c’est une question ou l’exposition de ton avis sur la question ?
l’existence d’une société qui progresse, c’est de savoir laisser de la place à tous. Il y a plus de gens qui ne se reconnaissent pas dans le schéma mais qui se garde bien de s’exposer vu la réaction que cela provoque. j’espère pouvoir justement avoir des enfants qui savent accepter les gens différents mieux que ce que notre société ne me l’a enseigné.
Quant à la question du fait que « ça soit, soit une fille soit un garçon », c’est parce que tu définis fille ou garçon d’une certaine façon. Toutes les définitions ne sont pas alignées et celle qui nous intéressent sont des définitions sociales, partant du principe que les chromosomes ou les organes sexués ne sont pas les éléments important de la plupart de nos interactions sociales.
Vous ne ferez pas disparaîtrez ceux qui ne rentrent pas dans la normes, apprenez à ne pas avoir peur d’apprendre plutôt, ça n’est pas dangereux.
Peur ? Ça n’a que peu de sens. L’indifférence tout au plus. Et il n’y a rien de choquant non plus.
Et tu ne feras pas disparaître ceux qui pensent différemment de toi soit en certain.
Et ce n’est pas en tordant la nature des choses que ça fera avancer les pensées dans un sens comme dans l’autre.
Qu’on laisse à chacun le droit de penser et dire différemment les choses serait déjà un bon point selon moi surtout sur ce genre de sujet.
Par contre dire qu’il y a plus de gens qui acceptent qu’on puisse se considérer comme une éponge, qu’un garçon ou une fille de par la nature des choses ?
Je ne crois pas non !
Concernant mes enfants, je partage ton point de vue, par contre ce n’est clairement pas moi qui ferait le forcing s’il ne s’y retrouve pas où s’il souhaite avoir des proches définis par leur sexe naturel ! Et heureusement d’ailleurs.
Alors, je connais pas mal de gens queer, mais si certains se juge non positionné sur le spectre masculin-féminin, l’identification à une éponge n’a jamais été discuté par qui que ce soit de a connaissance. Si un buzz un jour a mis en avant une personne qui racontait ça, ça en fait plus un homme de paille (ou une éponge de paille) aux discutions sur la transidentité.
Par contre, les enfants peuvent être témoin de transidentité et ont beaucoup moins de mal que les adultes à s’en accommoder. Mieux vaut donc évoquer l’homoparentalité et la transidentité avant qu’ils soient dans la période de vulnérabilité de l’adolescence, ça leur donne plus de clefs pour aborder la réalité sociale.
De même qu’il faut leur expliquer ce que le consentement signifie, que les adultes n’ont pas de droits sur leurs corps et que leur dire que si des gens leur font, à eux ou des amis à eux, des choses en contradiction avec ces points, il faut qu’ils en parlent à un adulte de confiance, ça peut littéralement sauver des gens (et on parle de plusieurs enfants par classe concernés).
Oh non pas convaincu de devoir dire à un enfant, « c’est normal ».
Car à mes yeux ça ne l’est pas. (Le changement de sexe.) D’ailleurs, on voit également des personnes qui ont regretté par la suite le changement de genre (mode, pression etc). Et cette manie aujourd’hui et tout le mouvement actuel entraîne également ce genre de cas que les personnes qui sont pour, ne parlent jamais volontairement.
Mes enfants feront la démarche de leur côté, j’en resterais à ce que la nature nous a donné et qui me semble plus sain jusqu’à ce qu’il soit en âge de réfléchir par eux-mêmes.
Concernant l’homosexualité, il comprendra bien assez vite ce que c’est en temps voulu. L’amour c’est très vague jusqu’alors.
Pour avoir de nombreuses personnes homosexuels dans mon entourage. Ils n’ont jamais eu besoin de cette « mode » et qu’on parle en leur nom à travers des sigles ou groupes pour savoir/expérimenter et trouver les réponses à leurs questions. D
Figure-toi que j’ai eu des nouvelles officielles en 1997. Il a pris sa retraite.
(En fait, j’ai encadré des stages de voile pour une assoce, avec un public enfants/ados. Avec des sorties sur plusieurs jours et donc de quoi manger. Le hic, c’est que Quicky, le remplaçant de Groquik (je ne sais pas si c’est encore d’actualité) est un lapin et qu’il y a une superstition en voile. Les lapins (et leur représentation) portent malheur sur un bateau. Donc on retirait les étiquettes. Et le chef de base s’était amusé à faire un courrier officiel (lettre avec en-tête) demandant le retour de Groquick, en expliquant pourquoi. Il avait eu une réponse standard, adressé à un enfant et des coupons de reduc…
MERCI DE LIRE LE TITRE DU SUJET !
Si vous voulez discuter de sujets de société entre adulte il y a de magnifiques sujets pour ca… ici le sujet est ce qui est dans le titre : comment en parler à ses enfants !
PS : je peux pas passer toutes les 10 minutes, donc certains posts ont échappés à la tronçonneuse mais ils ne le méritaient pas moins… mais en les coupant ca devenait impossible a suivre…
Laisse moi espérer que les gens ont encore en majorité la capacité de réfléchir à la différence entre parler d’un sujet entre adulte et l’expliquer à des enfants (j’en doute mais l’espoir fait vivre)…
De mon expérience, très limité certe, c’est d’une immense facilité.
Les enfants n’ont pas vraiment de notion biologique de reproduction sexuée, les bébés sortent du ventre de la maman (d’après mon fils, je l’ai aussi porté dans mon ventre, les papas font ça si la maman est fatiguée), et c’est un peu tout. Ça pourrait aussi être la cigogne.
À partir du moment où tu expliques gentiment que dès fois il y a deux mamans ou deux papas, ça devient une donnée d’entrée pour comprendre la notion de famille et non une difficulté.
De toute façon, les papas/mamans c’est avant tout ceux qui aiment, calinent, jouent, éduquent, nourrissent, soignent, habillent, accompagent, … et pas les géniteurs. Ça règle les questions sur l’adoption et la mono/homo parentalité.
En même temps , tu as tronçonné celui où j’expliquais qu’il n’y a en fait pas grand chose à expliquer vu que les enfants se posent très rarement ce genre de question. Et acceptent parfaitement la réponse « c’est comme ça »
Heu… tu sais qu’à partir de 9-10 ans, ça questionne quand même sur la sexualité… et par extension sur la reproduction. Mon fils a d’ailleurs eu le droit à son cours « éducatif » au cm2 puisque maintenant c’est au programme, et j’avoue que ça m’a plutôt énervé car je ne sais pas quels mots ont été employés mais il en est rentré plus choqué qu’autre chose.
A contrario, ils n’ont pas fait de tabou sur l’homosexualité, et donc par extension sur les couples homoparentales et quitte à aborder le sujet en classe, autant ne rien cacher.