"L'école est une priorité", vraiment?

Je l’imagine sans aucun problème, et je comprends tout à fait la difficulté de la chose.
Malheureusement je n’ai pas de solution. Je me demande simplement si dans ces cas là, la punition aurait même un quelconque intérêt ? À partir du moment où on est partis dans la confrontation, c’est sans doute trop tard non ?

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Je pense que tout le monde est faillible. Les profs (ou autres) font des erreurs, comme tout le monde.
Si je pense que c’est le cas, je le dis à mes fils. Je leur précise que c’est mon avis, et que, si c’est nécessaire, je demanderai des explications.
D’ailleurs ces explications tombent souvent rapidement dans le « vous savez, il y a x élèves dans la classe… ». Quand j’entends ça, ce que je comprends, en creux, c’est « on ne peut pas vraiment faire autrement », et ça je l’entends sans problème, effectifs, temps, moyens, tout ça, même si je ne suis pas toujours d’accord.
Et bien sûr j’en reparle ensuite avec les fistons, pour qu’ils aient bien tous les éléments.
Je ne suis pas du tout adepte du « l’adulte a raison quoi qu’il arrive, surtout faisons front devant les enfants ».

D’ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière, j’ai dit à mes fils que non, les ATSEM n’avaient pas le droit de priver tout le groupe de récréation après la cantine sous prétexte « qu’ils avaient fait trop de bruit ».
Et je leur ai dit qu’ils avaient le droit de le dire aux ATSEM - sachant que par ailleurs j’en ai parlé à la référente, qui était d’accord avec moi.

Et j’aimerais bien qu’on m’explique quel aurait pu être l’intérêt de le pas le dire à mes enfants ?

Sorry mais pour l’un comme pour l’autre rien n’a changer depuis looongtemps, avant internet et les téléphone portable :wink:

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À lire les interventions de @patman et @Alpha-Centaurii (principalement), il me semble que ce qui sous-tend le problème, c’est la question du respect de la règle et des moyens de son application. J’imagine que vous tomberiez rapidement d’accord si vous preniez le débat sous cet angle (surtout qu’ici on est entre personnes dont un des loisirs principaux consiste à suivre au pied de la lettre un règlement dont le non-respect tue l’activité).

Du coup, on retombe toujours sur le même problème : le manque de moyens qui permettrait à l’institution de remplir pleinement ses fonctions (d’éducation, d’instruction et de formation).

J’ai toujours été personnellement très attiré par les alternatives pédagogiques, et comprends parfaitement les idées de @patman, mais je pense qu’elles ne peuvent malheureusement fonctionner que dans un environnement privilégié, qui pourrait offrir à chaque enfant un assez long temps de contact et d’échange avec l’adulte en charge des fonctions que j’ai citées plus haut. D’ailleurs ces structures existent, mais elles sont privées et hors de portée des personnes qui pourraient le plus en tirer profit.*

Comme souvent d’ailleurs, il semblerait que les pédagogies centrées sur l’élève et lui demandant d’exercer son propre raisonnement pour acquérir les connaissances, favoriseraient les enfants des classes privilégiées. Frank Lepage illustre bien ce propos (jusqu’à 53’27, ça dure que 4mn vous inquiétez pas), déjà cité plus haut dans la discussion.

Du coup, dans le système public tel qu’il est structuré actuellement, il semblerait que la vision plus carré-carré de @Alpha-Centaurii soit le moyen le plus efficace d’inculquer des règles de fonctionnement en société. Mais là, on butte contre les tendances libérales de la société actuelle qui n’est plus prête à accepter les injonctions d’une autorité dont elle conteste la légitimité. :man_shrugging:

*Il existe toutefois des structures publiques créées en 1982 (juste avant que la gauche ne soit plus au pouvoir, et dont la survie reste très précaire il me semble) comme le Lycée Autogéré de Paris, qui était, si je ne m’abuse, associé à une université dont parle également Frank Lepage dans Inculture 1 ou 2, je ne me rappelle plus, conférences dont je ne saurais que trop recommander l’écoute (critique, bien sûr).

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Plus qu’à appeler Super Nanny !

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Je ne vais pas répondre par réponse individuelle, il y a trop de choses :sweat_smile:

Mais globalement je dirais que je suis « ni pour ni contre, bien au contraire »… Ce n’est ni à l’école seule, ni aux parents seuls d’assumer la formation d’un futur citoyen. Ça marche quand les deux parties arrivent à communiquer. Quand les profs ne sont pas bornés mais peuvent écouter les parents, et quand les parents n’écoutent pas la parole bénite de leur enfant. Un prof, avec toute la bonne volonté du monde, aura du mal avec des gamins durs si les parents sont aussi contre lui. Et les profs doivent apprendre à communiquer avec les parents parce que justement tous les parents ne connaissent pas les tenants et aboutissants de la gestion d’une classe ou d’une école. Mais pour moi beaucoup de choses viennent de là. Il faut arrêter de se rejeter la faute et agir ensemble.
Anecdote, j’avais assisté à un spectacle sur les méfaits des écrans, précédé d’un micro trottoir de la MJC à Montreuil il y a quelques années. Des parents avaient interpellés les orthophonistes en se demandant pourquoi les profs n’enseignaient pas aux enfants à éteindre la TV à une certaine heure le soir chez eux. True story.

