On reste dans la hight tech, je dirai des chaussettes vs un caleçon à la limite 
Et pour te répondre, non ce n’est pas forcement farfelu car il y en a encore qui pense que c’est le cas 
et qui, selon @BierrePourdieu se dirigerait vers un smartphone plutôt qu’un ordi pour cette raison. (je parle bien du prix et pas des fonctionnalités).
Attendez, bientôt il va apprendre la notion de concurrence et de monopole.
La leçon de l’agreg, par exemple.
De toute manière, les deux choses sont orthogonales. Il faut à la fois maîtriser la matière et apprendre à enseigner. Le problème est que la seconde partie est inexistante dans une grande partie de cas (l’université par exemple) ou géré par des incompétents. En France, on n’aime pas la pédagogie basée sur des preuves et on se retrouve donc avec des conneries « de droite » comme la généralisation des groupes de niveau alors que les évaluations montrent que ça ne marche plutôt pas trop et des conneries « de gauche » comme le maintient d’une méthode d’apprentissage de la lecture dite « semi-globale » dont on a prouvé à maintes reprises que c’était de la merde (et pour le coup on a la fois les expériences et la théorie neurologique qui conduit à prédire que c’est de la merde).
Donc je maintiens, on n’arrive plus à remplir les postes et pour les gens en poste, on a aussi des problèmes de compétences.
Et oui, il y a bien entendu des causes structurelles (conditions de travail et salaires, mais aussi construction des parcours d’apprentissage des sciences, par exemple).
Je rejoins le constat, mais me dis que c’est quand même bien chaud. Comment évalue-t-on la capacité à expliquer ?
Ah ?
J’ai passé le CAPES de physique-chimie l’an dernier (en le ratant pas mal), mais j’ai absolument AUCUN souvenir d’un test des capacité pédagogiques.
En fait, c’est même ce qui m’a détourné d’une potentielle reconversion dans l’enseignement : l’impression, tout au long des 2 ans durant lesquels j’ai bossé le CAPES, il n’y ait absolument aucun module « pédagogie ». Allez, je suis mauvaise langue, il y avait bien un micro-machin « histoire de la pédagogie » avec un QCM facultatif…
Tout le reste des cours, c’était uniquement des connaissances. Là-dessus pas de soucis, on a tout le programme et tout.
Alors oui, après l’écrit, il y a l’oral. Et là effectivement, on a une sorte de simulation de cours. Mais j’ai plus eu l’impression d’un « oral » qu’on bosse en bachotant et où on est jugé sur sa capacité à bien recracher le programme plutôt qu’à sa bonne pédagogie.
Et comme dit, c’est juste une étape, sur laquelle on va se pencher après avoir passé l’écrit. On apprendra par exemple à mener un TP, appliquer les connaissances, etc…
Mais gérer un groupe aussi compliqué qu’une classe d’enfants ou d’ados ? Savoir la tenir ? Comment bien appliquer une discipline correct sans perdre son sang-froid ni y laisser toutes ses forces ?
Comment gérer les cas particuliers difficiles ?
Sur tous ces sujets, la formation d’enseignant, c’est NADA, queud’chie. On pourrait par exemple avoir des éducs spés ou autre qui pourraient enseigner les bases psy, communication et comportements… je sais pas, je lance des idées.
Le fait est qu’actuellement, sur l’enseigmenent de la pédagogie à des élèves en parcours pour devenir prof, c’est le néant total.
Et c’est un vrai problème (premier article en googlant rapidement):
Demain si on nous lance, on est prêt », affirme avec assurance Angelo, l’un d’entre eux. Ce n’était malheureusement pas le cas de tous ceux qui ont obtenu le concours en première année. À l’Inspe de Batignolles, six lauréats du Capes de mathématiques ont ainsi abandonné après six mois de stage. « S’ils avaient fait l’année de stage avant l’examen, ils ne se seraient jamais présentés aux épreuves » , déplore Angelo.
Ce coup des apprentis profs qui obtiennent le CAPES et abandonnent quelques semaines après être réellement confronté au métier, c’est malheureusement un truc que j’ai entendu souvent.
C’est à ça que je pensais. À l’agreg c’est très exigeant (j’en ai longuement discuté sur plusieurs années avec des examinateurs en maths), pour le capes je ne savais pas que c’était « basique ».
Pareil pour les prépas agreg, la préparation de la leçon est très complète (dans celles que je connais).
On est d’accord.
Pour info, pour l’école, il y a ce sujet dédié :
Je prends pour exemple mon entourage : famille, amis, collègues, voisins. Y en a 2 sur 10 qui savent à quoi correspond un setup bureautique, et surtout comment le mettre en place, pour quels usages.
