3 millions de chômeurs vs 200 000 offres. (15 pour 1)
6,3 M de demandeurs d’emplois vs 350 k offres (18 pour 1)
Moitiés des offres:
- encore occupés par des gens en fin de contra (1/4)
- nouvellement crée venant d’être publier (1/4)
(En excluant les offres dupliquées pour un seul poste, ou encore en ligne mais déjà pourvues)
Celles réellement « durablement non-pourvue » (représentant l’autre moitié) résultent d’inadéquation des bassins d’emplois.
- région différente (personne non-mobile, ex: crédit maison, conjoint en poste)
- salaire proposé, très en de-ça du secteur d’activité
- branche sous le seuil du smic (restauration)
- horaires incompatibles (correspondant à une minorité de profil)
- travaux usants disqualifiants avec le temps les personnes compétentes
Trois études (France travail et DARES de 2018 à 2022) démontrent que la majeur partie (+ de 92%) des chercheurs d’emplois n’optimisent pas leur période de chômage et acceptent un emploie dès qu’il se présente.
Quand bien même (de façon irréaliste) tu parviens logistiquement à faire se rencontrer les postulants, avec 300 000 offres. Te reste 6 millions de chômeurs pour 50 000 offres (aggravant la conjoncture).
Une étude que je ne retrouve pas, dsl […]
Tu ne retrouves pas l’étude, car elle n’est pas encore publiée.
Source non-falsifiable: La ministre du travail a utilisé dans son argumentation* une étude non-publiée (aillant eu accès à la version de travail).
*Toutefois durant l’interview (France Info)
quand la journaliste lui a posé une question embarrassante sur une première partie d’étude de la précédente réforme (elle publiée)… la ministre a répondu qu’elle avait « pas pour habitude de commenter les études parcellaires » (ce qu’elle venait de faire 2 secondes plus tôt).
[…] dit que baisser le temps d’indemnisation fait baissé la durée sans emploi.
Par contre, l’étude ne parle pas si ce sont des emplois précaires, ou si ce sont des emplois définitifs
L’argument de la ministre du travail était:
« Plus cela fait longtemps qu’une personne n’a pas retrouvé d’emplois, moins elle a de chance d’en retrouver un. »
-
Causalité non établie: (voir inversée)
Il est plus logique de décrire que c’est le fait d’avoir un profil difficilement employable, qui cause le fait que vous mettez plus longtemps à retrouver un emploie.
(Même si il peut y avoir en parallèle une boucle de rétroaction aggravante, pour autant une fois au-delà de la période d’indemnité, ça ne rend pas les gens + employables) -
Solution inadéquate:
Diminuer la durée d’indemnisation, ne réduit pas le temps nécessaire de recherche.
Les études publiées sur la précédente réforme démontrent qu’il n’y a pas eu d’effet positif sur le retour à l’emploie. Elles ont toutefois révélé une pression à la baisse sur les salaires, la mutation vers des emploies et auto-entreprises plus précaires.
Rappel: l’assurance chômage est excédentaire.