Quand tu chantes.
Tu confonds avec la chanson de U2 « Wizard without you ».
Plutôt avec Queen IMO : « Wizard the champions! »
Witch or Wizard you.
Pas du tout. Un monastère est exclusivement habité par soit des moines, soit des moniales.
Et si c’est pas des moines ou des moniales c’est démoniaque.
Sans vouloir m’immiscer dans le débat du bien/pô bien, méfiance quand même avec le Littré. C’est un dictionnaire qui peut avoir son intérêt, mais qui a a quand même la bagatelle de 150 ans. Pour certains termes, concepts et autres, il n’est donc plus du tout adapté à notre époque. En cas de doute, il vaut donc sans doute mieux se référer à un ouvrage plus récent, comme par exemple Le Robert (ex « Société du nouveau Littré », d’ailleurs).
(Ce qui ne change rien pour ce qui est de la définition de « couvent » (pour laquelle les dicos, dans leur ensemble, font preuve d’un manque de précision montrant un biais historique évident), c’est plus une remarque d’ordre général qu’autre chose.)
« Démoniaque », carrément ? Encore une référence au Grand Satan ?
Je plussoie @merlinpinpin.
Moi mon « chouchou » c’est le cnrtl. Hyper complet, avec aussi les bonnes prononciations (pas les prononciations abominables du Larousse !
)
https://www.cnrtl.fr/definition/couvent
Tout à fait, pour le CNRTL. D’ailleurs, je viens d’aller vérifier, lui a la « bonne » définition de couvent (ie celle qui apporte une précision bien utile), ce qui n’est pas le cas du Robert, du Larousse, du Littré ou d’Antidote, par exemple. Il ne semble donc pas avoir le biais catholique de ces autres publications (du moins si l’on se base sur cet exemple, ce qui fait certes un peu léger pour établir une grande théorie à ce sujet).
Pour « couvent » (de mecs), je pense que vous vous prenez trop la tête. Il y a quand-même pas mal de monastères (à population masculine) qui s’appelle « couvent de… ». Pour y être déjà intervenu, là tout de suite je pense au Couvent des Cordeliers à Paname par exemple, ou encore à Bordeaux il y a le Couvent des Dominicains (qui n’est qu’un noviciat je crois aujourd’hui).
Le Littré était la référence de ma grand-mère, institutrice.
Quand je ne trouve pas un mot dans les dicos récents, je vais y faire un tour.
Et le cnrtl fait partie de mes références.
Vu que sur ce débat là il était aussi question d’usage ancien, ça tombe bien.
Le CNRTL est ma ressource principale, professionnellement. Le Robert, dont le Jouette, pour l’orthographe et le Larousse pour les définitions.
Manque le Grévisse et le Bescherelle
Oui… et non.
Le débat, selon moi, porte davantage sur le fait que le Littré, rédigé dans une situation/à une époque où la République française, bien que théoriquement laïque, est de facto catholique, oublie de le préciser dans sa définition de couvent, parce que « ça va de soi » (ie que tout lieu de culte n’incluant pas la précision « musulman », « judaïque » ou autre est nécessairement chrétien). Autrement dit, que le terme s’accompagne d’une forte connotation par le fait qu’il soit intrinsèquement lié au culte catholique depuis des centaines d’années (ce qui n’est pas évident à la seule lecture du Littré).
Beaucoup de choses sont dites en se basant sur le principe que les ‹ Règles › sont figées.
L’avantage d’une langue vivante sur une langue morte, c’est que, justement, cette langue est vivante. Les dictionnaires n’en sont pas le carcan mais la simple retranscription des usages à un instant de son évolution.
Donner une fonction de ‹ gardien du temple › aux dictionnaires serait pour moi une erreur.
Par exemple, si des auteurs, des personnes ou autres décident d’utiliser couvent dans d’autres acceptions que celles définient dans le dictionnaire, et que ces acceptions se diffusent, penser qu’on peut s’opposer à ce mouvement serait illusoire, qui plus est en arguant que ‹ c’est dans le dictionnaire donc j’ai raison ›.
Vive les langues vivantes !
Je pensais que witch doctor était le masculin de witch
Nope, ils sont tous différents.
- Witch, c’est notre « sorcière » traditionnelle, qui peut être un sorcier (but see below, comme dirait l’autre)
- Witchdoctor, c’est un sorcier tribal façon Tarzan et autres
- Warlock, c’est un genre de mage de combat et/ou lié aux puissances des autres plans qui n’a pas son équivalent en français, du moins tel que les jeux d’heroic fantasy ont tendance à le définir actuellement (à noter qu’à la base, warlock est le masculin de witch, mais cela a évolué avec le temps, même si ce n’est pas systématique ; on peut donc encore tout à fait trouver witch qui est féminin à 100% et warlock = male witch)
- Et c’est sans compter sur tous les autres (sorcerer, wizard, mage, magic-user, etc.)
C’est tout le paradoxe avec l’anglais, langue dont les utilisateurs se servent de bien moins de mots que le français (en moyenne), alors qu’elle est souvent bien plus riche dans ses synonymes et quasi-synonymes (tous les termes en rapport avec la magie ou le surnaturel, entre autres, c’est une purge quand il faut les traduire en français, parce qu’on finit toujours par arriver à un moment où on n’a plus vraiment d’options valables, alors qu’eux continuent de les décliner).
Nouvelle interview chez Philibert pour ceux que ça intéresse.
On y retrouve beaucoup d’éléments que j’ai déjà abordés ici donc les habitués ne seront pas dépaysés. Pour les autres, c’est un bon aperçu du métier dans les grandes lignes.