J’ai l’impression de l’entendre souvent à l’oral, le « dilemne ». Une fois j’ai entendu ça à l’aréoport, ça m’a provoqué un infractus direct.
Punaise c’était ça ton absence ??
Parce qu’on dit infARCtus
Oui dans les oasis il convient de garder le choix dans la datte.
Rhaaa c’est con c’est trop bien le chevalier aux épines !
Si je puis me permettre c’est plus précisément un texte en Normand insulaire, à l’époque la langue n’est pas du tout unifiée et varie beaucoup dans son aire de répartition (mais c’est vraiment juste de la pure pédanterie pour montrer que je lis les préfaces).
Ça reste super intéressant (et ça se lit vite).
Il y a les pages avec la trad modernisée en regard.
Chrétien de Troyes, le roman de renard ou même Rabelais non modernisés c’est assez rigolo aussi. Je crois que tout ça est dispo aussi sur wiki.
« (l’accord par proximité ne me choque pas, par exemple) »
Ce qui est marrant, c’est que l’accord de proximité existait déjà en latin et en grec… et qu’on l’a donc ainsi tout naturellement retrouvé dans la poésie de la Pléiade, par exemple. Plus qu’une évolution, réintroduire l’accord de proximité, ce serait donc plutôt un retour aux sources.
Et j’adore ce fil.
La gueule du notaire dans 50 ans quand le petit vieux en face de lui dictera son testament « Je drop 75% de mon loot à mes filles super farmeuses et le minimum à mon campeur de fils, ça lui apprendra à avoir ragequit ma guilde. »
Méditer c’est bien. Mais dix thés, c’est mieux.
On ne dit pas aréoport non plus, sauf à Nice et dans les films de bon goût.
Mais je crois que tu as raté le vol…
Elle a une barbe, celle-là, tellement elle est vieille !
Fichtre oui ! - Quel vol ?
J’ai pu peur que le sens soit complètement déformé et que je ne le comprenne plus mais non ! Ouf
En revanche, j’aurais tout simplement dit : « disparu ».
En plus « Di-sparu » « De-spawn » il y a une certaine similitude je trouve
Au sens premier, disparu fonction bien sûr. Mais il n’y aurait alors pas d’humour. Même en disant pouvoir de disparition, ca ne donne pas pareil. Avec une réf de vieux, on s’en rapprocherait avec mon père c’est l’homme invisible mais on manquerait encore le côté soudain de l’action.
Ce sont ces détails qui illustrent, je trouve, comment un terme peut intègrer une langue avec un sens propre et un usage unique. Et avec un emprunt anglais, je trouve l’exemple encore plus pertinent.
Mais on le fait déjà dans certains cas, notamment quand l’accord est placé avant.
« Toutes les rivières et les torrents bouillonnaient furieusement. »
Ou, pour ce qui nous concerne
« Mélangez toutes les cartes et jetons ».
« Distribuez toutes les tuiles et plateaux. »
Etc.
(message supprimé par son auteur)
Ah mais on est d’accord ! Je parlais d’une réintroduction totale de l’accord de proximité, pas seulement pour les cas que tu cites…
Celui-ci je dois avouer que j’ai encore du mal à l’utiliser quand j’écris un texte sans portée inclusive alors que je devrais (un texte fictionnel par exemple). C’est incohérent mais j’ai peur de passer pour un ignare ou que sais-je, alors qu’il ne faudrait pas. Quand le texte utilise l’écriture l’inclusive ou est simplement avec une volonté épicène aucun problème en revanche et là j’utilise tout ce qui est à disposition (dans les limites de la fracture oculaire pour celleux qui liront).
Aller, à partir d’aujourd’hui je le ferai tout le temps, quelque soit la destination.
Trop tard pour la fracture oculaire (« celles et ceux », ça marche bien, aussi, tout simplement).