Politique [sujet non modéré, Cwowd et ses modérateurs ne sauraient être tenus pour responsables de ce qui s'écrit ici]

Faut oser ça :hushed:
Ensuite, le but premier d’un service public n’est pas de créer de la richesse. Mais sans lui, l’entreprise ne ferait rien.
Réduire le débat à l’inutilité du service public face au génie entreprenarial, c’est stupide. En tout cas, ça dessert le propos.

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je n’ai dis nulle part que les services publics étaient inutiles . je dis que le poids administratif est trop lourd ce qui n’est pas la même chose .

J’adore, on sent la personne qui se prend pour le patron…

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Moi je voudrais pas être malade aux États-Unis. Mais vraiment pas.

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Bizarre !!! Pourquoi demander à l’Etat (donc à l’argent public) de surveiller de très près (donc je suppose avec des fonctionnaires, des bureaucrates en cravates = > je te cite) des assurances que tu aurais choisis librement et qui selon toi gèrent mieux que l’Etat parce qu’elles pourraient envoyer cette masse d’argent dans le circuit spéculatif.
Tu veux dépenser de l’argent public pour surveiller le privé ? :face_with_monocle:

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Sauf quand c’est le privé qui ponctionne le public. On peut parler des ESN qui siphonnent l’argent public pour leurs actionnaires. Pour avoir travaillé dans un EPIC pour une SSII je trouve ça écoeurant.

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C’est face aux réactions jalousant certaines conditions favorables oui. Tout en mettant des œillères sur les conditions défavorables.

Face au dédain, j’avoue que je ne perds plus mon temps à palabrer depuis bien longtemps.

Non tu as déformé sur un point. Donc j’écris de nouveau.
On devrait pouvoir choisir une assurance privée , comme un compte en banque où tu placerais tes cotisations. Ces cotisations devraient obligatoirement te garantir une couverture santé convenable avec des prix fixés par la consultation des professionnels de santé. Il y aurait une formule minimale mais libre à chacun ensuite de prendre plus (c’est déjà le cas avec les mutuelles) L’Etat s’assurerait aussi que la réglementation est respectée et que ces fonds ne sont justement pas utilisés (comme l’a fait le RSI) sur les marchés spéculatifs . Ce qui enlèverait tout le côté gestion à l’Etat donc moins de gaspillage et aussi diminution du nombre de fonctionnaires requis .
Dans ma vision des choses , l’Etat ne doit pas gérer mais simplement contrôler que les lois sont appliquées . De nombreux pays fonctionnent sur ce système et les cotisations sociales sont beaucoup moins élevées .Je m’étais renseigné là dessus à l’époque , certaines personnes en profession libérale avait réussi à ne plus cotiser à l’URSSAF pour l’assurance maladie et se retrouvaient à payer deux fois moins cher pour les mêmes garanties .
Donc en conclusion il faut toujours chercher à trouver ce qui est le mieux et ne pas s’entêter dans des dogmes . Notre système actuel bat de l’aile et il faut le réformer

Tu demandes donc à l’Etat de contrôler et de veiller au bon fonctionnement de caisses privées que tu aurais délibérément choisis notamment parce que …moins cher. Si tu es libéral, il faut aller au bout de la démarche : tu choisis ce qui te sembles le mieux, le plus efficace, le moins cher mais il faut en assumer les risques et ne pas se tourner vers l’Etat, donc la collectivité et l’argent public pour assurer tes arrières au cas où.

Un point sur lequel je te rejoins et qui fait consensus je pense : il faut toujours chercher à améliorer l’existant surtout quand l’existant bat de l’aile
Néanmoins, se garder aussi des solutions hâtives/simplistes et clichés quelques peu caricaturaux.

