Désolé, je vais faire un petit hors sujet, mais c’est déjà pénible de lire des « 2me » ou « 2ème » mais alors un « 2ieme » pour abréger « deuxième », hein…
On doit écrire « 2e », tout simplement, avec le « e » en exposant quand la balise est disponible. Merci.
Personne n’écrit comme cela même si l’académie Française le préconise.
Encore un bel exemple de décalage de cette institution avec la pratique du français.
Je n’ai jamais vu cette forme d’abréviation, ni dans le langage commun ni dans un rapport ou un livre.
Elle est tellement peu commune que mon correcteur automatique d’orthographe ne l’a connaît pas sur mon téléphone. Par contre 2ème, 10ème, 31ème, etc., il les connaît et les propose spontanément.
Me concernant, je ne vais pas changer de façon de l’écrire, désolé.
Concernant les récompenses je trouve par contre cela assez frustrant de gagner une carte que tu ne peux pas équiper du fait de la contrainte d’Aspect.
Ou me fourvoierai je quelques part ?
Vous allez me dire « C’est le jeu ma pôvre Lucette ! » mais quand même…
Tu batailles comme un démon pour finir ta mission et là Hourra la victoire est à toi. Tu salives d’avance à l’incroyable carte que tu as bien méritée et qui t’a coûtée 2 jours de campagne et… PATATRAS ! elle requiert un niv3 d’Aspect.
Je me doute que l’on pourra faire du troc, mais tout de même
Tout comme M’sieur @Vimaire au-dessus, je continuerais à écrire « 2ème », qui est bien plus usité, ne t’en déplaise. D’autant que l’Académie Française n’a aucune espèce d’autorité sur la langue.
Et puis bon, tu utilises bien « … » au lieu de « … », alors hein !
Et après vérification, pas d’espace insécable quand il en faudrait un, non plus.
Edit : tiens, c’est amusant, il semble que Discourse corrige de lui-même les « … » en « … », on ne voit la différence qu’en citant le message. Par contre, il perd les espaces insécables, que ce soit en citant ou en éditant un message…
L’Academie le recommande mais n’en est pas à l’origine, elle ne fait que suivre les recommandations. Qui sont en vigueur depuis au moins 20 ans… (et sans. Doute bien plus)
A titre personnel, je ne vis pas pour l’orthographe qui n’est qu’une convention d’écriture et pas une finalité.
Surtout sur de « pseudo » erreurs telle que celle dont on est en train de parler.
Ravi d’avoir appris la position de l’Académie Française. Je continuerai donc à faire des « erreurs », mais en conscience cette fois.
Tu as le Grévisse évidemment qui s’aventure un peu sur les aspects orthotypo même si c’est pas son but premier, et au delà de lui tous les bouquins que je possède préconisent ça aussi. Entre tous ces livres (Ramat, ceux de Lacroux…) tu peux bien sûr trouver des infos parfois contradictoires mais ce sera toujours pour des cas très rares, généralement la querelle porte sur des cas d’usages plutôt anciens (ou les citations imbriquées : là, ok, c’est le gros bordel). Surtout qu’il y a aussi des règles en fonction de la destination (ouvrage académique, catalogue d’œuvre, etc.). Et au-delà de ça tu as aussi des sortes de règles plus générales qui prennent le pas sur tout le reste mais que les gens vont avoir tendance à oublier : la première étant d’être compréhensible (la deuxième est hyper importante aussi, et c’est souvent la plus chiante en relecture : faire en sorte que toutes les occurences d’un même item utilisent la même graphie).
Pour revenir aux ordinaux on va quasiment tout le temps utiliser une notation abrégée, mais ce n’est pas forcément le cas pour d’autres abréviations où il est plutôt préconisé de n’abréger que si le terme revient souvent : imagine que je fasse un essai sur une collection de livres anciens, si à chaque fois je précise le format je vais noter plutôt in-8o pour in-octavo ; mais si le terme n’a qu’une occurence dans tout mon texte, autant ne pas abréger. Cela dit, comme d’habitude, même si on parle de règles on devrait plutôt dire préconisations : les évolutions de la langue peuvent (et vont) changer des usages et des graphies au fil du temps. Faut juste garder à l’esprit que certaines pratiques font saigner des yeux des gens gentils encore bien vivants. Sur internet, c’est un peu le souk car suivant ce que tu utilises pour taper (ordi, smartphone…) tu n’auras pas accès à tout ou alors en passant un temps infini à taper des balises à la main : pour moi là on est dans le cas d’usage où on peut laisser couler pas mal de trucs.
Si tu es curieux, le livre qu’on fait acheter aux étudiants c’est en général celui-ci : Lexique des règles typographiques | Actes Sud car il n’est pas très cher et contient déjà pas mal d’infos. Il y a aussi, toujours en petit bouquin, le petit manuel de typo de Muriel Paris, qui lui va venir complèter tout ça avec l’aspect purement typo ; c’est incomplet mais ça pose bien les bases (je cite celui-ci car je le trouve pas trop cher et bien foutu pour une première « approche » < jeu de mot de typographe).
Ah si.
La publicité ou les médias qui ne font pas attention à leur orthographe ne le font pas, mais la presse écrite le fait (entre autres).
En édition littéraire c’est aussi systématiquement appliqué.
Je le fais aussi dans les règles de jeu et le fais corriger si nécessaire.
Ça reste une erreur récurrente.
Bon, 1re pour « première », ça, c’est tout sauf intuitif, clairement. Mais 2e, 3e, etc., la question ne se pose même pas, c’est aussi évident que l’orthographe « pain au chocolat » pour la viennoiserie avec des barres de chocolat dedans.
Personnellement, je suis pour un usage souple de l’orthographe. Tant que ça nuit pas à la compréhension, je trouve 2ième, 2ème, aussi adapté que 2e (moi j’utilise que les deux autres et jamais 2e, et personne ne me l’a jamais reproché). L’Académie Française, c’est un ramassis de vieux qui pensent avoir une quelconque influence sur la langue… alors que la langue évolue par ses usages. Donc si les gens sont plus à l’aise avec 2ième qu’avec 2e, bah, ça deviendra la règle. Les rigoristes de l’orthographe sur les forums me semble bien tristes.
Bah, désolé, mais on ne vit manifestement pas dans le même milieu professionnel (surtout je dirai) notamment. (ce n’est nullement un attaque ou une critique ).
Ce n’est pas utilisé dans le mien, ni dans mon entourage personnel.
Dans le tour que j’ai fait rapidement aujourd’hui dans mon entourage, au mieux, certains connaissent le « 2e » mais utilisent le « 2ème ». La plupart ne connaissent pas le « 2e ».
Mais bon, on doit être une exception vu vos nombreux messages éclairants sur le sujet.
Je trouve de toute façon le 2ème plus « joli » et parlant que le « 2e ». Je vais rester sur cet usage.
Par contre je suis d’accord avec toi sur « pain au chocolat »