Que l’informatique soit démocratisée en s’étant installée dans quasiment tous les foyers ne fait pas pour autant des gens des spécialistes à même de comprendre ces outils.
Pas plus que les gens ne savent dépanner leur pompe à chaleur ou leur tableau électrique. Pas plus qu’avoir une casserole fait du citoyen lambda un cuisinier.
Komrad, n’essaie de faire passer les autres pour des benêts quand tu te contredis d’un message à l’autre ou que tu fais la démonstration que tu n’entends finalement pas grand chose à certains sujets que tu abordes.
Mais c’est de bonne guerre de tenter de répondre à l’ironie par de l’ironie.
Quand on a zéro argument de fond, on attaque sur la forme, j’imagine…
Honnêtement hein, je cherche encore le fond dans tes messages qui font dans l’ad hominem constant, aucun argument, juste l’art de la pique bien placée, malheureusement, ça ne suffit pas à donner de l’épaisseur.
Et moi j’attends toujours ton retour sur les études sur le bonheur, le bien être, regroupées dans l’article synthétique de OWID, suite à ton démontage facile et gratuit du premier indice que je n’avais donné qu’à titre d’exemple. Il existe donc pléthore de travaux sur le sujet.
Entre autres arguments sourcés.
Pareil, rien à dire à propos des données de l’INSEE (qui datent un peu d’ailleurs).
Bref, y a zéro argument quand ça ne va pas dans le sens des tes petites croyances, on a compris depuis longtemps, ça va.
J’ai déjà montré quelles étaient les faiblesses méthodologiques des études sur le bonheur, documentation à l’appui. Même si elles révisent leur méthodo, les prémisses de la recherche posent problème, le « bonheur » pour qui, pourquoi, pour en faire quoi ? Qu’est ce qu’on en tire, est-ce qu’elles peuvent permettre de changer la vie des gens ? Ou même plus chichement, de comprendre le monde ?
Les études qui prennent le « bonheur » seul comme angle d’analyse, tendent à remplacer (et donc invisibiliser) par un terme, des problématiques sociales (bouuuh le vilain mot) et politiques. Je ne vais pas perdre plus d’énergie à tenter un dialogue de sourds.
Pour la seconde partie, @Vimaire a fait une réponse précise et sourcée, je n’aurais pas pu faire mieux. Relis la.
Ce qui est bien, avec ces attaques débiles sur les croyances, c’est qu’elles peuvent t’être retournées, et hop, nous voilà tous les deux rhabillés pour l’hiver 2024.
En tout cas (et bien qu’autour de chez moi, les agriculteurs soient plutôt très massivement de droite, voire d’extrême droite), je ne sais pas globalement comment ils votent.
Ce que je sais en revanche, c’est comment ils ont accueilli Sandrine Rousseau et Marine Tondelier. De plus, je sais comment ils ont accueilli trois députés RN sur l’un des points de blocage.
Encore un petit effort et @Thierry nous scinde vers le topic « c’est pas moi c’est lui » 
Si je trouve déplorable la tenue de propos aussi sexistes quel que soit le bord politique des deux femmes ainsi visées, je me demande quand même dans quel monde vivent nos élus lorsque je découvre au hasard d’une conversation ce genre de choses :
Comment peuvent-ils s’imaginer dans le contexte actuel que ce genre de décision ne va pas accroître la défiance du peuple à l’égard de leur caste ? Et quand je dis défiance, c’est pour rester poli car je crois qu’un certain nombre de citoyens sont passés du côté obscur de la Force.
Mais justement ! Ils se sont dits qu’on était tellement focalisés sur les agriculteurs, les taxis, les enseignants et Mythic Games que c’était pile le moment de faire passer ça (députés comme sénateurs, voté à l’unanimité, à droite comme à gauche ; ce qui prouve qu’ils sont bien capables de se mettre d’accord parfois).
Ce qui est d’autant plus gerbant c’est leurs justifications… L’inflation… Donc pour les gueux ils peuvent crever mais eux qui ne manquent déjà de rien… Une petite poire pour la soif…
Alors, ils te diront que ce n’est pas un salaire, que ça doit les aider dans l’exercice de leur mandat pour plein de choses.
Holala la vie est cher ! Comment vais-je donc pouvoir survivre avec seulement 7000€ par mois…
Pendant ce temps, à l’élysée…
Assurance-chômage : les scénarios du gouvernement pour un nouveau saccage | Mediapart.
Pas à l’unanimité pour les députés, à noter l’abstention du groupe LFI (le seul à l’avoir fait).
Pour le Sénat on ne sait pas trop comment ça a été décidé, visiblement en commission ou autre.