Le sujet pour expliquer aux enfants comment (dans un jeu) un bébé à deux mamans…

C’est l’une de « mes peurs ». Comment quelqu’un qui ne connaît pas mon enfant parlera d’un sujet aussi sensible par rapport à la manière dont on en discute tous les deux.
Tu n’es guère rassurant pour le coup. :sweat_smile:

Rien n’interdit également de désamorcer une situation en lui disant que ce qu’il a entendu n’est pas forcément véridique et reprendre la conversation.

En tout cas, aujourd’hui c’est Le Bébé Schtroumpf qui est sa référence (et avant ça c’était le ventre de sa mère avec le petit frère). Et c’est beau à voir/entendre.

Pour expliquer pourquoi deux papas et deux mamans, ça a été assez simple, la mère (père) est amoureuse d’une autre dame (monsieur) (bisous sur la bouche à son âge veut dire amour.)

Ça passe comme une lettre à la poste.

Si un enfant de 9-10 n’a pas encore intégré ce genre de situations, c’est que tu as soigneusement évité ces sujets auparavant

C’est tout le souci d’entretenir des fables comme « un papa une maman ». Tôt ou tard l’enfant est confronté à la réalité. La plus simple façon de l’expliquer est alors de la normaliser.

Pour rappel, on n’a part pas d’un jeu pour 9-10 ans mais pour bien plus petit, des 4 ans. à l’âge ou justement ça va questionner sur le pourquoi Léo a deux mamans, lui. Et à cet âge, des réponses simples comme « tout le monde n’a pas un papa et une maman, des fois c’est un seul des deux, voire aucun, d’autres c’est deux mamans ou deux papas », ça ne leur pose aucun souci. Si tu penses que c’est normal, ça le sera pour eux.

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Heu… là encore, non. Désolé.

Mes enfants ne posaient pas spécialement de question avant et donc je n’ai pas jugé utile de les assoir à la table en leur disant : « maintenant, papa va vous expliquer comment on fait les bébés ! »

De la même manière que pour le père Noël, j’ai attendu que cela vienne d’eux. C’est en tout cas ma philosophie. Maintenant, si j’avais su qu’ils aborderaient le sujet (et avec moult détails) à l’école, j’aurai anticipé.

Note : Mes enfants sont peut-être anormaux hein, mais à 4 ans, c’était plutôt la question de la mort qui les fascinait.

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Il y a pire. Le miens ni l’un, ni l’autre. À part pour l’oncle Ben dans Spider-Man. Car Tata elle pleure. :sweat_smile:

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Et les bardots ? Personne n’en parle des bardots ?

Sinon pour ce qui touche aux questionnements sur la mort et la sexualité, est-ce qu’avoir des animaux (poules lapins qui se mangent aussi à un moment) peut aider comme support d’explications / comparaisons ?

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La mort est un sujet pas évident avec les enfants.
Notamment quand elle est présente dans la famille, voire dans la fratrie.
Le cimetière, le non-vieillissement, l’absence. On a vite tendance à dire qu’on a le défunt dans notre coeur, qu’il est dans les cieux, mais ça ne correspond à pas grand chose pour un enfant de 2/3 ans. Qui a besoin de concret et, sur conseil de psy, dire la chose factuelle, que la personne est au cimetière (quand c’est le cas).

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Enfin là le sujet c’est pour des 4-5 ans avec un jeu où il y a deux mamans.

C’est vrai que c’est étrange de les entendre dire si facilement mort, mais c’est quand même plus bénéfique. Genre dormir n’est pas mourir.

Pour le coup, il ne me semblait pas HS d’étendre le sujet aux « enfants » en général. Et de la même manière, il ne me semblait pas déconnant que le thème des « deux mamans » puissent questionner l’enfant sur la question de la reproduction.

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Tu serais surpris des discussions de cours d’école alors.
Car des gamins de 9-10 ans, il y en a un certain nombre qui ont des ados pour frère / sœur et qui vont aborder ce genre de sujet avec leurs copains pour faire comme les « grands ».