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Pour information, c’est pourtant pour l’essentiel le système allemand. Celui qu’on était censés envier au début du COVID :wink:

Encore une fois, méconnaissance de ce qu’est le libéralisme. A moins de considérer que l’ordo-liberalisme n’est pas libéral… (position qui pourrait se défendre)

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Le problème c’est la réduction/caricature du terme à son « expression » dans le domaine économique et donc à ses corollaires que sont entre autres la libre concurrence, la propriété privée et par voie de conséquence économie de marché/capitalisme comme si l’on pouvait le désolidariser des libertés individuelles (expression, circulation, pluralisme, méritocratie, démocratie et donc Etat de droit …) et de la protection des individus contre l’Etat quel qu’il soit.

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En tout cas, il ne l’est pas toujours.
On peut quand même relever qu’à l’aune de certaines crises (et notamment de crises conjoncturelles, par exemple tout récemment la crise liée à la pandémie), l’ordolibéralisme allemand en prend un coup et est fluctuant , que ce soit en terme d’équilibre budgétaire, de politique monétaire, de stimulation économique (les plans de relance sont à nouveau à l’honneur)… Il prend quelque peu ses distances avec le libéralisme et l’Etat sort de son rôle de simple « régulateur ».

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Economiquement, c’est faux.

Mais, surtout, c’est une critique facile avec quelques décennies de recul. A l’époque où ces choix de désindustrialiser ont été faits, cela répondait à des problématiques très différentes de ce qu’est le monde aujourd’hui. Globalement, les choses se sont d’ailleurs déroulées comme prévu. Jusque ce que la mondialisation s’accélère, Internet s’en mêle et, finalement, une pensée plus écologique s’éveille (je schématise. Et je ne cherche pas non plus à dire que cette désindustrialisation fut une bonne chose. Ceux qui l’ont mise en route, à cette époque, avec les perspectives qui avaient cours, pensaient bien faire).

Même si c’est un avis que je partage, il reste à définir ce qui est trop. Et, là, ça devient tout de suite plus compliqué. Je n’ai aucune certitude à ce niveau. J’ai lu des avis qui vont dans tous les sens (si seulement on était d’accord sur ce qui est du domaine de l’Etat…). Mais il n’existe aucune règle qui fixe le « seuil de trop ».

C’est le discours du moment. Relocalisons ! Investissons dans l’outil industriel !! Le rêve industriel, phase 2. Dans la réalité, ça ressemble surtout à du bullshit. Sans les structures, sans les compétences, avec une main d’oeuvre plus onéreuse (avec ou sans prélèvements de l’Etat, ça ne change rien), sans les infrastructures (routes etc.) pour accompagner une montée en industrie mais, surtout, sans la demande qui la rendrait possible. Des industries qui ne vendent pas, ce sont des drames locaux programmés.

Déjà, les deux n’ont à peu près rien à voir.

Pour les caisses de retraite, les disparités empêchent toute globalisation. Pour rappel, elles n’ont même pas toutes les mêmes contraintes de gestion. Et certaines dépassent largement leur cadre d’action d’origine (au point de devenir parfois des Pole Emploi bis).

Quant à l’assurance maladie, elle semble en fait plutôt bien gérée. Il y a certainement des améliorations possibles, je sais qu’il existe quelques rapports de la Cour des Comptes à ce sujet mais ils sont en général plutôt positifs.

Généralisation. Lieu commun etc.

C’est possible. C’est surement le cas parfois. Mais ce n’est pas forcément le fait des « structures actives ». Et, même quand c’est le cas, la réponse est alors d’améliorer la qualité de la gestion. Pas de remplacer les structures.

Si la structure est à remplacer par du privé, c’est soit parce que l’Etat sort des rôles qui lui sont alloués, soit car on peut faire mieux autrement. Mieux n’tant d’ailleurs pas forcément « le plus rentable économiquement parlant ».

On peut ainsi prendre le cas de la Santé au Danemark, totalement repensé mais laissé sur une base « public », avec du privé en complémentarité. Le nouveau système est à mon avis excellent. Ses résultats semblent très bons. Mais il ne coûte pas moins cher que leur précédent. Ni moins cher que le nôtre.

