Mode traducteur ON :
La rémunération pour ce poste sera rude !
Je pense surtout que pour bosser dans le monde du jeu tu en as beaucoup de très très qualifiés qui sont prêts à travailler avec un salaire très en dessous de ce à quoi ils pourraient prétendre dans leur univers habituel 
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Est-ce-que ça se résume donc à : être pauvre mais travailler dans sa passion, être riche mais ne plus avoir le temps de jouer à sa passion?
Non je pense que tu as mal lu ce que j’ai écris…
Je connais un ex consultant (high level / gros cabinet de conseil) qui changé de métier pour un nouveau job ou il touche un un très bon salaire pour le job mais sûrement 4 ou 5 fois moins qu’avant… sauf que pour gérer une boutique d’accessoires de surf il n’y avait pas besoin de son XP mais avec il a mis tout le monde de côté
Donc le hic c’est que des gens « surqualifiés » vont probablement répondre, et que la concurrence est rude non pas dans le sens tirer le salaire vers le bas mais dans le sens les autres ont une énorme XP ou dans une industrie « normale » (pas fun) ils n’auraient même pas répondu à l’annonce parce qu’ils pouvaient viser plus haut (plus haut en salaire, responsabilité, intérêt professionnel…)
Édit : et la je me dit que j’ai raté tout le second degrés de ton post… on peut aussi très bien gagner sa vie de sa passion d’ailleurs
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Merci d’avoir précisé ta pensée
Et oui il y avait un peu de 2nd degré, même si le fond de la réflexion philosophique reste la même! Mon conjoint gagne extrêmement bien sa vie mais son métier l’oblige à passer la moitié du temps loin de notre famille. On a ce débat très régulièrement.
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du coup tu peux avoir un 2ème conjoint également à mi-temps 
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Un conjoint c’est déjà bien assez d’emmerdes comme ça, faut pas pousser 
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Non pas forcément. C’est plutôt une compétition de niveau et d’expérience pro à laquelle je fais référence.
Néanmoins il me paraît évident qu’entre deux candidats à niveaux équivalents, est celui qui aura les prétentions salariales les moins élevées qui remportera le contrat.
Cependant d’autres facteurs peuvent influencer la situation.
@Labyala29 en toute honnêteté j’en ai peur dans ce milieu.
Soit l’édition de jeu fait appel à un ensemble de corps de métiers dont les salaires moyens sont généralement faibles ( mais j’en doute fortement ), soit l’on explique que l’édition de jeu est un métier passion où il ne faut pas attendre un gros salaire.
Bien entendu il revient à chacun de positionner son curseur sur « gros » et ce dont chacun estime avoir besoin pour vivre décemment.
Hélas il s’agit du genre de réflexion qu’à bientôt 40 ans je ne supporte plus.
Lorsque j’étais infirmier, mon bas salaire s’expliquait par ce qu’il s’agissait d’un métier de « vocation » ( pourtant les soignants ne sont pas ordonnés que je sache), puis dans l’univers du jeu lors d’entretien j’entends des justifications parce qu’il s’agit d’un métier de passion.
Alors soyons clairs, le propriétaire de mon appartement n’acceptait pas que je paye mon loyer en vœux d’ordre infirmier avant, il n’accepte pas plus que je lui paye en passion aujourd’hui.
Je hais cette notion qu’un travail que l’on aime est suffisamment gratifiant en lui même pour ne pas vouloir en plus gagner plus d’argent.
A croire que la rétribution financière doit être proportionnelle au dégoût et à la violence que l’on se fait à faire un métier.
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Amen
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Incroyable ça, on vous a applaudi pendant des semaines tous les soirs et vous voulez en plus qu’on vous donne de l’argent pour sauver des vies ?
Qu’est ce qu’il ne faut pas lire de nos jours.
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Un jour, mon chef m’a demandé si j’aime mon métier (parait-il un métier de vocation, bonne excuse pour faire avaler n’importe quoi). Je lui ai répondu que l’on ne demande pas à une caissière si elle aime son métier.
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J’en demande sans doute trop…
Blague à part, je peux te garantir que j’ai frôlé l’ulcère quand les héros du 20h de la veille sont devenus les " assassins " du lendemain après la vaccination obligatoire des soignants.
@styren C’est hélas trop souvent et dans de nombreux métiers que cette considération est prise… Il faut vraiment décorréler l’amour du travail à la rémunération…
La seule personne qui a le droit à ce jugement de valeur c’est l’intéressé lui même : combien suis-je prêt à « sacrifier » pour un poste que j’aime.
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Dans le jeu vidéo, si tu évoques une potentielle augmentation on te parle aussi de passion, et on te fait comprendre que si t’es pas content, y’a des milliers d’autres candidats qui n’attendent que tu leur laisses ton job. Pourtant, on t’a bien recruté sur des compétences spécifiques que l’on recherchait, pour un intérêt somme toute mutuel. Mais bon, ça reste une « chance » de vivre de ta passion, alors faut pas trop en demander non plus, non mais des fois hein … ! 
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du coup il faut dire que sa passion c’est l’argent
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C’est au contraire l’étymologie du mot travail, hein. Le travail, c’est la souffrance.
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Regarde les traders …
Il y a des métiers pas passion et tout de même pas très bien payé…
En fait c’est surtout la répartition des salaires qui est peut être à revoir (bizarrement lors des confinements on en a un peu parler mais plus maintenant…)
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Par exemple crs c’est un métier passion lol
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Ouai, bah je me suis barré de mon métier « vocation » pour un autre moins jouissif … mais j’ai doublé mon salaire !
Ma démarche maintenant c’est de faire le pour et le contre et voir qui l’emporte. Si je m’y retrouve bah c’est tant mieux. Sinon je me casse.
Le critère principale qui me fera rester dans une boite c’est le « bien être » au travail. Se lever tous les jours pour y aller à reculons, c’est le dernier truc que j’ai envie de faire.
Et je pense qu’il y en a un sacré paquet…
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Ah non, je suis payé assez en deça de ce que je pourrais gagner, et donc je suis « pauvre » mais je n’ai plus le temps de jouer à ma passion non plus. Parce que travailler dans le jeu, ou dans le monde éditorial, c’est souvent moins de temps que dans une société « lambda ».
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