Parce que le débat sur les « gros nichons », ça fait quand même vraiment bizarre dans la bouche de ta fille de 8 ans

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Mais vous n’avez jamais regardé de documentaires animaliers non plus ? Chez nous ça à beaucoup éclairci des trucs.

Exemple de brouhaha venant du canapé :
« Papa ! Papa ! Viens voir ! »
« Est-ce que le papa éléphant donne une graine à la femelle éléphant là ? »
« Mais non ils se sont pas embrassés »
« Mais ils ont fait des câlins avec la trompé, c’est pareil »
« Même pas »
« Mais si »

… Bref. La BBC m’a amené à aborder beaucoup de sujets très tôt. En plus ma deuxième se pose beaucoup de questions existentielles c’est autrement compliqué que les questions assez simple de reproduction et de structure familiale (là aussi les documentaires animalier ça fourmille d’exemples…)

Mes filles jouent en permanence à des jeux impliquant des vétérinaires/docteurs/éleveuses/etc. et les trucs vraiment super cools pour elles ce sont les reproductions et les blessures aboutissants à des handicaps. Ou la mort pour faire semblant d’être triste.

Je soupçonne d’ailleurs très fort l’un des grand-pères de les coller H24 devant des replay de « une saison au zoo ». Faut que je vérifie ma théorie la proch6fois qu’elles rentrent de chez lui.

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Il est difficile à suivre ce sujet, sur trois topics différents :laughing:

Juste pour répondre à la question posée par le titre, pour nous ça n’a pas du tout été un problème car nos enfants avaient déjà été confrontés à la situation.

Mais c’était une volonté de notre part, nous avons recherché, et trouvé, des livres et des histoires dans lesquels l’homoparentalité était un fait, et non pas un (ou le) sujet.

Par exemple dans ce livre :

Ça raconte le voyage en train de June, qui part rejoindre ses grands-parents, en compagnie de ses deux mamans* (oui, moi je dis « maman » pour les deux, j’suis comme ça).
Dans le livre, désolé je spoile, June veut aller se balader, alors elle traverse quelques wagons avec l’une de ses mamans, tandis que l’autre reste à roupiller à sa place. Et on découvre les différents passagers, les différents compartiments, au travers des yeux de l’enfant.
Pis elles retournent à leurs places et le train arrive. Les grands-parents sont venus les chercher, fin de l’histoire.

À aucun moment l’homoparentalité n’est un sujet. C’est juste une fille qui a deux mamans.
Et on voulait lire ce genre de livre justement pour que ces situations, qui existent, fassent partie du « paysage » des enfants.
Pareil pour les histoires avec des gens handicapés, etc.

Donc Au Vol’œuf n’a rien apporté de nouveau en fait.
Et personne chez nous n’a relevé le fait que les deux mamans n’étaient pas de la même espèce en plus.

* Alors pour être tout à fait honnête, je crois que souvenir que dans le livre il y a « Maman » et « Maman Fi », mais faudrait que je le retrouve pour être sûr.

Edith a fait une petite recherche Google :

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Les gens ont quand même vachement tendance à projeter leurs peurs/angoisses/incompréhensions/questions sur les enfants.

Les enfants prennent les choses un peu comme elles viennent. J’avais été choqué à l’enterrement d’un ami (mort dans un accident) de voir que son fils de 6 ans semblait beaucoup moins affecté que nous tous.

