Le bookclub, ou topic des lecteurs compulsifs

J’ai carrément sauté des pages pour arriver à le relire.

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Ne critiquez pas les lectures de mon enfance svp :sweat_smile:, Jules Verne , j’adore j’adore !!

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Alors je trouve que non, justement c’est pas pareil, en tout cas j’ai pas ce souvenir (mais ça fait un bail que je les ai lus). Mais je suis 100% d’accord avec ce que tu dis sur Jules Verne par contre :smiley: … dans certains, surtout les moins connus comme « Sans dessus dessous » (la faute est voulue), le dernier de la trilogie du gun club, on a l’impression qu’il a été recopier des bouts d’encyclopédie à la bibliothèque du coin. Et c’est pareil dans d’autres (20000 lieues etc.).

::edit:: ah ben le temps que je réponde je vois qu’on est plein à être d’accord :smiley:

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Ne les relis surtout pas alors (ou alors l’ïle Mystérieuse, qui est un traité de botanique mais moins flagrant)

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Ça m’avait frappé sur un passage au début où il décrit le matériel envoyé avec les références de moteurs rolls royce et tout un tas d’autres trucs. J’avais trouvé ça hyper chiant. Mais sans atteindre Jules Verne, on est d’accord. Globalement, j’avais une grosse sensation d’ennui, rien qui ne sort, excepté un passage absolument brillant avec une histoire d’oxygène.

Bien que le style n’ait aucun rapport, ça m’a fait grosso modo la même impression que Gagner la guerre, que beaucoup ici adorent : un gros tout ça pour ça ? D’ailleurs dans Gagner la guerre, il y a aussi ce moment de bravoure absolument grandiose (la scène de l’incendie) et le reste tout plat. Pour moi, bien sûr.

Après j’ai trouvé le problème à trois corps (et le deuxième de la trilogie) assez chiant, donc je ne suis pas un super bon public pour ces trucs très technos (tout en étant un grand fan d’Alastair Reynolds :crazy_face:)

Sur Jules Verne je vous conseille vivement « Paris au XXe siècle », écrit en 1860 mais refusé par Hetzel à l’époque, il est sorti il y a une dizaine d’année, peut-être un peu plus.

On est dans de la critique sociale pure d’une société super utilitariste. C’est une des rares fois où il fait vraiment de la prospective fiction.

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Moi j’ai trouvé ça chiant aussi. Pour moi c’est du Bernard Weber, de la SF de supermarché - le coup de l’ordi-humain que tu vois venir à 3000 km au secours -, et j’aimerai bien savoir si c’est juste super mal traduit ou si c’est juste super mal écrit à la base. En plus il y a un truc qui colle pas : si tu lis de la sf, tu connais forcément le Problème à 3 corps, donc le truc fait pschiiit dès le titre du bouquin ; et du coup tu t’infliges une lente torture pour qu’enfin l’auteur crache sa valda. Du coup je n’ai pas lu la suite, ma nana m’a dit que c’était mieux après… faudrait que je me sorte les doigts et que je m’y colle.
En revanche j’ai bien aimé les passages pendant la Révolution Culturelle.

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Lui et Boris Vian était les lectures d’enfant puis d’ado.
Je ne connais pas ce titre de Verne , merci du tuyau , je regarderai ça :grinning:

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J’ai trouvé le deuxième tome pire que le premier. Il y a une idée intéressante, le reste est lourdingue (notamment un passage très long sur une histoire d’héroïne de roman).

Pareil.

Ne me dis pas que tu n’as pas aimé Gagner la guerre, parce que si on s’aligne comme ça, il va falloir que je relise Mars la rouge…

Gagner la guerre il est sur ma pile aussi . J’avais commencé l’assassin royal , mais il a eu raison de moi , j’arrête …

Je me suis infligé le début de l’assassin royal en anglais, quelle purge… les aventures de pleurnicheur premier…

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Pour Jules Verne, replacez-vous un peu dans le contexte de l’époque. On est en plein essor du Positivisme scientifique, et l’accès du public à des données scientifiques vulgarisées est sans commune mesure avec celui dont nous disposons aujourd’hui.

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Quelques lectures récentes :

  • L’arche de Darwin de James Morrow, grand prix de l’imaginaire en 2018. Le pitch est amusant : l’héroïne monte une expédition aux Galapagos pour démontrer grâce à Darwin que dieu n’existe pas. En pratique, c’est un roman d’aventures plein de péripéties sans queue ni tête. C’est long et assez chiant, les personnages sont peu attachants et ça se termine mollement, comme finalement tout le truc. Je déconseille.
  • Le goût de l’immortalité de Catherine Dufour, déjà évoqué par @arendhel il y a pas mal de temps. Grand prix de l’imaginaire aussi (en 2007). C’est court, percutant, très violent et noir. C’est magnifiquement écrit. Le travail sur la construction du récit est impressionnant mais le résultat est un peu décevant (au final, c’est assez artificiel, contrairement à un chef d’œuvre comme le déchronologue sur cet aspect). Mais c’est absolument à lire à mon avis.
  • La république des voleurs de Scott Lynch. C’est le troisième tome des Salauds Gentilshommes. Pas mal, moins bien que le deuxième à mon avis. Je trouve la toute fin complètement débile, mais ça se laisse lire.
  • Dragon déchu de Peter Hamilton. De la Hard SF dans laquelle la colonisation de l’espace est un projet capitaliste soutenu par quelques méga-corporations. Si j’ai bien compris, Hamilton écrit en général des machins de milliers de pages et Dragon déchu est une exception. C’est un peu une porte d’entrée dans son œuvre sous forme de standalone. Le roman est en tout cas un peu étrange, avec notamment des descriptions d’amours adolescentes bien chiantes. Mais ce n’est finalement qu’un détail dans le roman qui alterne entre des scènes « contemporaines » et une sorte de biographie d’un des personnages principaux. Ça devient de mieux en mieux au fil des pages et la fin semble proche de l’apothéose. Il me reste grosso modo 10% à lire, mais je pense pouvoir dès maintenant recommander ce bouquin. Malgré le pitch bâteau, c’est en fait très original.
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Oui déjà lu. C’est un monument mais attention :

