En dernier recours oui, toujours mieux qu’un point médian. Mais ce n’est que mon avis.
Mais justement, ce dont tu parles est une règle d’usage (de ce que j’en sais et que j’ai lu, ça n’est écrit nulle part) mais qui commence à être contestée parce qu’elle n’a pas de réelle origine sinon le fait que quelqu’un l’a dit, que peut-être une femme a fait remarquer que c’était pas très sympa et que la règle de proximité était pas mal et qu’on lui a probablement dit de retourner faire la cuisine.
T’as même des profs qui ont interpellé Blanquer sur le sujet et qui n’enseignent plus cette règle en cours.
De toute façon, vu le nombre de gens qui se plantent sur les accords, moi le premier, accord de proximité ou pas ça sera toujours un véritable carnage .
Pourtant, je croyais que le Bescherelle indiquait:
« Quand il y a plusieurs noms de genre différent, l’accord se fait au masculin pluriel »
Quelle est l’autorité du Bescherelle ?
Aucune non ?
C’est un bouquin certes pointu sur le sujet, mais issu d’un organe indépendant, à but lucratif, n’ayant aucune reconnaissance officielle, non ?
Juste un bon dico (à la base) ayant évolué en un guide de conjugaison dont une version post WW2 a beaucoup été utilisée.
En gros : un truc équivalent à wikipédia, mais pas à jour.
Bref.
EDIT : n’en ayant jamais vu un, je viens d’aller chercher sur le site français du Bescherelle et ai recoupé avec Wikipédia.
Je ne fais que reprendre une source utilisée (et je suppose donc considérée comme valable) par la personne à qui je m’adresse.
Malheureusement dès que tu va accoler un adjectif il va devoir s’accorder au féminin.
Et on va arrêter là l’échange si tu ne fais pas de différence entre :
‘Ils jouent au foot’ sans plus de précision.
et une règle stipulant ‘le foot est un sport qui se joue uniquement avec les pieds’
Ou tu es d’une atroce mauvaise foi. Ou on ne parle pas la même langue (et ne pourrons donc jamais trouver un accord sur son éventuelle évolution).
J’en resterai donc à mon point de vue : si le français était écrit correctement, ce genre de discussion n’aurait pas lieu d’être. Mais, comme toujours, inventons de nouvelles règles plutôt que d’appliquer les existantes…
Et? Peu importe leurs salaires, de toute façons le but n’est pas de les pousser à la ruine. Le combat est éthique, non financier (qui est d’ailleurs qu’un moyen de pression).
Ouah ce sujet de l’enfer où l’on mélange pleins de trucs… je réponds en cascade à des trucs lus (non, je n’ai pas tout lu)
Pour ma part, je n’ai aucun souci avec l’écriture inclusive. Je pense qu’il faut être effectivement un vieux con pour avoir peur de l’utilisation une fois d’un élément de l’écriture inclusive. Mais ce n’est pas grave non plus. J’aurais du mal à comparer recours à l’écriture inclusive et délit (viol, apologie du racisme…).
Je ne connais généralement pas l’opinion des auteurs sur la plupart des sujets (y compris sur leur propre oeuvre), donc cela m’impacte rarement. Je peux aimer une œuvre indépendamment de son auteur (Noir désir, quelques films de Lars van Trier…). Mais cela peut induire tout de même un refus d’aller voir un concert ou un film de ces artistes pour ne pas cautionner leurs actes/revendications.
Je n’aime pas trop le cinéma de Polanski. Pas besoin de scandale pour que je n’aille pas voir J’accuse (donc la bande annonce m’a semblé peu enthousiasmante).
J’ai oublié des trucs ?
ah si Northgard : le jeu ne m’a pas donné envie et je ne l’ai pas pledgé
Si seulement cela pouvait être le cas partout ! Pour avoir vu de très nombreuses cours de récré dans plein d’écoles différentes, je peux t’assurer que c’est loin d’être le cas. Les enfants qui jouent au foot sont majoritairement des garçons ! Plusieurs raisons d’après moi :
- le fait que le foot professionnel et médiatisé soit masculin
- le fait que les garçons en majorité ne souhaitent pas inclure des filles sur le terrain (au mieux l’idée ne leur traverse même pas la tête (cf: manque de représentation de joueuses pro), au pire ils y pensent mais pour eux c’est hors de question)
- le fait que beaucoup de filles n’y pensent même pas (idem : pas d’exemple de joueuses pro, ni de copines qui y jouent, manque d’intérêt, ne se sentent pas concernées, ou sont intéressées mais ne se sentent pas à la hauteur, ou ont intégré consciemment (suite à un refus) ou inconsciemment le fait que les garçons ne les accepterons pas.
