La traduction des jeux de société (... ou "nononon, on veut de la VF Deutsche Qualität bordel !")

Très intéressant !

Hasard du calendrier, une deuxième interview (en mode podcast radio) sort aujourd’hui et on y aborde le sujet plus en profondeur. Ça se passe ici :

6 « J'aime »

Salut tout le monde, je profite de ce fil pour également vous apporter le lien de notre discussion avec @Transludis .

16 « J'aime »

Un truc que je remarque ces derniers temps, c’est que la traduction me semble de plus en plus « reconnue » dans le JdP (toutes proportions gardées, bien sûr, d’où les guillemets). Ce qui est une excellente chose si l’on veut tendre vers davantage de qualité.

À côté de ça, dans le JV, même si la situation est infiniment meilleure qu’il y a 5 ou 10 ans (à l’époque, quand tu demandais à être crédité dans un jeu, c’est limite si le client ne t’envoyait pas ses gros bras pour te casser les jambes afin de t’apprendre le savoir-vivre :sweat_smile:), on en est encore là :

1701251625473

(Et il s’agit là des finalistes au GOTY, ie les jeux qui ont le plus de visibilité. Et Baldur devrait s’accompagner d’un astérisque, car l’agence de loc qui a traduit le brésilien a, jusqu’au bout, tenté de cacher le nom de ses traducteurs, et il a fallu faire du foin en ligne pour qu’ils finissent par le révéler.)

Mais au moins, les animaux de compagnie des développeurs sont, eux, dans les crédits, c’est le principal. :sweat_smile:

13 « J'aime »

Et on a une idée de la raison qui conduit à cela ? :thinking:

J’imagine que c’est pas « on veut raccourcir les crédits sinon ils sont trop long » :sweat_smile:

1 « J'aime »

La vraie raison, ou celle qu’ils ont avancée (un truc du genre : « problème de communication dans le rush, on avait dressé la liste mais on n’a pas pensé à vous l’envoyer, blabla ») ?

Mais en réalité, ce sont des habitués de la chose, donc, personne n’y a cru. :sweat_smile:

Après, les grosses boîtes de loc tentent toutes de faire pareil, de toute façon (même si c’est de plus en plus dur, le mouvement #TranslatorsInTheCredits prenant de plus en plus d’ampleur). Là, c’était Altagram, mais Keywords, Lionbridge, etc., même combat. Leurs linguistes sont leur ressource principale, et donc, ils les « cachent » activement afin d’éviter que la concurrence ne vienne les « débaucher » (ie leur proposer du travail qui pourrait les rendre indisponibles pour la boîte de départ et/ou les inciter à augmenter leurs tarifs, vu qu’on parle d’indépendants).

6 « J'aime »

Je viens de finir la vidéo, et juste pour rajouter une petite précision concernant la relecture, ami @Lutin : puisque Antoine et toi parlez du Monde, il faut savoir que, jusqu’aux années 1990/2000, ils avaient pas moins de cinq correcteurs qui relisaient absolument tout, en étant plusieurs à relire le moindre entrefilet. Ensuite, les « réalités économiques » ont fait que ce nombre n’a cessé de chuter, à tel point qu’il y a quelques années, ils n’avaient plus qu’un seul correcteur, qui n’avait plus le temps de tout relire.

Les bons relecteurs, c’est awesome, et on en manque dans tous les domaines (et je ne dis pas ça parce que je suis marié à une relectrice… d’autant qu’elle ne l’était pas quand je l’ai rencontrée, donc, j’ai un bon alibi, pour le coup :sweat_smile:).

5 « J'aime »

Les correcteurs/SR/relecteurs/SE sont vos amis,
il faut les aimer aussiiiiiiiii

1 « J'aime »

Ah ? Je ne sais pas de quand datent tes chiffres mais dans « Au bonheur des fautes » (2019), Muriel Gilbert qui est correctrice au Monde dit qu’elle travaille avec (au moins) deux collègues.

3 « J'aime »

C’est donc que le total est remonté, et c’est une excellente chose. :slight_smile:

Ça remonte en effet à quelques années (je dirais une bonne dizaine, au moins, peut-être même quinze), et le correcteur (ou la correctrice, je ne me souviens plus) se lamentait justement de ne plus avoir le temps de tout faire (c’était un article évoquant le fait que des lecteurs du Monde s’étaient plaints qu’il y avait davantage de fautes qu’avant dans le journal, et qui expliquait d’où venait le souci). Tant mieux s’ils ont fait le nécessaire pour redresser la barre.

1 « J'aime »

Vous connaissez sûrement mais certains des correcteurs écrivent un blog qui est toujours maintenu en tout cas (« Langue sauce piquante ») et dont le contenu est toujours aussi intéressant.

6 « J'aime »

J’aime beaucoup lire @Transludis et lire sur @Transludis mais je me faisais une réflexion à l’instant : tu n’es pas le seul à faire ce métier, si ?

Y sont où les autres ?! Pourquoi n’entend-on jamais parler d’eux ou d’elles ?

(À part vous-savez-qui bien sûr :imp: )

2 « J'aime »

Il y a d’autres traducteurs qui font du jds (j’en connais une dizaine) mais je n’en connais aucun autre faisant exclusivement du jds.
Après, je ne connais pas tout le monde non plus.

2 « J'aime »

Alors là je suis pris en flagrant délit de je-dis-que-j’aime-te-lire-mais-j’avais-pas-encore-lu-ton-interview-avant-de-poster, car en effet tu le dis dans l’article sur Philibert :smiley:

1 « J'aime »

Inconnu au bataillon :thinking:

Son vrai nom c’est « Tom Jedusor ».

5 « J'aime »

Vu son nom il joue forcément à des ameritrash…

2 « J'aime »

J’ai remis en tête de post les interviews que j’ai faites au sujet de la traduction pour référence. Il commence à en y avoir un petit nombre donc si ça vous intéresse ce sera plus facile à retrouver que les liens disséminés dans le sujet.

15 « J'aime »

Salut à tous,
je suis confronté à un petit dilemme de traduction anglais → français.
Dans le texte d’origine il est indiqué Reconquista, mais dans un contexte qui n’a rien à voir avec la Reconquista espagnole, c’est simplement à propos d’une reconquête tout court. Dois-je traduire par reconquête, ou dois-je laisser le terme reconquista car ce n’est pas un terme de la langue d’origine du texte?
Dans ma tête le mot reconquista était passé dans le langage courant comme cohérent avec toute reconquête à but religieux, mais en fait non je n’en ai pas trouvé mention.

Peux-tu donner le contexte exact et la phrase complète ?