Au passage, je trouve assez néfaste de voir un chef d’entreprise mettre en avant la recherche du « moins cher ». C’est cette même logique qui nous a amené en 40 ans là où en on est. De la même façon qu’il faudrait changer cette mentalité chez les consommateurs, il serait aussi intelligent de ne pas toujours penser les services publics sous un angle purement comptable. En tout cas pas sans trouver une façon de comptabiliser aussi ce qui n’est pas purement économique.

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Après qu’on soit bien d’accord, le RSI (dissous depuis quelques années) en l’occurrence c’était une entreprise privée et non pas public, même si elle assurait une mission de service public. Ce qui explique peut-être sa gestion hasardeuse…
En tout cas pour ma part, santé, éducation, sécurité, je suis bien plus en confiance en sachant que c’est le public qui gère et non pas le privé.
Les autoroutes, depuis qu’elles sont entre les mains du privé coûtent bien plus cher aux usagers.
Une entité public à vocation à rendre un service. Une entreprise privée à vocation à générer du bénéfice en rendant le même service. Puisqu’il faut en plus nourrir les parasites (pardon les actionnaires), je ne vois pas comment le même service peut-être rendu aussi bien et moins cher. Enfin si je vois, en jouant sur la masse salariale, en délocalisant ce qui peut l’être, en rognant sur la qualité, en faisant payer des services qui étaient avant « gratuits » (coucou Laposte les spécialistes dans le domaine).
Bref ton monde je n’en veux pas.
La Sécurité Sociale telle que l’ont fondé les communistes à la Libération, c’est chacun cotise selon ses moyens, et chacun bénéficie selon ses besoins.
Je ne veux pas de ton système privé à la con où les riches seront bien soignés tandis que les pauvres pourront crevés, et où comme nos amis d’outre atlantiques des adultes arboreront des appareils dentaires en signe de réussite et de signe extérieur de richesse puisqu’ils pourront enfin s’offrir les soins en orthodontie dont ils n’ont pas pu bénéficier enfants si leurs parents n’en avaient pas les moyens…

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top 10, non ? Et grosse progression il me semble bien boostée par la perspective de récupérer des PdM de l’UK ? De toute façon, c’est une problématique d’investisseurs. Pas d’entrepreneurs.

Ce qui ajoute de l’inégalité en défaveur des TPE/PME. Un système juste ne devrait pas dépendre de l’accès ou non à un interprète plus ou moins compétent (la même vaut d’ailleurs pour les individus).

Même conclusion. Ce sont les complexités du système qui créent des zones d’exception ou de gris.

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Oui, mais (vraie question, pas rhétorique) la complexité est-elle franchement évitable, considérant que souvent elle émerge de tentatives (maladroites) de différencier pour être plus juste ?

On peut retourner l’argument. Écouter les leçons de quelqu’un qui n’a jamais durablement travaillé dans le public ça va 5 minutes. :wink:

Et pour continuer, s’il faut avoir vécu une situation, avoir monté sa boîte dans le cas présent, pour pouvoir émettre un avis, on va rapidement ne plus discuter de grand chose.:wink:

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Top 1 d’Europe en 2019 et 2020 en tout cas

Yep. Toute aussi absurde que le fonctionnaire inutile. Image typiquement française d’ailleurs, qui va de pair avec un taux d’entreprenariat qui n’a jamais rien eu de glorieux.

J’en suis persuadé aussi. Je pense même que meilleure est l’association du public et privé, plus fluide sera l’ensemble et bénéfique pour les individus.

Même si la seconde option est évidemment la plus réaliste, elle n’empêche pas non plus la première. Le poids des charges et la lourdeur administrative limitent la marge d’erreur du gestionnaire d’entreprise. Quand celui-ci est insuffisamment formé, absolument pas accompagné et ne trouve dans les services d’Etat que des « obstacles », il faut bien reconnaître que ses chances de succès diminuent.

Malheureusement, tant qu’on continue à opposer les deux mondes comme des ennemis dont le salut tient à la chute de l’autre, il est aussi peu probable de voir l’administration aider l’entrepreneuriat que celui-ci financer avec le sourire des services publics.

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