Alors pour moi c’est lié à la stratégie des joueurs.
Si dans cette configuration l’un d’entre nous trouve malin de s’acharner sur un autre, il ne faut pas qu’il se plaigne que ce dernier s’allie avec le troisième.
On dit souvent à propos de Root, par exemple, que c’est aux joueurs d’équilibrer les forces en présence, et je pense que c’est très vrai.
Bon, ma question était à la limite du troll car j’ai même un jeu qui a une règle optionnelle qui reprend le concept à fond, Tomorrow
Ce genre de jeu a souvent des solutions fan made. Le mariage à tdf pour fusionner deux « éliminés ».
Le coeur du problème du king making c’est que les jeux éliminent sans le dire des joueurs.
Et qu’il y a alors une tendance à faire du metajeu : je vais tellement te pourrir qu’à la prochaine partie tu réfléchiras à deux fois avant de m’agresser.
Spirit Island chez moi n’a pas évité l’alpha. Au tout début un poil parce-que tu découvres, et après si tu connais bien et que tu joues avec un casual je dois me forcer pour pas tout lui dire.
Je tiens à dire que je ne veux pas lancer de polémique hein, juste chez moi l’aplpha à été présent avec ce jeu. Mais ça rejoins un peu city of kings: ça limité/élimine l’alpha dans la mesure où le niveau des joueurs est relativement homogène, mais si il y un un gros joueur avec grosse capacité de calcul et/ou qui connait très bien le jeu, avec des casuals qui découvrent le jeu, alors l’effet alpha peut se retrouver renforcé.
Reste que Spirit Island est un excellent jeu
C’est ton point de vue que je respecte, pour moi c’est la table/les joueurs qui gèrent ça. Les meilleurs coop pour moi et mon groupe étant ceux qui permettent un maximum de tchatche et d’échange sur ce qu’on va faire, c’est donc forcément du full alpha possible., Mais pas de problème chez nous.
Pas d’accord. Un joueur expérimenté peut gérer facilement deux voire trois esprits… En tout cas beaucoup mieux qu’un débutant. Ce qui évite le joueur alpha, c’est les joueurs pas le jeu. Moi j’adore Spirit Island, mais je me débrouille pour éliminer toute tentative d’Alpha à ma table.
Par ailleurs, Je ne connais aucun jeu coopératif sans info cachée et communication limitée qui ne permette pas l’émergence d’un joueur alpha.
D’accord avec ça. Et encore, c’est surtout la communication limitée que les infos cachées qui limitent l’alpha. Mais on en revient toujours au même: ce qu’il faut avant tout - j’espère de manière universelle - c’est que la façon dont ça se passe convienne à tous les joueurs, et ça n’est pas la même recette pour tout le monde.
La je te rejoins, je pense avoir tendance à faire l’alpha surtout quand je sens que la victoire importe beaucoup au groupe plus que le jeu en lui même (si si ça existe des joueurs qui ne s’amusent qu’en cas de victoire)
Par contre si un autre joueur prend le lead, je prend un malin plaisir à tout faire pour ne pas suivre ses recommandations (en fait je suis un gros casse couille je crois)
Dans tous les cas j’ai jamais eu de critiques autour de la table mais vous me faites cogiter, je vais essayer de faire attention pour mes prochaines parties
Quand j’en repère un je l’évite soigneusement (et ne le réinvite pas à partager un jeu). Pas pour rien qu’on appelle ça un mauvais joueur.
La vie est trop courte pour se la gâcher avec les pénibles.
J’ai jamais connu de joueur alpha pendant nos parties de jeux coop. Tout le monde discute, tout le monde propose, tout le monde s’écoute. J’espère ne jamais en croiser.
Y’en a moins quand tout le monde a grosso modo le même niveau à un jeu. ET qu’on a du respect pour le joueur en face (qui n’est pas juste un partenaire/faire-valoir de jeu).
Ce qui fait qu’on en croise plus en club qu’en jouant avec ses amis, dans mon expérience. (Et ça participe clairement au fait que je n’aime pas jouer en asso/club).
Alors y’a des jeux qui le permettent et ou c’est maitrisé (un minimum, tout du moins) et t’as d’autres jeux (genre, les Pax) ou ça n’a aucun sens.
Et perdre sur du King making quand ça dure 15 minutes, pourquoi pas. Sur du jeu qui fait +2h, c’est hors de question.