Concernant la diff entre profs des écoles et prof de collège (ou +), si, il y a quand même une différence fondamentale. Et je parle en ayant fait les deux. Au collège, les profs ne surveillent pas les récrés, n’ont pas (forcément) à assumer les décisions d’établissement, une partie de la relation famille. Il y a des intermédiaires (CPE, personnel de direction, …). Au primaire, tu fais tout. Tout. La surveillance des récrés, les bobos, les vomis, les contacts avec les orthophonistes et autres intervenants extérieurs, tu cherches des parents pour aller à la piscine, tu gères toutes les relations parents en croisant les doigts pour ne pas les froisser (comme dit un peu plus haut). Et même gérer les retours des parents pour des problèmes survenus le midi sur un temps « mairie » alors que ce n’est pas sous la responsabilité des profs. Parce que oui, des fois le dysfonctionnement vient des enseignants, parfois du personnel de mairie. Une partie du ce taf est assumé par les profs principaux au collège. Mais ils ont une prime en compensation.

Pour la gestion des gamins sur la cour : sans vouloir juger de la responsabilité des uns ou des autres, si en temps de Covid il y a deux fois moins d’élèves sur la cour, ça veut dire aussi deux fois moins de profs pour surveiller, ça ne change rien. C’est juste des récréations décallées.

Enfin, pour en revenir au post initial… Oui c’est la merde dans beaucoup d’endroits pour les remplacements. Oui, ils envoient des remplaçants à plus d’une heure de leur école de rattachement parce qu’il y a des manques sur l’ensemble du département, et oui beaucoup de profs ne sont pas remplacés. Ils font même appel dans certains endroits (plutôt rares heureusement) aux membres des réseaux d’aide, demandant donc d’arrêter les prises en charge d’élèves en difficulté pour faire les remplacements (et non ce n’est pas dans la fiche de poste). Voire même aux conseillers pédagogiques parfois.

L’éducation est dans le même état que l’hôpital. Quand les budgets et les personnels sont pressés et maltraités, cela ne peut que dégrader les services.

Ni profs, ni parents ne sont responsables : Ils subissent tous les deux les conséquences d’une politique désastreuse dans la gestion de notre bien commun.

Et ceux qui gouvernent savent très bien manipuler la population pour que parents et profs se rejettent la faute les uns sur les autres de cette dégradation.

Ne vous laissez pas avoir bordel ! :slightly_smiling_face:

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Tu me renvoies à une réflexion que je m’étais faite au début de ce fil de discussion :
L’éducation se fait à 3 : parents, enfants, équipe pedagogique ( je ne connais pas les mots de maintenant qui désignent tous les intervenants, mais je pense que vous voyez qui je veux dire)
L’enfant en fait partie car c’est lui qui reçoit l’éducation, qui est donné en tout premier lieu par les parents, ils lui apprennent déjà à recevoir cette éducation et les parents ne doivent pas « refiler le bébé » à l’équipe pédagogique une fois que l’enfant est scolarisé. Cette équipe apporte autre chose : vie en communauté, acceptation des différences, connaissances, etc.

Je suis à tendance @Alpha-Centaurii mâtiné de @patman car je pense qu’un peu de souplesse et d’adaptation sont nécessaires.

Et sinon, je ne connais bien Franck Lepage et suis content de voir que certains parlent des conférences gesticulées : c’est très bien, mangez-en !

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Un autre paramètre qu’il ne me semble pas avoir lu par rapport à un excès de prudence et la « cancel culture » :

Quel soutien est-il apporté aux équipes éducatives lorsqu’il y un problème ?

Je n’ai pas l’impression que l’Académie soutienne toujours comme il se devrait les enseignants par exemple et qu’elle préfère vite ouvrir les parapluies pour ne pas faire de vagues.

A partir de là, les personnes sur le terrain font de même.

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Je suis complètement d accord sur le fait que l éducation est une affaire d « équipe », entre tous les adultes qui gravitent autour des enfants, qu ils soient parents, amis, enseignants, atsem… Et qu il ne peut y avoir un bénéfice que si tous vont dans le même sens (qui a t il de plus destructurant que lorsque maman contredit papa (ou l inverse… :wink:)?).