En maternelle je n’ai pas constaté de différences entre les garçons et les filles, il faut dire qu’il n’y a pas de balles dans les cours de récré (à cause des touts-petits petits). Bien sûr il y a beaucoup d’« entre-soi » (filles avec filles, garçons avec garçons, mais pas toujours) et les seules occasions où les enfants jouent avec des balles et ballons, c’est pendant le sport avec l’enseignant(e) qui forme des groupes mixtes. Les jeux proposés sont souvent éloignés du foot ou basket, les ballons servent à des ateliers pour apprendre à lancer, ou alors des jeux où tous les gamins lancent en même temps des ballons dans le camps adverse.
Les choses changent d’après moi à partir du CP pour plusieurs raisons. Déjà dans la cour, les cp côtoient des plus grands de CE voire même de CM selon les organisations de récré. Ils suivent alors les organisations existantes. Et presque partout, les joueurs de foot ou de basket occupent la majorité de la cour, et laissent les bords aux autres (les filles). En EPS, on introduit aussi des pratiques sportives qui tendent vers le basket ou le foot. Et quand on les observe en échauffement la différence de capacités entre les garçons et les filles est criante ; il y a beaucoup de filles qui au mieux sont volontaires mais maladroites, au pire ont peur du ballon qui rebondit (de là à se mettre les mains sur la tête!), voire qui n’ont aucun goût pour l’effort et soupirent pendant la séance. Dans ces conditions, je comprends le souhait des garçons de ne pas vouloir inclure spontanément ces filles dans leurs parties à la récré, pas parce que ce sont des filles mais parce qu’elles ne sont pas douées. Et si parmi ces filles, il y a des volontaires, elles risquent d’être découragées par les garçons ou en se rendant compte qu’elles n’ont pas le « niveau ». Il y aussi, heureusement, des filles super speed, dynamiques, douées, qui souvent font partie d’un club sportif. Clairement, c’est l’éducation des parents, et le choix des activités de loisirs qui sont à la base, d’après moi de ces différences de niveau. Les filles pas dégourdies n’ont clairement pas été suffisamment en contact avec des ballons, en tout cas beaucoup moins que les garçons, qui font souvent preuve d’une réelle aisance. On n’a pas dû leur proposer souvent des jeux de balles.
Autre raison qui n’aide pas les filles à jouer au foot ou au basket à la récré : leurs tenues ! La plupart sont éduquées avec l’idée qu’il ne faut pas tacher ses vêtements, et elles portent souvent, surtout l’été des tenues complètement inadaptées : tenues blanches, jupes ou robes. Le pire c’est leur chaussures : certaines viennent à l’école avec des chaussures à talons ( oui, ça existe ! ), ou avec des bottes, des ballerines, des sandalettes à fines brides avec des semelles glissantes… Clairement, elles ne sont pas aidées ! Les plus sportives auront au contraire tendance à porter des baskets tous les jours.
A l’école, on commence à réfléchir à l’occupation de la cour de récré et à la fin de la domination des garçons dans l’espace public. Certaines écoles limitent les jours de foot, par exemple, pour rendre la cour accessible à tous et toutes les autres jours.
Certes, mais elles aussi font l’objet de discriminations :
https://www.neonmag.fr/sexisme-le-tennis-t-il-un-probleme-avec-les-femmes-517193.html
Ah ça je dis pas, comme dans beaucoup de domaines, surtout le sport. Mais moi je suis en Belgique et le tennis ici est autant célèbre pour ses joueurs que ses joueuses. Donc quand j’entends à la radio que les joueurs belges se sont illustrés à Roland Garros je vais autant penser à Kim Clijsters qu’à David Goffin. Et donc « joueurs » sera bien neutre dans ce contexte.
Ok, merci pour l’explication de ton point de vue.
Yep tout à fait, mais ça n’en fait pas moins une règle d’usage.
