Politique [sujet non modéré, Cwowd et ses modérateurs ne sauraient être tenus pour responsables de ce qui s'écrit ici]

Je connais quelques personnes qui veulent voir des épreuves. Mais globalement, tout le monde se barre.

1 « J'aime »

En fait, Paris se vide déjà naturellement en août sans événement comme les JO. :wink:

C’est la meilleure période pour profiter de la ville (sauf sans doute si tu veux y faire la fête).

Tu circules bien, tu te gares sans tourner pendant des heures, tu as de la place dans les transports, les rues sont plus calmes, etc.

3 « J'aime »

Et les passants ne font pas la gueule :nerd_face:

2 « J'aime »

Bah nn ce ne sont pas des parisiens :blush:

1 « J'aime »

En gros 8 habitants de Paris sur 10 n’y sont pas nés. Il n’est donc pas exclu que ce soit précisément ces « expatriés » qui fassent la gueule. Je veux dire. Je les comprends.

Logique

J’en étais un jusqu’ici y a peu.

Mais c’est juste pour les gens qui habitent paris. Si tu rajoutes le fait que pour 10 personnes travaillant à Paris, 6 n’y habitent pas, tu peux conclure sans prendre trop de risques que les gens que tu croises dans la rue et qui font la gueule ne sont pas des parisiens.

Horresco referens

S’ils prennent le RER je les comprends

Là-dessus il faut rajouter les touristes. En gros 9 touristes pour un habitant.

Décidément on se demande pourquoi tout ce monde débarque à Paname juste pour y tirer la tronche.

Bref : les parisiens sont en minorité tout le temps et en très forte minorité pendant la journée… Fun non ?

(100% pures stats prises à l’arrache en 1er hit de mon moteur de recherche et avec 0 vérification derrière)

4 « J'aime »

Ouais, ben tes stats ça prouve bien que c’est toujours la minorité bruyante (de vrais parisiens) qui casse les couilles à la majorité silencieuse…

PS : je ne crois pas du tout à ces conneries de majorité silencieuse, c’est justement parce que ces gens ne disent rien que d’autres se permettent de mettre des mots dans leur bouche.

PS2 : en plus en vrai à chaque fois que je viens à Paris je trouve les gens plutôt sympa dès qu’on leur parle. C’est juste qu’ils marchent très vite avec toujours un air déterminé. Une technique de survie sans doute :blush:

4 « J'aime »

Prochaine fusion administrative: (politique fiction)

8 « J'aime »

Tiens, l’autre topic m’a rappelé que j’avais oublié de revenir ici comme promis.

Renseignements pris auprès de mes collègues ils refusent de recommander des marques ou modèles de gourdes / contenants car les composés peuvent varier d’un modèle à l’autre au sein d’une marque, voire lors des réassorts au sein d’un modèle…

Ils m’ont dit que ce site sur les PE était diffusable https://lesperturbateursendocriniens-mamaison.com/

C’est ultra grand public mais fiable.

Sinon pour les contenants alimentaires, les résultats de plusieurs ANR et projets européens sont ou seront disponibles. Il y a celui là dont j’ai entendu parler pas mal en détail (Perturbation endocrinienne des molécules migrant des contenants alimentaires – les solutions de substitution sont-elles sans danger ? | ANR) en conclusion verre, inox ok tout le reste bof à caca.
Sur d’autres projets une sorte de plastique était ok, je crois que c’était le polyéthylène, mais je vais revérifier ça dans la semaine.

4 « J'aime »

Inscription de l’IVG dans la Constitution

Le projet de loi à l’initiative du parlement durant une niche, adopté à l’Assemblée puis au Sénat, devait réunir 3/5 des voix en Congrès (réunissant le deux chambres).
Résultat: 780 parlementaires ont voté pour, 72 contre.

La formule consensuelle soumise, issue d’un compromis:

« La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse [IVG] »

Une formulation similaire au Droit de Grève.

