Retour d’une très cool partie de Civilization 6 menée par Ambiorix, en divinité, sur la Pangée.
J’aime bien ce leader qui a trois atouts très puissants :
- un bonus de culture lié à la production
- l’oppidum, qui remplace la zone industrielle, à moindre coût et plus tôt dans la partie (top!)
- cerise sur le gâteau, l’oppidum est une place forte, comme le campement. Donc avec les remparts, une ville qui dispose d’un campement et d’un oppidum est hyper dissuasive.
Un leader hyper polyvalent donc (d’ailleurs je me suis décidé très tard sur le type de victoire à atteindre).
Début de partie
Emplacement général pas extraordinaire mais quand-même une merveille naturelle, avec du bonus de culture (falaises de Douvres). J’explore ce que je peux.
Côté héros, Ananse booste ma science et ma culture de façon insolente (meilleur héros de early game).
Rapidement, le Congo adjacent me cherche des poux. Je défends sans problème et je conquiers une ville en représailles. Alors que j’avance pour continuer mes conquêtes, en un tour toutes les villes congolaises se retrouvent fortifiées. Un peu de pillage pour être en position de force et on fait la paix.

La suite est un peu plus poussive. Je tente de privilégier les activités pour avoir une production optimale, et faire face à d’éventuelles guerres à rallonge.
Hormis sur les faveurs diplomatiques, je commence à être un peu à la traine. Suleiman (Ottomans), Brunce (Ecosse) et Nadr Sha (Perse) prennent le lead.
Comme d’hab, je deviens souverain de toutes les cités états, grâce notamment au travail d’Himiko, recrutée dans ce but.

Suleiman élimine les Pays-Bas de l’équation et s’envole sur la plan militaire et scientifique. Etant voisin, c’est une menace réelle et je renforce mes frontières pour le dissuader de m’attaquer, ce qui fonctionne. En attendant, ces troupes mobilisées me coutent de sous et ne servent à rien. Mon portefeuille est restreint mais la paix est à ce prix.

Je stagne en renforçant ma production partout où c’est possible. Seuls les Aztèques sont vraiment derrière moi en terme de classement.
Par contre je construis des merveilles et enchaine les âges d’or, je commence à me dire que la victoire diplomatique, si je l’obtiens, ne serait pas déshonorante.
Sur le front est, mes arbalétriers font face à des blindés lourds. Je transpire un peu et serre les fesses.
Il faut que je tienne jusqu’à avoir des bombardiers 

J’obtiens enfin mes bombardiers. Pas de bol, pas une mine d’alu sur mon territoire, je suis obligé d’en acheter à prix d’or à Bruce.
Avec 5 bombardiers opérationnels, je me sens plus serein et je déclare la guerre à Suleiman, plus pour l’empêcher de gagner sans résistance que pour un bénéfice direct.
L’aviation fait des ravages en face, au sol les héros Beowulf élimine à lui seul des armées entières de chars et autres mitrailleuses. Il est secondé par mes 4 vampires qui font du bon boulot, en terme de pillage et de dégâts.
L’armée de Suleiman est sur les rotules quand je conquiers ses deux premières villes. Au passage, je lui pique bon nombre de chefs d’oeuvre dans ses musées. Ça ne se refuse pas.

Sans véritable résistance, je poursuis jusqu’à piquer Amsterdam, capitale des ex-Pays Bas, et Istanbul, capitale de l’empire Ottoman.
Une belle rangée de Robots Géants de la Mort me pousse à jouer la sécurité en faisant la paix avec Suleiman. J’aurais bien pris encore une ou deux villes pour protéger Istanbul mais soyons raisonnables.
A partir de ce moment, je suis quand même obligé de booster la loyauté dans Istanbul pour ne pas perdre la ville.
Vu que je suis ailleurs, le Congo décide de m’agresser à l’ouest. Bon, dans un sens je n’ai pas d’armée de ce côté. De l’autre, mes campements et oppidums résistent très bien tout seul contre les tirs d’arbalète du Congo.
Le temps de rigoler un peu, je rapplique mes bombardiers et mes troupes au sol (le chateau de vampire permet de se téléporter, c’est pour le moins pratique) et je fume le Congo, en prenant sa capitale au passage.
A ce stade de la partie, la victoire est possible mais n’est pas acquise, surtout que je n’ai toujours pas décidé comment m’orienter.

Finalement, j’opte pour la victoire scientifique, pour deux raisons :
- toutes les autres victoires sont possibles, mais prendront du temps. Hors, l’Ecosse, la Perse et la Macédoine sont déjà partis sur la Lune, et l’une de ces nations risque d’abréger la partie ;
- la victoire scientifique, c’est quand même classe.
A noter qu’avec 19 points, je peux à tout moment déclencher une victoire diplomatique qui ne me satisfait jamais entièrement.
Grâce à ma production gauloise d’excellence et le recrutement d’ingénieurs et savants illustres, je rattrape mon retard dans la course aux étoiles.
Ayant réussi à lancer le module exoplanétaire deux tours avant l’Ecosse, je me suis assuré la victoire scientifique.
La guerre que me déclarent Alexandre et Bruce arrive trop tard et ne sera qu’un prétexte pour destocker mes bombes A sur leurs capitales. Boum.

Et c’est au tour 334 que j’obtiens enfin la victoire scientifique
, après une partie tendue et plaisante à la fois.
Les atouts dont j’ai pu profiter :
- des héros adaptés à mes besoins (Ananse, Himiko, Beowulf)
- des cités-Etats dont je suis souverain, apportant beaucoup de bonus
- un leader polyvalent, très puissant en défense et production
- les sociétés secrètes, en l’occurrence le Pacte du Sang, très efficace en attaque et très mobile
Qu’est-ce qu’il est bien ce jeu 