Sur ce genre de projections, on est obligé d’y aller au petit doigt.
Je ne pensais jamais dire ça un jour.
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Non, moi non plus. Mais je pense que la majorité pense comme ça, hélas. Et pour des raisons notamment avancées par @patman hein, pas parce que les gens seraient des cons inaccessibles au bien commun que seule une élite verrait.
Mais bien parce que la pauvreté des conditions matérielles d’existence rend « égoïste » (il faudrait un terme plus neutre et non jugeant, disons égocentré). Pour assurer sa survie avant tout.
Dans un monde où la plupart des gens luttent pour s’assurer un minimum de confort (bien sûr, dont l’étendue varie selon les sociétés), leur demander d’en rabattre sur celui-ci c’est encore et toujours donner le sentiment qu’on les brime, fût-ce au nom d’une « bonne raison ». Surtout si les très riches, eux, ne renoncent à rien…
Alors que faire ? Convaincre, et faire quand même. Mais soyons lucides, il est à craindre que ça ne suffise plus à temps…
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Maslow est toujours dans le vrai …
pragmatique ?
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D’expérience, autour de moi, moins les gens ont de moyens, plus ils se préoccupent de leur avenir. Ceux qui ont du blé, en tout cas dans ma famille et mes amis, ils n’ont vraiment rien à foutre.
Comme quoi.
Manquer quand on a envie, c’est chiant. Manquer quand on a besoin, c’est difficile. Donc on s’adapte plus.
Je ne dis pas que c’est universel mais d’expérience et en observant les gens autour de moi, c’est les plus modestes qui pensent et font le plus. Pas les plus aisés.
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Non, pas seulement. D’abord parce que sans parler de long terme mais même de moyen terme, il serait en réalité plus pragmatique de limiter sa consommation et de faire les efforts que le défi écologique nous demande.
Mais aussi parce que ce n’est pas que du pragmatisme : il s’agit aussi de dire, « je peux m’offrir tel ou tel confort « polluant » ou « néfaste » maintenant, je sais que c’est du superflu, mais je m’en fous je le fais parce que ma vie c’est maintenant et j’en chie suffisamment par ailleurs ».
Et c’est difficile de reprocher ça aux gens.
C’est con mais les problèmes entre voisins montre deja une ebauche de ce que pourrait etre si jamais. et c’est la version soft.
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Je n’opposerais pas comme toi les gens selon qu’ils ont du fric ou pas, concernant leur capacité à se soucier de la planète. Je dirais plutôt qu’il est difficile de renoncer à ce qu’on a, quel que soit ce qu’on a. Et même si ça peut faire sourire (et je constate, je ne défends pas, j’essaie juste d’analyser), je pense qu’il est difficile de renoncer au luxe quand tu as grandis avec. Pourtant, ça paraît plus simple : facile de « décroître » sans perdre beaucoup, dans le fond, quand on part de très haut. Or, force est de constater qu’alors, la peur du déclassement, de retomber, amène des gens riches à se braquer.
Mais ce que je dis là, c’est que ce n’est pas parce qu’ils seraient « par essence » riches donc égoïstes. Ni même qu’ils sont devenus ou restés riches parce qu’ égoïstes, soyons sérieux.
Mais que chacun a une raison de ne pas faire d’effort : le pauvre, parce qu’il a enfin eu un peu de confort, le riche, parce qu’il est viscéralement angoissant de risquer de redescendre…
Non, c’est chiant. Pas difficile.
Mais je parlais d’un point de vue empirique. Après, j’ai peut-être le malheur d’être dans encerclé de personnes qui font mentir les chiffres. Mais franchement, les plus aisés de ma famille, ma belle-famille et mes amis sont les plus « conscients » du problème et en même temps ceux qui n’en ont absolument rien à foutre. Les plus modestes n’en ont pas forcément conscience de la même façon (détails scientifiques, lecture du GIEC…) mais leur situation leur fait prendre des décisions et agir de manière sobre, logique et intelligente. Sans avoir besoin de venir les culpabiliser. Et (m’incluant dedans), je pense qu’on s’en sortira mieux dans les années à venir que ceux autour de nous qui viennent pigner parce qu’ils doivent décaler leur séjour annuel en Martinique.
