Après l’adolescence est une période où la flemme est assez présente. Même pour des choses qui plaisent. Je comprends le problème que tu ressens sur le « manque de motivation », l’absence d’initiatives et le fait que ça te demande une énergie dont tu n’es pas forcément beaucoup doté en ce moment.
J’ai rencontré un peu le même genre de choses avec ma belle-fille (sauf que je suis arrivé assez tard dans sa vie, qu’elle était déjà à l’étape pré-ado, pas motivée et faisant facilement sa mauvaise tête). Je pense que le marqueur le plus important, c’est que disent-elles après une partie ? Elles ont passé un bon moment ? Elles sont contentes ? Si oui, tu peux continuer à proposer. Et oui, réfléchir à un meilleur angle d’attaque (mécaniques ou thématiques), c’est top.
Ma belle-fille part dans des analyses longues, n’est pas une machine à calcul mental et peut vite partir dans son imagination (par exemple, les jeux d’enquête, ça me gonfle avec elle, parce qu’elle va surextrapoler sur un micro point). Mais du Harmonies, Next Station, Sea, Salt and Paper, ça passe pas mal, quand on a des créneaux, parce qu’elle est en études sup et qu’entre son agenda de sorties, ses « devoirs », ses écrans, sa flemme et notre quotidien, notre agenda et notre flemme, ça devient très rare.
Qu’est-ce que j’aimerai en dire autant…
Plus ça va moins elle joue, voire ne joue plus du tout.
Pour l’instant ma fille aucun problème mais elle n’a que 8 ans (déjà !), on verra plus tard mais jouer est toute sa vie et n’est pas écran, pour le moment.
Désolé !
Est-ce que le problème, car j’ai eu à le gérer, n’est pas de faire jouer à trop de jeux : mon épouse me répète régulièrement vouloir jouer à des jeux qu’elle connaît, sans avoir à se fader de nouvelles règles systématiquement.
Après, on n’a pas un calendrier de folie.
Elle est souvent fatiguée avec son soucis de santé donc le soir en semaine, c’est rare, reste quelques dimanches ou vacances quand la motivation est là . Mais c’est déjà très bien pour moi.
J’avais le même problème, je voulais tellement vider ma pile de la honte qu’à chaque fois je sortais un nouveau jeu. Maintenant je la laisse souvent choisir et quand le timing est bon je lui propose un nouveau jeu. Qui est d’ailleurs soigneusement étudié pour avoir le maximum de chances de lui plaire.
Moi aussi j’espère que mes filles suivront le modèle de leur père . De toutes façons je vais tenter mon premier gros truc avec Dragon Eclipse qui arrive bientôt. Je vais essayer de peindre tout ça et puis de lancer la campagne avec ma grande (5 ans en mars). Là aussi je mets mon cierge pour que ça marche !
pareil chez moi, de la part de ma compagne et mes 2 filles (22 et 15). Mon 18a, c’est l’inverse. Avec un peu de chance il va se laisser tenter par un jeu avec du nouveau matos, mais c’est rare.
Dans tous les cas, c’est devenu très rare, alors que sans enfant ou quand ils avaient moins de 10, on jouait pas mal.
Je n’ai pas d’enfants (et c’est pas prévu), mais est-ce possible aussi, que vos enfants n’aient pas envie de faire comme vous et que vous devriez juste accepter ça ?
Je me rappelle du père d’un copain du tennis quand javais 8-10 ans, qui le faisait jouer tous les jours au tennis, comme pour pouvoir vivre sa passion à lui. Quand je vois vos stratégies pour faire jouer vos enfants, ça me fait un peu penser à ça.
Encore une fois, j’ai pas d’enfants, je me pose juste la question. C’est une vraie question naïve
Evidemment que tu as raison. Un enfant qui montre un rejet, tu ne vas pas le forcer.
Après, sur ce sujet, il y a deux thématiques, la première qui est que le jeu et le jeu de société est un vecteur très pédagogique (calcul mental, travail de la mémoire, apprentissage des règles et du respect de la consigne, travail sur la frustration, sur l’acceptation de la défaite, moments passés ensemble, stratégie collective…).
La seconde, c’est qu’avec les enfants, parfois, il faut impulser une dynamique, surtout avec les préados/ados.
Et puis entre vouloir lancer un projet Mbappé/Federer et faire quelques parties de jeux de société dans un mois, il y a un monde d’écart.
(Edit : et je me tape déjà plusieurs heures au parc, tous les samedis et dimanches, et des dizaines de parties de loto des animaux où il a 3 planches et moi, une, et je dois retourner les tuiles et les placer, alors bon, MERDE, QUOI !)
Tout à fait …
Et puis, quand on a des enfants, c’est bien de partager des loisirs ensemble et pas juste les devoirs ou corvées en tout genre avec lesquels on leur « pourri » la vie à longueur de semaines .
Et pour cela, le jeu de société me semble un très bon candidat.
Reste juste à trouver les bons et faire preuve de patience, un peu comme avec tout le reste en fait
Ttout de suite, vouloir forcer ses enfants à aimer TON jeu préféré envers et contre tous c’est plus
Ados … c’est un autre problème, (ça reste quand même un peu la loterie ^^)
De toute façon, les enfants, comme nous, passent par des phases.
Personnellement, il y a des moments où je n’ai pas envie de voir une carte. D’autres où je préfère faire autre chose. Y a des périodes où ça me permet débile de jouer à un JV sur mon PC.
Faut laisser les enfants vivre leurs phases : une passion vécue pendant l’enfance peut disparaitre à l’adolescence ou l’entrée dans la vie d’adulte, pour revenir gentiment quelques années plus tard, comme par magic.
Ouais, c’est pas faux : quel que soit l’âge, il a des phases.
Des moments où on est prêt à un truc, d’autres où on l’est presque, mais pas encore tout à fait. Et puis il y a des choses qu’on ne lâche jamais.
Par exemple, A touch of evil. @ajira n’est pas encore prêt, @Nivico est chaud bouillant, @François_B ne s’en lasse pas.
Ha mais si j’ai pas besoin de l’exposer chez moi je suis assez curieux pour l’essayer . Mais j’avoue sa couverture jurerai un peu dans mon BDH (bureau de la honte)…
. De toutes façons je vais tenter mon premier gros truc avec Dragon Eclipse qui arrive bientôt. Je vais essayer de peindre tout ça et puis de lancer la campagne avec ma grande (5 ans en mars). Là aussi je mets mon cierge pour que ça marche ! 
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. Mais j’avoue sa couverture jurerai un peu dans mon BDH (bureau de la honte)…