J’entends 
Perso je préfère plutôt que de foutre les gens mal à l’aise mais chacun fait ce qu’il veut.
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C’est pour cela que, de mon point de vue, quitte à utiliser un outil, il vaut mieux la carte X.
Parce que ça évite d’avoir dès le début de la partie un truc à l’esprit, ou une question qui risque de te tarauder (il ne faut pas évoquer de grossesse. Pourquoi ? C’est forcément elle. Fausse couche ? La pauvre… Stérile ? Oh mais alors ça pourrait être lui ? Ou lui ? Bon sang !)
Parce que le contrat qui vient avec c’est 1) on t’accepte tel·le (oui oui 
) que tu es, 2) tu es en sécurité avec nous et 3) on acceptera sans poser de question.
Mais ce contrat il faut, je ne vais pas dire l’accepter, je vais dire, l’embrasser.
Si on me rétorque quand je lève ma carte qu’il faut faire la part des choses, ben le contrat il est caduque.
Donc faut être bien d’accord pour utiliser cette carte.
Ptet qu’il faudrait un outil pour dire si on accepte d’utiliser la carte X ? 
Une carte Y ? 
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– Ah, ouais, j’ai carrément envie de jouer à votre partie de JdR sur le Seigneur des Anneaux, mais je vous préviens, je suis allergique aux Elfes, aux Nains et aux Orques, et le seul fait de mentionner les hobbits me flanque des convulsions. Ça ne gêne pas ?
– Non, non, je vais juste ranger mon scénar sur l’Anneau Unique et on va dire que vous serez tous humains, et que vous allez devoir… euh, attends que je réfléchisse… jouer à la marelle à Minas Tirith, ça ira ?"
– Ben, très honnêtement, ma petite sœur s’est un jour fait mal à la cheville en jouant la marelle, alors, si on pouvait éviter, parce que je risque de faire des cauchemars, après. Et Minas Tirith, ça me fait trop penser au roi Midas. Et l’idée de me transformer en or, brrr…
– …
C’est sûr que ça ouvre des possibilités… 
Après, n’ayant jamais joué qu’avec des gens que je connaissais ou ramenés par ces derniers (et, pour la plupart, bien dans leur tête), j’avoue qu’il ne nous serait jamais particulièrement venu à l’idée de mettre des « scènes » de viol et autres joyeusetés (puisque ça a été mentionné) dans nos JdR. Dans une partie « normale », il ne devrait pas y avoir grand-chose de « triggering » pour quelqu’un n’ayant pas un lourd bagage à ce niveau, en théorie (même en jouant à Call of Cthulhu… 
).
(J’exclus bien évidemment les « jeux » de type White Wolf, qui sont extrêmement… « spéciaux » (pour être poli) et pas pour tout le monde, amha.)
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C’est-à-dire que d’autres ne le seraient pas ?
Je sais pas. Ça te paraît normal et « sain », à toi, de rajouter des trucs du style viol et tout ça à une séance de jeu ? Vraie question.
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J’ai compris comme toi en première lecture, mais en seconde, je pense qu’il ne fait pas référence à ceux qui ont des phobies, mais à ceux qui aiment jouer à violer des poneys - je ne m’en remets pas 
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Tout dépend de l’intention et de la présentation.
Par exemple, dans mes parties (meujeu) de COPS, j’avais ajouté une enquête fil rouge, avec un serial killer qui zigouillait des dames. Juste zigouillait (ce qui est déjà pas mal).
J’avais aussi ajouté un opportuniste qui en avait profité pour se débarrasser de sa femme en faisant passer le meurtre pour un coup de l’autre.
Honnêtement je n’ai plus les détails en tête, mais j’aurais très bien pu imaginer que les femmes tuées avaient aussi été violées et que pour une raison ou une autre ça n’ait pas été dévoilé publiquement, ce qui aurait pu permettre de différencier le meurtre du copycat des autres.
Après, pas besoin de se répandre en détails. Sauf si là encore le MO du tueur a son importance.
Cela dit c’était une campagne, entre potes, qui n’étaient pas portés sur la gaudriole ou le graveleux.
Je ne le ferais pas en init’ pendant une fête des jeux.
D’ailleurs, quand la fille du marchand se fait encore une fois enlever, personne ne craint pour son honneur.
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Grossesse, cancer, viol… Mais de quel genre de jeu on parle, là ? 
Pour le cas particulier des phobies, n’importe quel MJ un peu débrouillard pourra remplacer au pied levé une araignée géante par une autre bestiole du bestiaire si un joueur manifestait son malaise, non ?
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Y a pas de jeu de rôle Game of Throne ?
Plus sérieusement, je me faisais la réflexion tout à l’heure que nos échanges portent sur des jeux relativement classiques.
Dans la production actuelle, il y a sans doute des choses plus, disons, éclectiques ?
Certainement, mais dans ce cas on n’est pas un peu censés savoir où on met les pieds ?
compris pareil. j’ai failli réagir avant d’avoir le temps de lire la suite du post…
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Oui et non.
Je ne m’attends pas à des évocations de pédophilie si je joue à Tales from the Loop.
Mais un enfant qui disparaît, ça pourrait déclencher un truc.
En fait, je crois voir ici deux publics.
D’un côté, ceux qui jouent depuis quelques temps, sans doute ont joué à des jeux « classiques », qui jouent avec leurs potes, et qui ne voient pas l’intérêt du truc, voire qui le trouvent inapproprié.
Donc des gens qui de toute manière n’en n’ont pas besoin et ça tombe bien parce qu’il ne leur conviendrait pas.