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Je continue de penser qu’il est probablement réducteur d’opposer les riches qui s’en foutent aux pauvres mais méritants qui font des efforts. Mais je ne discute pas ton expérience personnelle, juste que la mienne est plus nuancée.
Pour faire avancer le débat sur qui pollue le plus entre riches et pauvres je partage ce petit reportage à Groland
Moi je pense qu’un riche qui fait des efforts polluera + qu’un pauvre qui s’en fout. Juste parce qu’ils n’ont pas les mêmes consommations… (cf supra)
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Ah mais y’a pas de débat là-dessus, hein, c’est très clair !
On ne parlait que du concernement par l’écologie, qui pour moi ne varie pas selon la ligne riche/pauvre mais selon d’autres facteurs, plus individuels.
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Attention, la question du mérite, c’est autre chose.
D’autant qu’on ne choisit pas où on naît. Donc on ne « mérite » jamais vraiment de sa situation : on fait avec. Alors fatalement, c’est mieux de naître dans un cadre aisé.
Justement, je n’ai pas dit que les plus aisés s’en fichent : ils sont conscients et même convaincus de la nécessité de changer de modèle. Mais au final, je pense qu’ils aimeraient bien que ce soit les autres qui s’y mettent d’abord, histoire de ne pas trop changer leur situation. Il y a une vraie dissonance à ce sujet (sans juger des personnes).
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Et les motos, on en parle des motos ?
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Que les motards commencent à passer leur contrôle technique 
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Ah tiens, y’a une team motophobe sur cwowd ?
Je suis d’accord, la meilleure solution serait de changer le moins nos habitudes en polluant le minimum, c’est possible, j’ai regardé une vidéo d’une ingenieuse en « eau », qui raconte comment en 2021 nous sommes bien en eau et comment tout gacher la meme année et ne retrouver avec un 2022 sec et sans réserve.
On pourrait avoir beaucoup moins de problèmes d’eau SI c’etait bien gérer. Elle explique bien que si l’etat, les fonctionnaires, les élus locaux géraient les ressources intelligemment on aurait deja beaucoup moins de soucis.
Alors si nos gouvernements mettaient autant d’Energie a gérer ou inventer plutôt qu’a nous abreuver de propagandes incidieuses ca changerait beaucoup de chose
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Faudrait qu’ils fassent en sorte de nous abreuver tout court, quoi
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A une époque (quand je vivais près de Bordeaux), je n’avais pas de bagnole. Je l’avais revendue pour ne garder que ma moto. C’était mon seul véhicule, que j’utilisais 365 jours par an. Je l’ai revendu à la naissance de ma 1ère fille parce qu’un nourrisson ne tient pas dans un top case (c’est nul).
Depuis, je dois bien admettre que j’aimerais beaucoup reprendre une moto (une tite Iron 883…). Pour rouler avec quoi (message aux « motards » qui roulent le week-end, par beau temps, de mai à octobre).
Mais aujourd’hui, ça n’est pas possible de racheter une moto, en tout cas, c’est pas compatible avec mon positionnement. Ca fait partie des trucs qui m’embêtent, c’est sûr, mais pour de vrai, ça n’a plus de sens.
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Clairement.
On parle tout le temps des voyages en bateaux / avions mais la moto est une aberration écologique aussi.
(Enfin pour éclaircir ma position, toute passion motorisée me semble aujourd’hui être absurde et indéfendable).
Après, il faut dire aussi que je vis sur une petite route qui mène à la plage. Autant l’automne/hiver je suis tranquille, peu de circulation, mais alors le printemps et l’été, les dizaines de Kéké qui font vombrir leur moteur pour faire un aller retour près de la mer (10 minutes sur place hein, faudrait pas non plus trop laisser le moteur refroidir) cela devient tout bonnement insupportable en terme de bruit et d’odeur.
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