Ai commencé à lire l’âme du mal de Maxime Chattam premier volume de la trilogie « l’antre du mal ».
(Des gens de mon entourage m’ont fatigué avec Chattam, je vais le lire seulement maintenant que la hype est passé depuis quelques années )
C’est fluide, pas trop « gore/horreur » pour le moment. D’où j’en suis (1h+) de lecture ai l’impression que c’est scénarisé d’une manière que je peux deviner, que c’est plutôt classique dans la construction. Je ne demande qu’à être surpris plus tard.
! Après une petite heure de lecture donc j’ai relevé des incohérences, et ça sur ce type de lecture ça peut me sortir totalement.
(Dans un roman de ce style) je suis plutôt à enregistrer les détails, et me prendre pour l’enquêteur, à vouloir deviner l’intrigue, à pister,… Et pour le moment il y a des loupées :
Un personnage qui passe une soirée « bières », la scène détaillée ainsi /ce personnage repense furtivement sa soirée et « au vin bu » (?) un peu plus tard. / Insignifiant , soit.
Un personnage qui décrit un lieu de l’intérieur avec le bâtiment, un pickup sur le côté
/ un autre personnage dans le même temps (donnée non connue à ce stade de la lecture et fausse donc la temporalité, la c’est le hic pour moi) décrit le même lieu depuis l’extérieur et une mention précisée de l’absence de véhicule justement. ! Faux raccord ! Warning!
( Ou alors le véhicule a été déplacé dans un laps de temps court pendant la scène, à priori cela n’a pas eu et pu avoir lieu / j’ai terminé la lecture complète de ce passage)
Merci pour le conseil, je l’ai lu suite à ton commentaire (oui, seulement à partir du titre du livre, que j’aime bien, et du conseil, il m’en faut peu parfois ) et j’ai vraiment bien aimé. Le récit est prenant, la narration bien foutue je trouve, on s’attache aux personnages (ils sont peu nombreux faut dire )
En lisant ça je me suis dit « Eh mais ce bouquin doit être la source pour le film post apo A boy and his dog »
Mais non pas du tout, le film date de 75 et le bouquin de 2020
Après verif, le film est en fait bien basé sur une oeuvre littéraire, un cycle de plusieurs nouvelles du même nom
J’ai un très vague souvenir de ce film que j’ai du voir en VHS il y a plus de 20 ans mais y’avait des airs de Mad Max 2 (qui a du 'en inspirer un peu) mais en plus cynique et moins épique
Probablement rien à voir avec le bouquin dont vous parlez
Les éditions « Les Moutons électriques » lancent une collecte pour assurer leur survie financière. C’est eux qui avaient fait l’édition illustrée de jaworski.
Ils proposent notamment des packs d’invendu ou de « défraichi » ou simplement des dons libres.
Bon sang, en post-apo, comment j’ai pu ne pas citer Les Flibustiers de la Mer Chimique, de Margherite Imbert ? Un roman perché, moderne dans ses réfs et furieusement drôle, qui met en scène des personnages hallucinés (et hallucinants) dans un monde en perdition bouffé par des océans devenus acides. Un bon gros coup de pied au cul, plein d’humour, qui prouve à quel point l’imaginaire français se porte bien.
Et là …
La redescente. Une de mes maisons préférées, à qui je dois tant, TANT de bons moments : Jaworski, Platteau, le Wastburg de Ferrand, la Comédie Inhumaine de Michel Pagel (en version reliée ultra collector limitée à 299 exemplaires svp ).
J’ai tenté. J’avais vraiment envie de l’aimer ce bouquin. Mais beaucoup trop perché, narration trop décousue pour que j’arrive à m’impliquer dedans. J’ai lâché à un tiers.
J’aime beaucoup Chattam pour l’ambiance qu’il peut créer. Mais je te rejoins sur le classicisme de la construction et les petites maladresses.
Si tu bascules sur la trilogie Verhoeven de Pierre Lemaitre (avec en fait un « petit quatrième » entre le deuxième et le troisième), tu vas y trouver beaucoup plus de style et Alex (le tome 2) est, pour moi, une pépite sur le fond comme sur la forme.
Et après, c’est un autre univers mais ses feuilletons historiques sont passionnants (encore plus en livres audios qu’il lit lui-même avec les commentaires associés)
Je prend bonne note! trilogie Verhoeven de Pierre Lemaitre
Terminé le tome 1 de la trilogie du mal de Chattam.
Plus noté d’incohérences, et la 2e possiblement ne pas en être une.
spolier
Le frère jumeau ou le père adoptif pouvaient l’un et ou l’autre être sur les lieux et partir avec le véhicule dans le même temps que Leland Beaumont / encore que le personnage de la victime Juliette ne fait aucune mention du bruit du moteur donc pour moi incohérence.
J’ai bien apprécié, vais lire le suivant tout en restant sur mes premières impressions: « c’est plutôt classique, pas forcément original mais l’ambiance qui s’en dégage est bien rendue », j’ai passé un bon moment de lecture
J’ai beaucoup apprécié l’ambiance, quelques chapitres ou scènes vraiment
Mode repeat: ça a se lit vraiment vite (suis un lecteur régulier mais plutôt lent. 2x500+ pages en 5 jours…) , c’est fluide.
'Je recommande .
Vais attaquer le prequel de la trilogie centré sur le mari de la détective.
Autant j’apprécie énormément Maxime Chattam en tant que personne (roliste, fan de fantastique) autant je trouve son style assez scolaire et pas terrible. Je concède qu’il a fait énormément pour démocratiser le roman de genre en France, notamment fantastique, avec Le Signal (roman que je trouve moyen mais qui sans la renommée de Chattam à travers ses thrillers n’aurait jamais existé).
J’ai lu le tome 1 de la trilogie du mal et commencé le tome 2 qui m’est tombé des mains. Je n’aime pas son style, même comparé à d’autres auteur « de gare » comme Thilliez ou Grangé, je trouve que c’est le moins bon. Malgré la noirceur des thèmes abordés et le gore je trouve qu’il y a une naïveté dans l’écriture, notamment des personnages, qui me dérange.
Je n’ai jamais lu Chattam, mais cette qualification m’a fait instantanément penser à une série que j’ai essayé de lire, L’Arcamonde d’Hervé Picart. Je n’ai lu que le premier, Le dé d’Atanas, et le style est exactement comme ça, scolaire et « pas terrible » (en fait, super nul ;-). Je vous mets un petit extrait :
Un bruissement s’était élevé dans son dos, d’une étrange musicalité. À son grand amusement, il constata que c’était le canal qui chantonnait de la sorte derrière lui. Une pluie d’automne, fine et drue, venait de tisser ses voiles sur Bruges. Tout s’embrumait alentour, dans une tombée de vapeur d’eau, comme pour nimber le prélude d’un rêve en devenir.
Tout est comme ça, ampoulé, vieillot, scolaire. Et en plus, on se fait chier. On croirait une vieille série sur la 6. Je déconseille vivement.
Ici, je viens de terminer le tome 3 de The Expanse en une semaine (merci les filles 3x2h de train hebdo), je bois ça comme du petit lait et vais me jeter sur le tome 4 qui m’attends à la bibliothèque.