Mais je pense, peut être à tord, qu elle est d abord du ressort des parents, et qu un enfant qui arrive à l école doit avoir des bases (sur la politesse, le respect).
L école, comme la crèche ou les assistantes maternelles avant elle, agira sur la sociabilisation et d autres savoirs (qu ils soient être ou faire), mais le but premier de l enseignant et quand même avant tout d enseigner, pas d éduquer…

Cela ne veut pas dire uniquement transmettre des notions de façon frontale, mais rendre l élève acteur de son apprentissage, essayer de le motiver dans cette démarche… Lorsqu une grande partie de la journée est parasitée par une rôle d éducateur, forcément l enseignement en pâti…

Je ne prône pas un élève soumis, un élève obéissant, qui ne doit pas contredire l enseignant, mais un élève respectueux de la place de l adulte, où le questionnement, l échange, permet aux deux côtés de progresser.
Il est normal qu un élève questionne et remette en cause ce qu il entend, c est même vers cela que tend aussi l enseignement : l esprit critique.

Je pense qu un certain nombre d élèves entend parler de l école d une façon peu positive, mais plus on écorne l image de celle ci, moins elle devient apte à remplir sa fonction.

Et si il doit y avoir une alliance éducative entre les parents et les enseignants, cela signifie t il que les parents puissent s introduire dans le versant de l enseignement ? Je suis toujours assez étonné de constater qu un certain nombre d adultes pense être plus compétent que les enseignants et pouvoir venir leur expliquer comment faire leur métier… Qui ferait ça chez le boulanger, le maçon ?

Effectivement, la hiérarchie va souvent être assez absente dans les difficultés. Il y a malheureusement beaucoup de réalisme dans le #pasdevague

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Oh oui je confirme j’ai 49 ans et lorsque je jouait en club au foot ma mère était une des rare parent a faire les déplacements en accompagnatrice.
Ca date pas de maintenant.
Je suis pere de 4 enfants et quand j’entend dire « de mon temps quand je me prenait une gifle du prof/instituteur j’avais pas intérêt a la ramener sinon mon père me filait le double a la maison » ben je suis pas d’accord, je ne contredis jamais une sanction devant eux et en général je demande un rendez vous si j’estime que celle ci est disproportionnée, par contre lever la main sur eux la c’est hors de question parceque la c’est moi qui fait le déplacement et l’explication a intérêt a etre très crédible sinon c’est une autre chanson, mes gosses je les ai élevés dans le respect et la politesse envers les autres( quand ils prennent le bus/train ils se lèvent pour laisser la place aux anciens ou femmes enceintes et handicapes, ils disent toujours bonjour et savent rester a leur place) donc en retour j’attend du respect pour eux, je ne fait que reproduire ce que m’ont inculqué mes parents et de mon époque il était hors de question deja que l’ont leve la main sur moi ( c’est arrivé une fois car j’avais refusé de vendre des tickets de tombola je crois que le surveillant qui me la mise se rappelle encore de la descente de mon père ).
En tout les cas cette éducation a l’air de fonctionner sur les miens car je n’ai jamais eu de problèmes de comportement de la part de mes gosses et ils ont 25, 20, 17 et 14

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Alors on est dimanche matin, on va faire simple et rapide : je suis d’accord avec tous mes voisins (et voisines ?) du dessus :slight_smile:
Bon sauf pour Super Nanny, mais ça m’a bien fait rire.

Et je pense même, en effet, que je suis d’accord avec @Alpha-Centaurii.
Je sais, pour l’avoir lu par ailleurs, qu’il est capable de ne pas faire appliquer un ordre si il ne le juge pas pertinent, donc je ne m’inquiète pas pour ses enfants :wink:

Et, oui, ce qui est dommage est bien résumé là je trouve :

Je sais qu’elle fait polémique par ailleurs, notamment avec son côté « star system » et « donneuse de leçons », mais regarder du côté des essais de Céline Alvarez est intéressant aussi, et je trouve franchement dommage que l’EN ne s’en soit pas plus emparée.

(Pas les profs hein, l’EN : je sais que beaucoup d’enseignants et gnantes prennent sur leur temps et leurs deniers personnels pour enrichir leur pratique.)

Sur ce, bon dimanche tout le monde, je retourne lire mon Peps Magazine :wink:

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Par rapport à Céline Alvarez et l’EN, ne crois pas que rien n’ai fait pour faire évoluer les mentalités et les pratiques pédagogiques, seulement l’EN c’est une grosse usine à gaz, avec une grosse inertie et qui peut partir parfois dans tous les sens.

Alors oui, au final c’est surtout au niveau des enseignants les plus convaincus et motivés que l’on verra les changements les plus significatifs, mais ça ne veut pas dire que rien ne bouge pour autant plus haut, c’est juste plus lourd et complexe qu’il n’y parait (comme souvent, hélas).