  • KSR prend son temps donc il y a des passages parfois loooongs
  • C’est une chronique dont le personnage principal est MARS donc ne t’attends pas à un Space Opéra

Sinon c’est superbe.

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Ouaip, c’est ce que j’allais dire.
Ce qu’il décrit dans ses œuvres, c’est une sorte de vulgarisation scientifique finalement.
J’ai justement récupéré un lot JV le mois passé pour lire ceux que je n’avais pas lu gamin, et je suis en train de lire le phare du bout du monde : oui l’action n’est pas intense, mais je trouve agréable ses descriptions .
Je trouve que c’est un peu comme le cinéma : quand t’es nourri au MCU qui alterne blagounettes, explosion et baston pour te faire penser que le film est intéressant ; et que tu regardes un film référence des années 70-80 (genre Alien, rambo 1, terminator ou un western), tu y trouves une ambiance, une atmosphère que n’établit pas un film qui cherche à foncer pour te faire penser qu’il est intéressant.

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Je suis d’accord, le premier était vraiment bien, le deuxième était assez sympa avec de bons twists, et le 3ème je dirais même décevant, beaucoup trop de plot armor, et même le style d’écriture est plus décousus

The Poppy War :
Un roman qui semble partir sur un base classique (une fille pauvre qui intègre une école de combat prestigieuse et se fait maltraité par les gosses de riche mais se fait entrainer secrètement par le prof étrange du campus).
De plus, certaines scène du récits sont de grosses ficelles qui ont pour but de faire évoluer certains personnages, on voit un peu trop les cordages parfois, je l’ai même mis de côté pendant une paire de mois.
Les 3 choses qui m’ont fait reprendre le bouquin sont :
Un contexte en Chine médiévale-fantastique, écrit par une chinoise.
Un personnage principal intéressant, loin d’être une caille toute blanche, et qui prends de mauvaises décisions cohérentes avec son vécu.
Une deuxième partie de livre qui ne prends pas la direction attendue.
Y’a un passage qui m’a mit mal à l’aise dans le livre, une longue description horrible d’un massacre ; après avoir regardé sur interne, c’est une évocation volontaire des atrocités commises par les Japonais à Nanking.

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La guerre du pavot, publié par Actes Sud. Sur ce type de roman, l’engagement d’un éditeur classique, c’est impressionnant.

The Ninth Rain :
Bon, je vais essayer de ne pas spoiler car la découverte est une part importante du livre
Une planète à la technologie médiévale attaquée périodiquement par une espèce ennemie, où les humains sont défendus par les Eboran, des êtres qui font un peu penser aux elfes : plus grands, plus forts, plus rapide et vivant plus de 1000 ans, les membres de ce peuples sont orgueilleux, mais touchés par un mal inconnu qui les rongent.
On suit le récit de 3 personnages : un des Eboran, une jeune fille emprisonnée pour ses pouvoirs surnaturels, et une riche érudite.
J’ai essayé d’aimé ce livre, y’avait des promesses intéressantes.
Mais tout au long de ma lecture, j’ai eu l’impression de lire un Brandon Sanderson acheté sur Wish :
Les personnages sont banals (la sage érudite, la jeune fille OP à la Rey dans SW, le fanfaron bastonneur).
Les mystères du monde servent surtout à faire du Deux Ex Machina, on voit arriver les rebondissements à 10 lieux, le gros twist mindbreaker du chapitre 40, je l’ai senti venir au chapitre 3…
Le pire est je pense la trame scénaristique, y’a tellement d’incohérences et de « comme par hasard » que les auteurs de GoT saison 8 et Rise of Skywalker ont déclaré vouloir en acheter les droits.

Le Prince (Machiavel) :
Lecture intéressante, c’est un traité plutôt qu’un livre ; et les principes qu’ils exposent sont géniaux pour tout joueur de jeu d’alliance, de diplomatie à TI4 et GoT jusqu’à Koh Lanta .
Et c’est un peu moins aride que The Art of War ^^

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Oui, et c’est plein de conseils pratiques, comme celui-ci : lors du renversement d’une dynastie, penser à liquider la famille entière pour éviter toute velléité de vengeance. C’est brillant intellectuellement, mais c’est d’un cynisme absolu.