiquement (et aujourd’hui avec Hirst par exemple), l’art n’était pas produit in fine par l’artiste lui-même mais par son équipe. Vasarely donnait des « concepts » avait son atelier comme De Vinci avant lui, pareil pour Hirst. Et donc finalement, le prompt, ce n’est pas si différent. Malheureusement, le pro-IA est aussi super arrogant et ça dessert énormément son discours.

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Sans compter que le job alimentaire d’un peintre à la Renaissance c’est quand même de la commande :face_with_hand_over_mouth: J’en ai bouffé du musée pour vous dire que pour certains portraits l’artiste n’a ni fait montre de créativité, ni d’une inspiration particulière et encore moins d’une mise en scène de Fifou…tenez mettez vous là à côté de la corbeille de fruits… Paraît même que la corbeille de fruits c’est du post traitement dès fois… :scream:

Ça et le fait que ses exemples n’illustrent en général pas bien son propos. Par exemple il compare les règles d’écriture musicale (la fugue en l’occurrence) aux contraintes/limitation de l’outil IA. Sauf qu’un compositeur qui respecte ces règles a toute latitude de création à l’intérieur de ces règles, et peut choisir exactement où sa création ira. Là où l’IA a encore une très grosse part d’aléatoire, de hasard dans son résultat, même si son modèle a été entraîné pour donner un résultat précis. Sans dire si l’un est plus de l’art que l’autre, je ne vois pas comment cet exemple appuie son propos. Ce n’est pas comparable.

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Un article du Monde (payant, désolé) sur le sujet. Il aborde très peu les conséquences économiques, mais creuse un peu les réflexions sur les limites de l’art. Et donne une tripotée d’exemples d’usages de l’IA dans ce domaine.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/03/15/l-ia-menace-reelle-ou-fantasmee-pour-les-artistes_6581226_3232.html

Ce qui est dommage c’est que cette part d’aléatoire (que ce soit par le ‹ bruit › sur lequel est dessiné le reste ou simplement le ‹ seed › qui va déplacer le curseur dans l’espace latent) qui va permettre à l’IA cette part de ‹ créativité ›, puisque sans ça, un même prompt aura toujours le même résultat.
Quelque part on oppose cet aléatoire à une créativité, alors que c’est bien cet aléatoire qui le permet pour l’IA (probablement moins pour l’artiste).

C’est toujours le cas pour les grandes structures, et les mise en scène dans les expo etc…

Ce qui de mon point de vue rend difficile de mettre sur le même plan une œuvre sans IA et une réalisation avec génération IA seule (sans retouche j’entends).

Sans IA, créativité et intention sont les deux du fait de l’artiste. Avec IA générative, l’intention est toujours avec l’artiste, mais la créativité est en partie maîtrisée (côté artiste) et en partie aléatoire (côté IA).

Alors bien sûr il peut y avoir plus ou moins d’aléatoire dans la créativité humaine, mais il est toujours possible de retoucher à loisir pour coller au mieux à l’intention. Pareil sur une génération IA, l’artiste peur retoucher, mais la génération seule sera en général trop éloignée de l’intention impulsée par l’artiste. Et c’est en ça que pour moi la créativité aléatoire de l’IA générative seule ne s’apparente pas à de l’art.

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De base, ‹ sans retouche ›, je ne pense pas, effectivement, qu’il faille mettre sur le même plan les deux (pour les raisons que tu évoques justement). Après la question se pose pour la retouche par prompt successifs (ce qui marque une succession de choix humains pour atteindre un résultat proche d’une vision), mais c’est aller beaucoup plus loin que ce que je prône en tant que ‹ pro-IA › (à savoir qu’il peut etre un outil artistique pour un artiste, pas un artiste ‹ par défaut ›)

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Le souci de ce genre de raisonnement, c’est qu’il s’appuie sur une définition variable selon les temps et les époques. L’art n’est pas une donnée absolue mais une construction sociale. Et l’irruption de l’IA dans le champ des activités humaines modifie inévitablement cette définition.

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pour celui-là les règles ont aussi l’air d’avoir été écrites par une IA :smiley:

Tenez je remets une pièce dans la machine avec ce sujet fort intéressant, qui aborde notamment le coût humain de l’IA (qui n’est un mystère pour personne je pense) :

Bon à titre personnel, il prêchait déjà un convaincu, mais je trouve l’approche intéressante.

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Ah Casilli, le mec qui est tellement bon en stats qu’il fait réinventer le test du chi^2 en version fausse par son thésard :slight_smile: Je regarderai quand même, mais il faut se méfier de ce mec.

Ben surtout que c’est Blast!, un truc un brin militant politiquement de base. Donc très orienté.
(ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il n’y a pas de coût humain)

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Et c’est reparti :roll_eyes: tous les médias sont orientés, c’est juste que Blast! n’est pas aligné sur ton macronisme bon teint, voilà tout :+1:

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Tous les medias sont orientés mais tous les médias ne sont pas militants. (et c’est pas en sortant macron à toutes les sauces que tu vas me prouver que Blast! n’est pas militant)

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A tout prendre, je préfère un média un peu militant, on sait où ils se situent, je trouve même ça plutôt sain pour se faire un avis. Il y a pas mal de vidéos intéressantes sur Blast!, au-delà du côté militant.

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Après on peut lancer un débat alternatif sur, Blast est-il militant par essence ou par besoin puisque les médias grand public, appartenant à 5 personnes, font de moins en moins de journalisme ?
Et est ce que Cnews (par exemple) ne peut elle pas être également qualifié de militante, l’éditorialisme y ayant remplacé le journalisme ?

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Du coup j’ai écouté la vidéo. Au début c’est bizarre sur la définition de l’intelligence artificielle. Après c’est la partie coût humain (plutôt intéressant, faut que je voie l’article de libération qui est screenshoté trop rapidement). Après ca fait un amalgame chelou entre trump et l’IA comme si l’IA se résumait à Elon Musk. Et enfin c’est le bordel.

Il parle aussi beaucoup du fait que ce coût humain serait caché (par qui ? pourquoi ? comment ?) mais il n’a visiblement pas eu de problème à le trouver.

Je qualifie toutes les chaînes Bolloré de militante de l’exacte même façon (y’a quand même eu des amendes pour ça). J’applique pas une appréciation plus forte sur l’un que sur l’autre.

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En soit, je ne suis pas sur qu’il reste maintenant des médias journalistiques en accord avec l’idéal de l’éthique.
Notamment la partie sur la partie objective et équilibrée du traitement de l’information. Chaque direction ayant sa ligne éditoriale l’information se retrouve courbée par ses biais.
Il reste l’AFP pour les dépêches (même si le traitement des manifestations en Serbie semble laisser à désirer) ou encore nouveaux médias, issus des réseaux sociaux, par exemple un Hugo décrypte. Où on a beaucoup plus de fait que d’analyses.

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