Et ce que j’ai envie de reprocher le plus à Mme Alvarez c’est ça : faire croire qu’elle a (ré)inventé la roue, que c’est une « révolutionnaire/lanceuse d’alerte » alors que les sciences de l’Education tente de faire bouger les lignes depuis bien longtemps et même l’EN essaie de suivre depuis de nombreuses années.
Cela n’enlève rien à la pertinence de son discours, mais je trouve ça vraiment dommage de participer à ce clivage « EN vs sciences de l’éducation » alors que tout le monde aurait à gagner de faciliter le dialogue .
J’extrapole peut-être mais il y a un côté opportuniste qui me déplait dans sa démarche.

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À mon avis le souci est qu’elle semble critiquer les profs - ou du moins beaucoup l’on pris pour eux - alors que c’est plutôt du côté du système (ah, le fameux :slight_smile: ) qu’il faut regarder. Et les profs le subissent aussi, pour beaucoup.

Ben à la lecture des posts, je constate que l’on a tous une part des bonnes solutions. Il faudrait faire un mixe et permettre de moduler en fonction des classes et des élèves. Je pense que ce qu’il manque c’est une échelle de variation dans le plaisir de vivre l’école, pour un élève. Si l’on pouvait, dés le début d’une année démontrer que si il y a du respect, de la discipline et du travail sérieux, voilà ce que l’on pourra faire, voir, discuter, visiter … si c’est le bordel, voilà comment ça fonctionnera. Et entre, on module. Je pense que ça pourrait peut-être mieux fonctionner. Car on ne va pas se mentir, l’individu avance correctement, si il a une carotte, une vision de ce qu’il pourrait obtenir de mieux. Sinon il part en cacahouète ! J’ai été instructeur en école militaire. Mes pioux pioux avaient 18, 19 ou 20 ans. Et bien entre un instructeur qui était trés dur et un instructeur trés mou, il n’y avait pas franchement de différence dans le comportement. Si l’élève pouvait faire une connerie, il l’a faisait. Pour l’un, c’était un défi, pour l’autre c’était le point faible. Si vous présentiez, dés le début, une échelle de tranquillité, dans leur vie de caserne quotidienne en leur expliquant que je peux aller de là, si ils jouent le jeu, à là si ils me prennent pour un jambon, et bien ils se régulent eux même, voir, ils s’auto-censure entre eux si il en a un qui va trop loin car, ils sentent que sinon, le groupe peut-être en danger, et leur tranquillité aussi. Le comportement est animal, il n’y a rien à faire. La seule différence c’est notre conscience qui fait que nous devons pouvoir trouver des méthodes moins dures que pour éduquer un animal. Mais, l’instinct est là. L’être humain a besoin de limite droite, limite gauche. Il s’agit, je pense, simplement de trouver les bonnes mécaniques. Du coup, peut-être que les nouvelles réflexions sur la psy des enfants peut apporter des réponses. La psyché a évolué. A la réflexion, @patman a certainement une part des solutions aussi.

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Ca aurait aussi été une idée. Mais l’objectif de la vaccination en France n’était pas de limiter les contaminations mais les formes graves qui encombrent les hôpitaux et finissent par tuer des gens. D’où l’idée de commencer par vacciner les plus fragiles.

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De toute manière, on est bien d’accord, le plus grand pédagogue de notre histoire moderne, c’est lui :slightly_smiling_face:

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Non, c’est lui !
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Le but de l’institution EN n’est pas de faire réussir les élèves mais en faire de bons citoyens bien dociles sans esprit critique (c’est pour ça que l’expérience de Céline Alvarez n’a jamais été reprise et qu’on a tenté de la décrédibiliser, parce que ça marche), heureusement que les profs n’adhèrent pas dans leur immense majorité malgré les multiples pressions et essaient de faire ce pour quoi ils ont choisi ce métier: transmettre et développer cet esprit critique.
C’est difficile au quotidien et c’est pourquoi beaucoup se barrent (chapeau à eux), essaient de changer les choses de l’intérieur (tache immense) ou se résignent (on peut encore les récupérer)

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Je veux bien connaître des sources qui démontrent ce postulat. Parce que franchement, je n’y crois pas une seule seconde.
D’autant que les pressions supposées, je n’ai aucun ami ou membre de ma famille (et ils sont nombreux pourtant à travailler dans l’EN) qui m’en fait part. Par contre, les lourdeurs, les problèmes de moyen, les problèmes d’organisation, de formation (ne parlons même pas de formation continue), de recrutements, de mobilité, etc., ça oui.

Il y a un fossé entre éducation de masse, qui implique une certaine standardisation, et volonté organisée de créer des citoyens dociles.

Parce que vu la réputation des français, c’est vraiment raté comme démarche.

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