Et de l’autre côté, je vois les autres.
Comme le disait @hexolitemax il y a aussi sans doute une question de génération. Je serais prêt à parier qu’il est le plus jeune des intervenants sur ce sujet.
Donc au final il n’y a pas de problème tant que les uns (ou les autres) acceptent le point de vue des autres (ou des uns) sans jugement du type « t’es trop sensible » ou « t’es pas bienveillant ».
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ton exemple au dessus de ma quote, franchement pas utile. Caricatural à l’extrême, et, de fait, franchement méprisant pour ceux qui pensent le fait de mettre en place des précautions de jeu utiles.
@hexolitemax t’avais raison, maintenant je trouve aussi que la discussion dégénère.
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Je pense surtout qu’on a fait le tour du sujet non ? Tout ce qui reste à mettre sur le gâteau, c’est les toppings. Et ça peut le rendre indigeste si y en a trop.
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Je vois dans l’exemple fictif de @merlinpinpin un raisonnement par l’absurde, volontairement outrancier, pour mettre en évidence une aporie du discours de prévention.
Je n’y vois pas de la malveillance.
C’est ce que lui, moi, d’autres (@anon63559397 , @perseflamme …) essayons de dire.
Réduire cette position à « vous êtes des fragiles, espèces de chochottes » c’est faire fausse route sur ce qu’on essaie, peut-être pas assez bien ou maladroitement, de décrire et de définir dans ce qui nous gêne avec ce type de « véto ».
Il y a aussi la volonté de dénoncer une certaine attitude, une dérive que l’on voit parfois (et dont pour moi le questionnaire cité porte le risque), pas ici j’insiste. Je la qualifierai d’hystérisation des peurs (entendu au sens psychopathologique, nul sexisme là-dedans) parfois paradoxalement revendiquées. Difficile de nier que dans certains discours (pas ici, encore une fois au cas où) on hurle vite au fait qu’on est choqué/pas respecté, et avec une certaine jouissance perceptible à la revendication.
Je vois professionnellement des traumatisés tous les jours, comptez pas sur moi pour les traiter de fragiles… mais certains dans ce contexte de JDR se disent traumatisés un peu vite. Les « vrais », ce genre de cartes, ça les ferait bien marrer (jaune). Pro tip: la simple tâche de remplir la carte/le questionnaire peut déjà les replonger dans le trauma.
C’est pour ça que je crois qu’il y a des malentendus dans cette conversation ; il faudrait distinguer les traumatismes de l’inconfort.
Appuyer sur un trauma c’est du sadisme. Rien à faire à une table de jeu et donc virer le pervers qui s’y adonne.
En revanche, sortir des gens de leur zone de confort, dans le cadre d’une expérience de roleplay, ça peut amener des choses intéressantes.
Mais si on croit parler de l’un quand on parle de l’autre, forcément les malentendus vont survenir ! Et les noms d’oiseaux voler…
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J’aimerais ici prendre le temps de saluer les efforts des différents participants qui arrivent à faire conserver une bonne tenue à cette discussion.
Voilà, c’est tout
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globalement d’accord avec toi, sauf que même si j’entends l’objectif de @merlinpinpin, je trouve son exemple tellement absurde et outrancier que ça en devient méprisant (pas malveillant), mais si je me trompe, tant mieux.
à mon sens pas necessaire.
Au passage, j’ai fait mon mémoire de DESS de psycho clinique (et psychanalyse, sorry, je connaîs ta position sur le sujet) sur la pratique du jdr et la construction identitaire. Je crois que j’en avait déjà parlé sur un topic. ça date de 25 ans, c’était pas du grand art, mais s’il y en a que ça intéresse…
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C’est exactement ça. Quand une bande d’orques et de trolls ravagent la campagne et attaquent les villages du coin, on ne se pose pas la question de savoir ce qu’ils font subir aux habitants, il faut juste les arrêter, point. Idem quand des drows emmènent des prisonniers à Menzoberranzan, pas besoin de s’appesantir sur ce qu’ils leur font subir, on sait juste qu’il faut les libérer au plus vite (enfin, ça, c’était du temps où les drows étaient méchants ; il paraît que, même ça, ils n’ont plus le droit, de nos jours ; c’est juste des incompris, maintenant).
C’était le but. Dans la vraie vie, j’ose espérer que personne n’est traumatisé par la marelle (du moins sur ce forum).
Après, sur la feuille d’@hexolitemax, il y a des trucs qui font flipper, quand même. Qui peut sérieusement imaginer que quelqu’un fasse une crise d’angoisse à la simple évocation d’une romance entre deux PNJ ? 
Le fait que le duc puisse ou non être marié ou que la princesse ait des prétendants ne devrait déclencher le « safe word » de personne, normalement (ou sinon, il vaut sans doute mieux éviter de pratiquer ce genre d’activité).
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Le prenez pas mal mais jamais je ne jouerais avec vous avec vos questionnaires. Entre celui qui n’aime pas le bleu, celui qui a peur des pingouins ou celui qui fait un ulcère si un chien ronge un os dans le jeu, et bien je plains ce pauvre MJ pour s’y retrouver et proposer quelque chose.
Dans ce cas là faut pousser le truc jusqu’au bout. Ne jouez plus du tout car tuer un gobelin ou un brigand dans un jdr revient à cautionner ce genre de comportement dans la vie réelle…
Les sujets hardcore type viol ou autre, si un MJ/joueur en parle avec passion, posez vous plutôt la question pourquoi vous jouez avec un tel individu.
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