[Jeux Vidéo] A quoi vous jouez

Je le ferai, c’est sûr.
C’est mon épisode préféré.

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Ah ?
Il me semblait qu’il avait eu plus mauvaise presse que Morrowind et Skyrim (les deux que j’ai fait). Va peut-être falloir que je m’y intéresse alors.

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Pour répondre à @Romn
Un aspect négatif d’Oblivion, le manque de mobilité (disparition des sorts de lévitation, des giga sauts, etc…). L’acrobatie, même au max n’est pas fulgurante (faut sauter constamment partout pour l’augmenter pour un résultat décevant).
(Les designeurs voulaient empêcher la possibilité d’échappatoire lors de certains passages de quêtes)

Autre critique du jeu à l’époque, les visages des PNJ d’Oblivion étaient clownesques. Problème résolu dans la nouvelle mouture.

Note: toutefois malgré tout c’était une chouette expérience… mais chronophage (je pense pas vouloir retourner dans ce vortex, que je connais par cœur)

Signé:
Shéogorath chevalier des neufs, main noir de Kvatch, archi-mage de la guilde des guerriers, Renard Gris champion de Cyrodiil (entre autres).

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Il me semble aussi (et surtout) que ce qui était très contesté sur Oblivion, c’était le système d’upscaling des mobs qui fait que l’aventure n’était jamais vraiment difficile. Quelle que soit la région, le niveau des ennemis et leur équipement s’adaptait à ton propre niveau, ce qui donnait des choses assez ridicules de mémoire (comme des bandits de grand chemin stuffé comme des chevaliers du royaume et bardés d’objets magiques).

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Le coup de pub a bien fonctionné, plus de 180 000 joueurs simultanés sur Steam pour le premier soir.

Je ne suis pas du tout intéressé par le jeu, je ne suis pas un fan des jeux Bethesda et encore moins à ce prix.

Exact. C’était ‹ le point noir › d’Oblivion (et c’est devenu la mode maintenant).
Faut comprendre que sur Morrowind t’étais libre de devenir cheaté en réussissant à voler de l’équipement d’élite ou à tuer par pièges des gros trucs. Ca n’était pas le cas ici. Tout était lissé pour que le joueur ne puisse rien rush.

Ca et le dlc du cheval. (qui est ici en deluxe)

(par contre tu avais bien un slider de difficulté)

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C’est là où tout à commencé :cry:

Alors non. C’est pas eux qui ont spécifiquement commencé. Mais clairement c’est la période où ça commencait.

(résultat : tu peux finir Oblivion en 2 mn 18 contre 2 mn 27 pour Morrowind et 21 mn 12 pour Skyrim)

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Moi j’irai clairement pas sur un remaster de ce jeu. Un remake, donc une nouvelle vision du jeu qui aurait été repensé jusque dans certaines de ses mécaniques, pourquoi pas, mais pas un remaster.

Faut dire qu’Oblivion je l’avais attendu comme le messie l’année de sa sortie. Car Morrowind est l’un des jeux auxquels j’ai le plus joué quand j’étais ado : j’y ai littéralement englouti des centaines d’heures, fasciné par ce monde étrange et par la liberté qu’il offrait. Je « vivais » littéralement mon personnage. Et j’ai donc vécu Oblivion, à sa sortie, comme une trahison.
Disons que j’ai été impressionné au début et que j’ai vite compris que tout ce qui m’avait tant plu dans Morrowind avait disparu, ou presque.
Le fait d’être revenu à mon monde de fantasy très générique.
Le scaling absolument dégueulasse évoqué par @uphir (les rats qui devenaient de plus en plus forts et sur lesquels tu pouvais looter du daedrique, et je suis même pas sûr d’exagérer :roll_eyes:).
L’arrivée de la grosse boussole dégueulasse (qu’on a dans quasi tous les jeux maintenant hein) qui changeait complètement l’approche qu’on avait du monde. Dans Morrowind, on apprenait à connaître la géographie de cette grande île car pas de marqueur de quête. Si on devait trouver un tombeau, on nous expliquait où il se trouvait… et il fallait le chercher ! Idem pour trouver un PNJ dans Vivec, par exemple :sweat_smile: Je sais pas si j’aurais encore la patience, mais pour moi ça nous obligeait à nous immerger dans cet univers. Pas de voyage rapide d’ailleurs, il fallait ruser pour nos itinéraires en combinant sorts marque/rappel, téléportation d’une guilde de mages à une autre, voyages en échassiers, etc. Là encore, immersion totale. On ne remplissait pas les quêtes en « cochant les cases ». Si on avait une quête à l’autre bout de l’île, on essayait de rentabiliser le trajet.
Les guildes aussi ! On ne pouvait pas enfiler la suite de quêtes et devenir grand maître. Chaque nouvelle quête ne se débloquait que si on avait assez monté les compétences clés de la guilde. Pour monter chez les voleurs, bah fallait être fort en discrétion. Donc il fallait utiliser cette compétence, cambrioler plein de maisons de sa propre initiative, etc. (être un voleur, quoi). Ca rendait le jeu immersif, cohérent. Dans Oblivion, les guildes ne deviennent que de simples « suites de quêtes » (souvent très sympas hein !), on n’a plus le sentiment d’adhérer à une guilde correspondant à nos aspirations roleplay, dans laquelle on doit vraiment s’investir.
Et le gameplay de combat n’a pas tant que ça été amélioré dans Oblivion par rapport à Morrowind (son énorme défaut pour moi) :confused:
Bref, je vous ai dit qu’Oblivion m’avait déçu ? :stuck_out_tongue:

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Personne ne parle de l’intérêt des quêtes d’Oblivion qui sont quand même régulièrement (mais pas toujours) plus narratives/qualitatives (à défaut de quantité) que celles de Morrowind. Celle du tableau est excellente.

