Le maire sortant avait aussi fait campagne contre. Je ne vois pas en quoi sa position contre le mariage pour tous dans une ville majoritairement contre aurait pu lui nuire…
Et c’est juste un contre-exemple de lien local-national, ça ne fait pas une règle générale, ça contredit juste ton « quasiment aucun lien entre local et national ».
Il y a peut être un juste milieu entre "c’est complètement lié " (ce que personne ne dit) et "il n’y a quasiment aucun lien ".
J’en profite pour glisser ce super papier de Benoît Coquard, sociologue spécialiste de la « ruralité », « ruralité » qu’on assimile un peu vite à un électorat populaire misérabiliste (je dis pas que c’est ce que tu dis, mais ça m’a donné l’occasion de le recommander). Par ailleurs les classes pop en banlieue des métropoles ne tendent pas vers le RN, si on devait affiner.
En l’occurrence, tu as détourné le message de départ : les autres listes lui reprochaient apparemment d’avoir laissé se célébrer deux mariages gay, ce que son électorat local n’a pas sanctionné.
Le débat local ne peut évidemment pas faire abstraction du national (ou international). Néanmoins le poids du national reste très faible dans le vote local. A l’exception des votes sanctions (qu’un système électoral juste ne devrait pas permettre, critères de Condorcet).
Il serait intéressant de voir des comparaisons détaillées des votes locaux (au niveau d’un bureau, d’une ville, d’un département) entre élections locales et nationales. Il me semble que les zones fortement marquées le reste quelque soit l’élection.
Après, il y a effectivement pas mal d’élections où le second tour se fait sur du 45-55, du coup, il suffit d’une petite partie de « volatilité » pour changer la donne la fois suivante…
Quand j’ai vu son nom, ça m’avait rappelé quelque chose mais plus aucune idée de quoi. Et puis, 2 clics plus tard « ah! c’est lui qui passe sa vie à lutter contre un truc pour aller se tromper de bouton le jour du vote ». Franchement, lui, j’aurais pas voté pour …mais peu importe ses idées
J’avoue qu’en ce qui me concerne, c’est fait depuis longtemps.
Je perds juste le « plaisir » de grignoter quelques popcorns. Mais bon, on ne peut pas tout avoir.
J’en connais, c’est même des voisins et amis. Bha y’en a des biens m’voyez.
(Et je parle de catho pratiquants, très même, et à gauche, très, qui mettent en pratique le message du petit Jesus).
En fait, ce sont les réactions de François Ruffin cette semaine, que ce soit à l’attaque du Hamas ou à l’attentat d’Arras qui (m’)ont fait naître ce questionnement. Alors peut-être s’agit-il de manoeuvre politicienne pour se distinguer de Jean-Luc Mélenchon, mais j’ai trouvé que son discours était « intéressant », dans le sens où il ne suivait pas vraiment la ligne directrice de son parti.
Oui. Etre de gauche ne se résume pas à une idéologie politique.
Socialiste/communiste Et patriote
Non. Il y a comme une contradiction à se prétendre internationaliste et patriote (donc centré sur la nation). L’un appelle au dépassement de la nation; l’autre à se recentrer sur elle.
Mais « nos » politiques sont d’une grande souplesse avec les idéologies, leur fondement (rien de gras dans cette expression, hein) et leurs principes. OU inculte (c’est possible aussi, hein)
De façon générale, j’adore l’ambiance en France en ce moment. Vraiment hâte de faire mes cartons pour rentrer, retrouver un travail, chercher un appart, une vie sociale…
(Non.)
Le patriotisme est quand même une idée bien connotée. C’est l’idée d’avoir une préférence nationale par rapport à une autre, c’est partir du principe que l’état national a une légitimité et qu’il est le garant d’une identité qui serait à protéger. Je vois mal comment on peut se prétendre de gauche, dont le socle est quand même l’égalité, et soutenir un outil étatique différentialiste, qui par définition via sa structuration très verticale produit des inégalités. Il y a une contradiction, mais les sociaux-démocrates vivent très bien avec visiblement.