2 « J'aime »

Droit de Grève qui lui fait l’objet d’un projet de loi du Sénat visant à le restreindre dans le transport publique en l’interdisant durant les vacances (le gouvernement souhaitant étendre au passage cette restriction aux JO).

Preuve qu’il est possible malgré une inscription dans la constitution de rédiger des lois restrictives qui pourraient amoindrir le droit à l’IVG (en inscrivant dans la loi un nombre de semaine très court pour y avoir recourt par exemple).

Une protection parcellaire donc, mais symbolique.

4 « J'aime »

Symbolique parce que rien n’empêchera plus tard une loi de restreindre l’accès à l’IVG. Depuis que l’extrême droite est passée en Italie, c’est devenu une catastrophe.
Donc c’est bien que ce soit symbolique, mais le droit ne protège pas les femmes sur ce sujet. Comme d’habitude, on a le sentiment d’une tape sur l’épaule en mode « allez là, c’est bon, vous voyez, on est gentils ».

"Une liberté, c’est la faculté de faire quelque chose, (…) de procéder ou non à l’interruption volontaire de grossesse ", explique à France Inter Mathilde Philip-Gay, professeure de droit à l’Université Jean Moulin de Lyon. "Le droit à l’IVG, c’est la garantie que si une personne le souhaite ou si c’est nécessaire, elle pourra procéder à une interruption volontaire de grossesse. La liberté est garantie par la loi, alors que le droit doit être garanti en lui-même ", poursuit-elle.

2 « J'aime »

L’argument me semble inapproprié parce que imprécis ou simpliste.
Édit : même si le risque de jouer sur la durée au delà de laquelle on ne peut plus recourir à une IVG est un réel argument.

On peut toujours rédiger (rédiger n’est en plus pas adpoter) un projet de texte de loi contraire à la constitution, quel que soit le sujet dudit texte.
Tout simplement parce qu’il n’y a pas de contrôle préalable de constitutionnalité, ni au moment de la rédaction, ni à l’occasion du dépôt d’un amendement, pas plus qu’au moment du vote.

Tout juste doit-on avoir un avis non contraignant du Conseil d’Etat lorsque c’est le gouvernement qui initie le projet de loi et avant qu’il ne soit présenté au conseil des ministres.

C’est pour cela que notre constitution a prévu un Conseil Constitutionnel qui intervient à posteriori, sur saisine de parlementaires.
Puis qu’une loi ultérieure a aussi ouvert la possibilité pour un justiciable de soumettre au juge dans un procès une QPC, question prioritaire de constitutionnalité, quand il estime que l’application du droit actuel dans son procès peut être contraire à la constitution. C’est le juge qui analyse ses arguments et décide de transmettre, ou pas, cette QPC au Conseil Constitutionnel.

En somme, rédiger ou faire voter demain une loi restreignant l’accès à l’IVG ne garanti pas qu’elle sera mis en oeuvre.

De façon générale, cette « incertitude » pèse sur beaucoup de ce qui a valeur constitutionnelle.
Car certains droits aujourd’hui à valeur constitutionnelle sont nés d’une interprétation de cette même constitution par le Conseil Constitutionnel.
Certes sa jurisprudence est stable sur ces droits cités, mais elle n’est pas immuable non plus.
Elle pourrait changer demain.

Donc non l’inscription de l’IVG dans la constitution n’est pas un gage absolu. Mais c’est assurément une garanti forte.

Pour finir, l’atteinte à l’IVG (s’il devait en avoir une, ce que je ne souhaite pas) ne se fera, à mon sens pas via la loi, mais dans son accès réel et concret lorsqu’une femme aura besoin d’une IVG :

  • en proposant moins de RDV,
  • ou des RDV éloignés du domicile,
  • avec des échanges culpabilisant préalables et obligatoires,
  • etc.
6 « J'aime »

Ce qui se passe dans certains pays d’Europe.
Donc on en revient à la case départ : c’est très bien de l’avoir fait mais ça ne garantit pas fondamentalement que les femmes, demain, ne rencontreront pas de grosses difficultés à accéder à ce type de soin normalement.