Perso, je sais que je prend l’aggro dans 100% des cas à la table, meme sur des jeux pas forcement agressif. C’est toujours mes positions qu’on vient contester, mes spots qu’on veut choper et ainsi de suite, et ça, ça ne me derange pas. En revanche, quand un joueur va ignorer le jeu pour t’empecher complètement de jouer, c’est probablematique.
Ben, c’est simple, si je vois qu’un joueur ne s’amuse que s’il gagne (donc ne supporte pas de perdre) c’est ce qu’on appelle être mauvais joueur.
Je ne joue pas avec ces gens qui te pourrissent une ambiance. Quand on joue, faut accepter de perdre. Avec le sourire (c’est un jeu, donc censément un moment de plaisir partagé), c’est la moindre des politesses envers les autres. Le fair-play, littéralement.
Je déteste perdre. Est ce que ça fait de moi un mauvais joueur ? Non.
Quand je joue, ça peut arriver que je peste apres moi (et exclusivement apres moi) quand je fais n’importe quoi. Parce que ça va m’agacer.
Je préfèrerais toujours 100 fois un joueur qui fait de son mieux et qui déteste la défaite, qu’un joueur qui prend le jeu par dessus la jambe, qui est la parce qu’il doit etre la et qui s’en balec.
De + en + de joueurs qui viennent jouer à la maison prennent des branlées mémorables mais sont dans une démarche de vouloir apprendre. Ils détestent perdre aussi, ils veulent gagner, mais ça ne fait pas d’eux des mauvais joueurs… Bien au contraire.
Vraiment, le propos m’échappe totalement.
Que ça soit ta définition du mauvais joueur, à la rigueur… Mais le « pas pour rien qu’ON appelle ça… » laisse quand même entendre une bonne grosse généralité.
M’enfin, pas bien grave, je pense qu’on en se comprendra pas sur la question
Alors sur les coops, certains joueurs qui ne sont au demeurant pas mauvais joueurs sur les jeux d’affrontements, supportent mal la défaite du groupe pour l’appréciation du jeu. Un goût d’inachevé, exarcerbé parfois par le côté « on va devoir se retaper le scenar » qui peut sembler pénible.
Du coup quand je sais que la défaite sera mal vécue de l’expérience que j’ai de ces joueurs, je vais avoir plus tendance a orienter les « bons » choix
Ah ben je peux t’assurer que je suis tout sauf alpha quand je joue… Je joue tellement rarement que j’ai plutôt tendance a m’effacer pour laisser les autres jouer à 200%.
Meme pas. Perso, le mauvais perdant je vais le mettre du coté de celui qui va te trouver les excuses « ah mais t’as pioché ça, sinon je gagnais » ou alors « ouais, mais j’ai pas de chance, blablabla »
Ceux la.
Ne pas aimer perdre, c’est vraiment different à mon sens
Et je pense que la pire catégorie de joueurs, ça restera les mauvais gagnants…
Alors revois plutôt ta définition parce que manifestement la mienne… est celle des dictionnaires.
« mauvais joueur : qui refuse d’accepter sa défaite ». C’est la définition du dictionnaire Robert.
Voici celle du TLFi:
« Être, se montrer mauvais joueur. Ne pas reconnaître la supériorité de l’adversaire, ne pas accepter sa victoire. Il était joueur et mauvais joueur, se mettant en colère quand il perdait, à en devenir « hors de sens » (GROUSSET, Croisades, 1939, p. 150). »
Et merci de ne pas faire un artifice rhétorique : l’alternative ce n’est pas « être un mauvais joueur » vs « mal jouer par désintérêt ».
On peut bien jouer, perdre quand même, n’en vouloir à personne et avoir passé un bon moment. Ceux qui ne se comportent pas ainsi, je ne veux rien avoir à faire avec eux autour d’une table de jeu. (Et probablement dans la vie car c’est un état d’esprit des plus détestables et ce sont souvent les mêmes qui te marcheront sur la gueule si ça peut leur apporter un avantage…).
En même temps, c’est vrai. C’est ce qui s’est passé sur une de mes dernières parties. Je perds de 2 points alors que mon adversaire pioche une dernière carte qui donne 4 points. Sinon il perdait. Et je gagnais. Pas mauvais perdant : lucide et bon joueur (on a partagé la victoire, il s’en tire bien car il aurait du perdre).
P.S : je cherche des joueurs pour mes prochaines parties.