Merci, tu m’épargnes la réponse.
Et en plus je ne prends pas l’avion et je ne vais pas au FIJ, autant dire que je coche toutes les cases.
D’ailleurs je suis aussi pour limiter les avions. Et encourager le train (pour aller au FIJ par exemple).
Allez à Rome en bateau çà va être chaud
Pour ton info, tu auras besoin de bien plus que d’une journée pour visiter de façon intéressante la Vendée…
Je suis pas sûr de comprendre ta réponse. J’imagine que les vacanciers débarquent à Ostia, y en a pour 15m en RER
Faut comparer ce qui est comparable. Effectivement l’avion pour le loisir, cela devrait être du passé, tout comme les croisières, même au méthane (c’est 20% d’émissions de moins, mais vu d’où on part ça reste énorme). On ne peut pas mettre tous les loisirs dans le même sac.
Pour info, avec une croisière de 7 jours, une seule, tu atteins les 2t par habitant et par an prévu par l’accord de Paris. Et on ne parle là que des rejets de Co2, pas de l’ensemble de la pollution pour construire et faire fonctionner ces villes sur l’eau.
De mémoire je crois qu’on a débarqué à Civitavecchia, c’était un peu plus long que 15mn le transport pour rejoindre Rome
Reste à savoir si elles sont payées ou pas (et/ou si ils payent leur voyage pour ceux qui iront après avoir fait une chasse aux pigeons…)
J’ai pas de mal, j’en aime décidément aucun…
C’est pas un dégazage c’est un rinçage de cuve économique…
Chacun reste dans son pays et plus personne fais chier personne… Je pense qu’il vaut mieux réfléchir intelligemment pour les avions (carburants de synthèse propre, hybride, etc… vu que l’électrique c’est plus apres demain que demain… encore que vu certaines déclarations récentes pour les courts courriers)… pour le bateau de croisière par contre c’est insauvable, ca consomme trop (vraiment trop) pour les carburants de synthèse (meme sales) et aucune chance de les électrifier un jour pour la meme raison… après ca pollue « pas énormément plus » qu’un bateau de transport mais on va dire que le m3 déplacé vs le m3 utile déplacé est pas trop a l’avantage des croisières
Vous avez écrit à Philibert pour leur communiquer les réactions que leur pub vous procurent ?
Je rajouterai « dépaysant » qui est un adjectif ici et devrait donc s’accorder avec « moments ». Comme quoi, quand y en a plus, y en a encore.
Les déclarations d’intention des entreprises qui surfent là-dessus, c’est hyper dangereux parce que ça incite à compenser ses voyages en se disant que la « technologie » va bien nous trouver un truc d’ici 10 ans. Sauf qu’on est très loin d’y arriver (mais alors très très loin).
Quant à ce que chacun reste dans son pays, bah oui : je ne vois pas ce que ça a de choquant si on veut vivre dans un monde soutenable. A titre personnel, je n’ai pas besoin d’aller parcourir le monde en avion ou en bateau pour me sentir heureux ou accompli.
Mais franchement, les croisières (ludiques ou pas) en 2023, c’est plus possible. Quand j’étais jeune, ça avait déjà l’air d’un truc pour retraités qui s’ennuient. Se baigner dans un bateau (gné), faire des mini escales avec l’appareil photo scotché aux mains, dégazer ses merdes dans l’océan (c’est chez personne, bat les couilles), faire exactement ce qu’on peut faire sur terre (restau, danser, piscine, visiter…) mais sur un bateau…
Ah pour l’avion c’est pas du tout ce que j’ai dit qu’il fallait totalement décomplexer ! Je dis juste que pour ca on voit une issue. Les carburants de synthèse à base de captage de CO2 et d’énergie propre c’est « faisable aujourd’hui », le soucis c’est juste le cout vu les petits volumes et le fait que ca demande un max d’énergie propre qui est plus efficiente utilisée autrement « vu que de toute facon y’en a pas assez aujourd’hui »… donc l’aviation en bout de décarbonations y’a des solutions (et j’ai meme vu passer des capacités de batteries solide qui permettraient d’électrifier les vols « courts »)…
… les bateaux de croisière par contre je pense qu’il n’y a aucun des avenirs que voit le docteur ou c’est envisageable de les rendre propres…
Excellente idée
Il y a Hurtigruten Norway qui dit être en train d’essayer de faire des bateaux moins polluants :
Hurtigruten Norway Unveils its First Zero-Emission Cruise Ship: World’s Most Energy-Efficient Cruise Vessel | Hurtigruten Group
Les défenseurs des croisières te diraient que c’est possible. Y a des projets de voile ou ce genre de choses notamment. Tout comme toi tu dis que c’est possible de voler proprement.
C’est des conneries tout ça, comme les voitures électriques. C’est juste pour éviter de changer nos modes de vie, c’est plus facile de faire croire en un hypothétique progrès technique que de forcer les gens à se priver.