Oui il y avait de très chouettes quêtes (y compris la série de quêtes Confrérie noire d’ailleurs) aucun souci avec ça ! Mais ce n’était pas forcément ce que j’attendais : je n’arrivais pas à m’immerger dans le jeu à cause de sa philosophie générale. On allait vers l’open world parc d’attractions dans lequel il peut y avoir de très bonnes attractions, mais je ne « vivais » pas l’aventure de mon personnage comme dans Morrowind.

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Je ne crois pas qu’il y ait encore un public pour un rpg qui laisserait le joueur se démerder avec des informations à lire ou à écouter (pour accomplir une quête, trouver un pnj…).

L’assistanat est devenu la base, qu’on aime ça ou pas. C’est comme le GPS en bagnole : on se fiche de savoir où aller ou comment. On suit le gps, point barre. Pour beaucoup de choses, on est sur une simplification du système de jeu (je parle évidemment des open worlds).

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Le succès colossal d’Elden Ring montre tout de même que les gens sont friands des systèmes de jeu opaques et peu guidés

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Comme @Cotillon le note, je pense qu’il y a un retour de l’appétit d’un public pas négligeable pour des choses (beaucoup) moins guidées, ce qui ne veut pas forcément dire plus difficile, mais plus immersif. D’ailleurs j’ai cru comprendre que le dernier Assassin’s Creed proposait une option pour réduire très fortement toutes les aides, et apparemment, ça transforme l’expérience de jeu (pas autant que ça si avait été totalement pensé de cette manière, mais un peu quand même).
Avant Elden Ring, je citerai également l’énorme succès de Breath of the Wild. J’y ai pas joué, mais il me semble qu’il est totalement dans cette philosophie de laisser le joueur apprendre son environnement, chercher sa route, etc.
Parce que très honnêtement, mais c’est perso, je ne vois plus du tout l’intérêt d’un open world si ce qu’on en retire c’est « il y a de très bonnes quêtes ». Dans ce cas, si c’est ça la force du jeu, alors des zones semi-ouvertes ou un jeu plus linéaire aurait pu le faire aussi :slight_smile:

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J’ai découvert TES avec Skyrim (combien d’heures j’y ai passées … dans une cité U perdue au milieu de la Corrèze et sans internet …) et je n’ai jamais fait les précédents opus.
Clairement je vais être client.

Attention je ne dis pas que ça n’existe plus.
Je pense juste qu’un Elder Ring est très relatif à ce niveau. Qu’il faille creuser pour profiter du jeu au max, c’est une chose mais on est loin d’être perdu en jeu. C’est du tout droit (et pas un rpg au demeurant selon moi mais un jeu d’action en open world).
Quant à Zelda, c’est aussi relatif : on est très libre mais il n’y a pas de creusage de tête majeur pour le terminer.

J’ai trouvé BG3 ou Divinity Original Sins 2 bien plus intéressants et profonds pour ce qui est d’être non assisté. Et plus pertinents aussi : l’assistance n’est pas que sur le déroulé mais également sur les mécaniques de jeu.

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Elden Ring c’est du tout droit ? Ou j’ai mal compris

Moi ce que j’évoque, c’est pas vraiment une question d’assistance ou de « trop simple » ou autre, qu’on soit bien clair :slight_smile:
Je parle vraiment juste du fait qu’Oblivion a brisé, à l’époque, l’un des principaux facteurs qui m’avait fait tant aimer Morrowind (en plus des autres évoqués : guildes dans lesquelles il faut s’impliquer, liberté extrême, etc.). Vvardenfell, j’ai appris à la connaître, à me repérer dans Vivec, à trouver le meilleur itinéraire pour traverser l’île, etc. Je garde un souvenir incroyable de mes voyages sur cette île, de lieux mystérieux, du temps passé à Balmorra et ses alentours, de ses factions étranges, de l’architecture particulière des cités appartenant aux grandes maisons, etc. Je me souviens de Vvardenfell quand bien même je n’y ai pas mis les pieds depuis plus de 20 ans.
Oblivion, je me souviens vaguement de quelques villes et de la cité impériale, mais je me souviens surtout de certaines quêtes, parce que l’open world en lui-même, je ne le « vivais » pas, je le traversais jusqu’à mon prochain objectif.
Par ailleurs ce genre de guidage ne fait pas forcément un mauvais jeu, loin de là. Par exemple Cyberpunk 2077 est devenu un de mes jeux préférés, parce que de toute façon, dans un tel univers, et dans un jeu si scénarisé, on ne peut pas chercher les mêmes sensations que dans un Morrowind. Pour autant, je n’ai jamais ressenti le besoin d’utiliser le voyage rapide dans Cyberpunk : j’aime m’y balader en voiture. Juste dans un Elder Scrolls, je cherchais autre chose.

PS : et pour Elden Ring et Zelda, je parle pas tant du fait de se « creuser la tête » ou de nécessiter de l’investissement du joueur que du fait que ces deux jeux là, par leur philosophie générale, incitent à la balade et à réellement profiter de l’open world, qui n’est pas simplement un temps de chargement interactif entre un point A et un point B :slight_smile:

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A priori, Clair Obscur a bonne presse (92 en metacritic). Le jeu a l’air solide. Peut être que je vais me laisser tenter… J’ai eu du mal avec Persona, mais je pense que c’est aussi dû à l’univers et aux personnages. Du peu que j’ai vu de Clair Obscur, c’est plus ma came.