Puis quand on a les notres on comprend mieux (si on prend le temps de les observer/écouter). Quand ma femme a du accoucher d’un fœtus mort-né, ma fille de 7 ans était surtout triste que sa mère pleure beaucoup mais la mort en elle-même ne lui posait aucun problème et sa période de deuil a été bien plus courte que les nôtres (et on a pas tenté d’enrober le discours pour éviter les mots trop francs qui nous posent problème à nous adultes, ou de lui cacher les photos de ce petit corps)

Pour les familles homoparentales, les origines ethniques différentes des autres ou les personnes LGBT c’est pareil, je vois via l’école que les enfants se posent surtout les questions de leurs parents. A un évènement local, une personne avait un genre très ambigu (physique masculin++ et habits féminins) : j’entends quelques adultes râler sur sa présence en mode « c’est honteux protégeons les enfants » mais ma fille (d’un tempérament plutôt curieux) a juste dit « le monsieur blabla » en revenant d’un stand où cette personne se trouvait, elle a juste choisi l’option logique pour elle et ne s’est jamais dit que ça méritait de pousser plus loin.

Bref, les explications concises et directes fonctionnent très bien avec les enfants et encore mieux si on ne tente pas de les embrouiller avec nos valeurs ou dilemmes moraux de vieux.

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On essaye quand même de leur transmettre les valeurs qui nous semblent juste pour ne justement pas qu’ils soient influencer par d’autres sources qu’on jugera plus éloignées de ces valeurs.

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Toute ma compassion.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Le cimetière des messages (trop) Hors Sujet…

C’est vrai que je n’ai jamais travaillé avec des enfants, et encore moins sur le thème de la sexualité (même si malheureusement, concernant mon milieu pro, elle était surtout subie ! :pleading_face:).

Plus sérieusement, 9-10 ans, on est plutôt sur l’âge de l’apaisement (ou période de latence) qui précède la puberté et l’adolescence si l’on se réfère au développement psychoaffectif de l’enfant, mais les pédopsychiatres ont de plus en plus tendance à dire que cette période est de plus en plus courte, voir disparait complètement.

Très clairement, l’influence de l’école (enfin, j’entends par là les copains / copines à l’école), mais surtout la surabondance d’informations que reçoivent les enfants à notre époque n’y sont pas étranger. Et bien évidemment, je ne suis pas naïf au point de penser que l’on peut créer une bulle imperméable autour de son enfant pour n’y laisser rentrer que le positif. D’ailleurs, est-ce même souhaitable ? :wink:

Non. On regarde très peu la télé ici, en tout cas pas la télé « traditionnelle ». Ce ne sont que des programmes à la demande (Netflix, Disney+) et visiblement, les documentaires animaliers ne les intéressent pas trop (quoique ma fille adore les chevaux… mais elle ne regarde que des vidéos d’équitation).

Les miens jouent aux Space Marines qui buttent du Xenos ; donc la mort des ennemis de l’Imperium ne les affecte pas ! :rofl:

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C’est tout à fait normal, il y a ce questionnement aux alentours de 4 ans.

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La seule réponse que j’ai à te donner c’est:

Pourquoi? Pourquoi essayer d’expliquer?
Je ne cherche pas à expliquer la magie quand je joue à HP la bataille de poudlard ou à Res Arcana avec mon fils.
Je ne cherche pas à expliquer les glogos quand je joue à Above and Below avec mon fils.
Je n’ai pas eu besoin d’expliquer la force quand il a regardé des star wars, etc.

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Parce qu’on ne vit pas au milieu des glogos, ni de la magie, mais dans un monde très réel et quotidien, avec de vraies personnes autour, qui vivent, ressentent, expriment des choses parfois différentes des nôtres et qu’il est toujours utile, pour faire société, a minima de les entendre, voire de les comprendre ?
Edit : je suis comme beaucoup; il me semble toujours préférable d’avoir d’abord un ressenti de l’enfant et/ou ses questions à lui, avant de projeter nos propres réponses. Ça n’empêche pas d’ailleurs d’insuffler nos propres valeurs et principes de vie dans la réponse qu’on formulera alors à hauteur des questionnements qu’il exprime.

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Elle aura trois ans dans quelques semaines.

Après réflexion je supprime je ne suis pas à l’aise d’aborder ce sujet publiquement (même si c’est anonyme).

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