Soulignons que tu es un peu biaisé sur la question de l’avion vu où tu habites quand même
C’est bete parcque le jour ou on va devoir se priver de force ca sera sanglant, alors qu’a petite dose ca serait passé.
Fixed
Pour avoir gratte un peu les sujets avion et bateau y’en a quand même un qui est « prêt » et l’autre qui est plus près du greenwashing qu’autre chose
Et perso je crois plus à des solutions pour ne pas changer les habitudes en polluant le minimum, qu’en un changement mondial des habitudes…
C’est moins parfait MAIS ca a une chance d’aboutir au moins à 50%, c’est toujours mieux que zéro
Pas tout à fait d’accord parce qu’au final, ça revient à se dédouaner en se disant qu’on fait les choses malgré nous. Une façon de dire « oui on sait, mais on n’a pas envie en fait ».
Mais parce que je crois très profondément que c’est le cas !
L’humain sait parfaitement que le monde tel qu’il est n’est pas soutenable, mais n’a pour autant aucune envie de changer dès lors que les conséquences ne sont pas immédiatement concrètes et tangibles pour lui, là, maintenant, à courte échéance. Parce que globalement la soupe est trop bonne, c’est trop confortable.
Si l’échéance est à plus de quelques semaines, c’est trop loin pour bouger. Alors des années, même dix, même deux…
Je ne crois pas du tout que, par exemple, une incantation du style « quel monde laisserons-nous à nos enfants ? » fonctionne. D’ailleurs la preuve, ça ne marche pas et pourtant voilà un discours très présent, c’est même un poncif des discours écolo et militants.
Si l’être humain n’est même pas capable de se bouger pour ses propres gosses… La seule chose qui peut alors encore marcher, c’est pour lui-même. Et encore, toutes les recherches en prévention des comportements à risques montrent que même comme ça, il faut du tangible et du concret à courte échéance (très courte, une projection en image mentale à quelques mois max) pour engager un changement comportemental durable si celui-ci est pénible.
Dit autrement, pas d’acceptation d’engagement vers un risque (vivre moins bien, faire moins de choses qui avant étaient accessibles) sans récompense à la hauteur (pour le sujet, hein, la promesse que les enfants vivront mieux, ou vivront tout court, ça ne suffira pas).
Au moins, la sécheresse actuelle a le mérite d’être justement très concrète.
C’est au pied du mur qu’on voit le mur.
Le problème, c’est que c’est trop tard.
Proverbe brésilien.
(Oui bon d’accord, OK, pardon…)
Alors j’avais participé au pilote d’une étude qui voulait justement montrer que le levier n’est pas le même en fonction des gens à qui tu t’adresses.
Je vous la fais über raccourcie : si tu n’as pas de souci de situation, de pognon, de fins de mois, de mois prochain, etc. tu peux effectivement te préoccuper de ce que tu laisses à tes enfants - parce que tu as les moyens de te projeter à plus ou moins long terme, mais si t’es (un peu, beaucoup, totalement) dans la mouise, tu ne te projettes pas et il faut te faire peur en te disant qu’en plus tu vas mourir du cancer de la respiration qu’est polluée.
Ah mais j’ai pas dit que tu avais tort.
Je pense, heureusement, que tout le monde ne pense pas comme ça (on fait bien passer les zadistes pour des terroristes) et qu’au risque de caricaturer les choses, il faut être en accord avec soi-même : soit on s’en fout et on accepte d’être égoïste (et je ne parle pas de tout arrêter pour aller vivre dans nu dans la forêt), soit on ne s’en fout pas et on refuse de se cacher derrière l’excuse (parce que c’en est une) que « on est comme ça et puis c’est tout » (ce qui coupe un peu court à tout débat ou à toute pensée).
Le pied du mur, pour de vrai, on y est depuis un moment. Que chacun tente, dans une tentative désespérée, de s’accrocher à la plus grosse branche, ça je le conçois. C’est un réflexe naturel. Poussé à son paroxysme, ça pousse des milliardaires à s’acheter des territoires encore vierges pour se préparer aux décennies à venir, parce qu’ils en ont les moyens. Ils peuvent attraper la plus grosse branche.
Les plus pauvres ne peuvent pas en revanche.
Mais quand la structure de la société (telle qu’on la connait) vacillera, on verra comment chacun se comporte. Et mon petit doigt me dit qu’à un moment, beaucoup d’argent ne servira à rien et qu’on retrouvera une certaine horizontalité des rapports humains. Les plus puissants aujourd’hui ne seront pas forcément les plus aidés demain. On découvrira que l’argent ne se mangera pas comme dirait l’autre.
le mien me dit tout et son contraire, je peux pas lui faire confiance, mais ton scénario fait parti de mes hypothèses que je considère comme les plus probables. D’autres étant que les plus riches aient de quoi s’octroyer les services de milices suffisantes pour se protéger de la masse. Genre des dictatures de milliardaires, genre la série 3%, genre le film Elysium, genre des scenarios à la Mad Max, genre… trop de possibilités…