On est d’accord.
Reste que rien ne garanti de façon absolue l’exercice d’un droit. Ni l’inscription dans la constitution ni une loi.
Par contre, la constitutionnalisation de ce droit me semble malgré tout une protection bienvenue. Relative, c’est vrai, mais réelle malgré tout, au delà du seul symbole.

4 « J'aime »

Oui et puis surtout, il faut arrêter avec le sophisme de la solution parfaite, c’est pénible à force. On a l’impression qu’à chaque avancée, il y a toujours quelqu’un vient dire « oui mais, et si … ». Quand c’est a posteriori, ça n’a pas d’incidence sur le résultat (merci captain obvious), mais quand c’est a priori, c’est une force de conservatisme assez impressionnante.

3 « J'aime »

Pas du tout. Le conservatisme, c’est de dire que l’IVG n’est pas en danger dans notre pays quand des signaux d’alerte fleurissent partout dans le monde et que ça ne servait à rien de constitutionnaliser. Personne ne cherche de solution parfaite ; en revanche, beaucoup s’agacent profondément de la modification sémantique de la proposition par, justement, des vieux conservateurs de droite qui semblent penser à la place des femmes sur ce qui est bien ou pas. Il est là le conservatisme.

1 « J'aime »

La différence entre « une liberté » et « un droit » n’a rien d’anecdotique.

Après, moi je suis un extrémiste sur cette question, je suis totalement opposé à la mention d’un droit ou liberté à l’IVG dans la Constitution… mais pas pour des raisons conservatrices : je désire au contraire qu’y soit inscrit le droit absolu à disposer librement de son corps (parce que le droit à l’IVG, c’est bien; mais ce n’est pas le seul droit dont l’absence de possession sur notre propre corps nous prive).

1 « J'aime »

Il ne me semble pas que ce droit soit dans la constitution en Italie.

1 « J'aime »

As-tu déjà participé à des négociations sur l’évolution d’un règlement ? Je l’ai fait et je constate que si les adeptes de la solution parfaite faisaient moins chier, on avancerait plus vite et mieux. En voulant toujours une solution parfaite (inexistante), on en arrive à claquer la porte ou à s’opposer à des avancées. Et ça induit du conservatisme. C’est une des raisons pour lesquelles on parle d’idiot utile, d’ailleurs.

Sur le fond, je ne dit pas que l’inscription dans la constitution de l’IVG n’aurait pas pu être faite mieux (ou moins bien). Je dis juste que si on avait écouté les adaptes de la solution parfaite, on aurait probablement eu une opposition des vieux réacs du sénat et hop, rien du tout au final.

Edit : et je ne dis bien sûr pas que tout va bien pour l’accès à l’IVG.

2 « J'aime »

Pas du tout non. Mais depuis que Meloni est passée, le taux d’avortement a chuté en Italie et ça devient compliqué (confirmé par une femme de ma belle-famille qui vit près de Milan).

Oui, merci de t’en inquiéter.

T’as des vieilles rancunes du boulot qui te restent, non ? :joy:
La question n’est pas de chercher une solution parfaite, tu n’as pas compris : même le droit dans la Constitution n’est pas parfait. Ca n’a d’ailleurs jamais été le cœur du débat, de trouver une solution parfaite. C’était de s’assurer que, dans le futur, on a un maximum de garanties fortes (le droit en l’occurrence) pour que des partis de droite ne viennent pas détricoter la situation. Les tags et autres vandalismes (et cyber attaques) de différents centres du planning familial soulignent que niveau droite et extrême droite, on sera plutôt dans le sens d’un retour en arrière si ils passent.
Et ils passent dans beaucoup de pays. Beaucoup.

3 « J'aime »