Pour le coup, plus on parle ici, moins je sais à qui me fier pour une définition de règle à appliquer (l’Académie va être sexiste et vieux jeu, l’usage dépend des gens, etc.).
Du coup, j’essaie de me baser sur ce que je lis (donc c’est biaisé) et j’essaie d’argumenter autant que possible (pas juste du « j’ai raison et tu as tort »).
Et y’a aucun problème à ça (t’inquiète, j’ai bien compris que tu disais ça en rigolant hein ^^)
Ok, mais on va plutôt l’arrêter parce que tu sembles incapable d’expliquer tes prises de position autrement que par des attaques envers les gens qui ne pensent pas comme toi (et il n’y a aucune mauvaise foi dans ce que je dis).
C’est ton problème, pas le mien.
Je parlais de l’égalité en droits des sexes vis a vis de leurs Droits politique, civile, et sociale. Le fait qu’un « être humain » sois considéré de la même façon quelques soit sont sexe, couleur de peau ou orientation sexuel…
Cela va de soit qu’homme et Femme ne sont pas similaire aussi bien sur le plan physiologique que psychologique, d’ailleurs si on va par là aucun être humain ne l’est. Et donc nous ne pouvons arriver a une égalité (parfaite) en ce sens.
Et heureusement, vive nos différences qui son d’ailleurs le moteur de cette discussion
J’avoue, je pensait ne pas avoir besoins de préciser ce détail qui pour moi coule de source, mais souate
Après, « je pense que » L’équité quand a elle, devrait être là non pas pour gommer nos différences que je trouve primordial, mais pour réduire les écarts ou différences induites par des facteurs modifiable ou non tel que le sexe ou autres afin de rétablir un semblant d’équilibre, ou d’égalité en adéquation avec nos standards societaux.
J’ pense que c’est du bon sens et du savoir vivre ensemble, mais la n’était pas l débat.
Je t’invite à t’intéresser (si ce n’est pas déjà le cas) aux travaux de Amartya Sen.
Il a créé les capabilités pour aller au-delà de cette idée d’égalité des droits. Celle-ci, dans le monde réel, étant utopique, c’est la capacité de pouvoir jouir de ses droits qui est importante (et qui est totalement inégalitaire dans le l’onde réel).
Je suis bien d’accord sur le fait que ce soit une idée, ou approche utopique.
Mais je pense que nous pouvons tout de même tendre a minimas a resserrer certains fossés inégalitaires.
Et non je ne connaissais pas les traveaux du monsieur, donc merci j’vais potasser ça quand j’ai un peu de temps et voir de quoi il en retourne
Tu déformes mes propos.
Je suis d’accord que la lange française est émaillée de principes sexistes (la langue s’est construite comme ça, et je suis d’accord que c’est pas une raison pour pas la faire évoluer, d’ailleurs).
Je trouve totalement normal qu’on puisse dire madame la Maire ou madame la députée. Je trouve normal d’écrire « cher(e)s ami(e)s ».
Je n’ai rien contre l’écriture inclusive si elle ne complique pas la lecture.
J’ai par contre beaucoup de mal quand on me la présente comme l’alpha et l’oméga de la lutte contre le sexisme. Et quand on m’explique que ne pas l’apprécier c’est être forcément sexiste.
Ça me fait penser aux « écolos » qui considèrent qu’on ne peut pas être pro nucléaire et disposer d’une conscience écologique.
Et si pour satisfaire les ayatollah du sujet il faut décréter que le féminin porte la forme féminine et la forme neutre, à la place du masculin, pas de soucis. Mais j’appelle ça changer pour changer. Ça n’a rien à voir avec de l’égalité ou de l’équité. Pour moi ça relève de la démagogie.
Quand on te lit, on a l’impression que ne pas apprécier l’écriture inclusive telle qu’elle nous est proposée actuellement, c’est forcément être sexiste …
Pire, ton « heureusement que certains hommes se réveillent » sous entend que de toute façon tous les mecs sont sexistes par défaut… bonjour l’idée reçue…
dommage et tant pis pour la mesure et l’objectivité.
En effet.
De façon générale, lors d’une agression, c’est le problème de la victime et pas celui de l’agresseur.
Ta phrase illustre bien ta position sur le débat en cours d’ailleurs.