Présentation de mon ancien poste de community manager chez Funforge

Il faut surtout que tu aies suffisamment travaillé (6 mois aujourd’hui), tous contrats confondus, pour cela. Et que tu n’aies pas quitté volontairement tes différents emplois (or exceptions).

Merci. J’avoue en être resté à « promesse très partiellement tenue » (alors que c’était en 2017 une. Des promesses qui me paraissaient les plus importantes)

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On a découvert un truc « intéressant » avec ma compagne sur le chômage. Elle cumulait 2 emplois en CDD (un de 24h/semaine, et un d’environ 12h). Elle a perdu le second en fin d’année scolaires. Elle a alors démissionné du 1er contrat pour reprendre ses études/chercher autre chose.

PE lui a accordé des droits pour le second contrat (logique car rupture « non voulue »), mais également pour le premier malgré la démission, car la démission suivait la perte d’un emploi complémentaire et ça consistait un motif légitime. C’était pas prévu, mais ça nous a bien aidé pour quelques mois.

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Tant mieux. Je ne comprendrai jamais pourquoi il est fait la moindre différence entre licenciement et démission.

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Surtout qu’il y a de plus en plus de boulots précaires en CDI (ou en CDD renouvelés X fois, sachant que refuser un renouvellement de CDD compte comme une démission pour PE). Ça peut paraitre bizarre, mais ça coute moins cher à l’employeur car pas de prime de précarité à verser. Et si besoin, virer la personne ou la pousser à démissionner est relativement facile dans ce genre de boulot.

Et du coup c’est la double peine, c’est quand même une situation précaire, mais pas le droit à la prime de précarité ni au chômage pour ceux qui veulent chercher autre chose ou reprendre leurs études.

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Tout à fait d’accord. Perso, je suis resté six mois dans un job à me bagarrer pour me faire virer et pas démissionner. J’y allais tous les matins (en retard, faut pas déconner). Je ne faisais rien de la journée. Et je poussais le vice à partir une heure en retard pour les emmerder. Six mois de vie perdus (en quelque sorte parce que je ne faisais que des trucs persos de toute la journée) mais aussi six mois à me payer pour rien pour mon entreprise. Totalement débile, il ne m’était pas juste possible de démissionner même si on me proposait des indemnités susceptibles de faire un bon benef si tout se passait bien…

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La bonne vieille morale qui place le travail au centre de tout, et qui sous entend que si l’on laisse les démissionnaires toucher le chômage, les gens bosseront un an sur deux pour profiter du chômage un maximum.

C’est effectivement aberrant. D’une part si les gens ont un boulot et des conditions correctes, ils le garderont plutôt que de s’amuser à démissionner, perdre des revenus, devoir rechercher un boulot, etc… Et quand bien même il y aurait des « abus » (et est ce que vouloir profiter de la vie plutôt que de déprimer dans un boulot de merde est un « abus »?), ce modèle enferme un paquet de personnes dans des situations extrêmement difficiles et les empêchant de changer d’emploi ou de mode de vie.

Si démissionner était plus facile par rapport au chômage, les gens trouveraient probablement plus facilement un emploi (ou autre) dans lequel s’épanouir.

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Dans mon cas j’ai fait démission puis rupture de période d’essai à l’initiative de l’employeur et j’ai eu droit au chômage.

Pourquoi donc ? :thinking:

Alors en fait, il y a une option à la noix potentiellement encore + simple.
L’abandon de poste.

En gros, tu faisais exactement la même chose en restant chez toi et au bout d’un moment, il n’aurait eu d’autres choix que de te licencier pour faute grave.
Sauf qu’en fait, ça reste un licenciement et ça n’a aucun impact concernant l’obtention du chômage.

Bien évidemment, à vérifier avec les dernières éventuelles évolutions mais jusqu’à il y a qqs temps, genre l’année dernière ou max, l’année d’avant, c’était toujours bien valable (et ça existe depuis très longtemps)

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Mais ce n’aurait pas été drôle, je n’avais aucune envie qu’ils aient un moyen de pression (Alors que mon dossier était en béton). Et je n’aurais pas eu accès aux imprimantes, à du haut débit illimité gratuit, aux maquettistes, à la standardiste, aux secrétaires, aux gens avec qui mon Directeur Artistique bossait (illustrateurs, photographes, réalisateurs…), à la presse gratuite tous les jours… Je n’ai jamais fait autant de choses que durant ces six mois ou j’étais payé sans que jamais personne ne me donne la moindre chose à faire :smiley:

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Surtout que pour un abandon de poste tu n’es pas payé pendant la période où tu ne vas pas bosser.
Et l’employeur peut faire traîner la procédure pour te faire chier …

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Je ne suis pas certain que le plus enquiquiné des deux dans une situation d’abandon de poste soit systématiquement le salarié, bien au contraire. Le « qui fait chier qui » n’est pas si évident.

L’assurance chômage est un système assurantiel. Donc si tu provoques toi même le fait générateur déclenchant le recours à cette assurance tu ne peux pas t’en prévaloir.
Si tu mets le feu à ta maison, ton assurance habitation ne te remboursera pas.

Ce n’est malheureusement pas une généralité. Tu devais rentrer dans un cas de démission dite légitime pour l’assurance chômage. C’est à dire pour faire simple un cas où la démission est acceptée et ne fait pas obstacle à l’ouverture de l’allocation. Comme pour @arendhel .

Des personnes dans une situation « différente » (type de contrat « perdu », sa durée globale, type de contrat « repris », durée de la période d’essai rompue, etc.) n’auront pas la même décision.

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Tu perds tes indemnités de licenciement en cas de licenciement pour faute lourde. Selon ton ancienneté dans l’entreprise cela peut ne pas être négligeable du tout.

Il me semble qu’en plus maintenant, PE requalifie très souvent un abandon de poste en démission pour les droits aux allocs chômage.

c’est du beau…

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Pole Emploi ne requalifie rien. Ce sont les prud’hommes qui peuvent modifier en cas de litige le motif de rupture d’un contrat.
Au pire PE peut suspecter une fraude et enquêter dessus.

Alors l’abandon de poste n’est pas décrit dans le code du travail, ce qui est décrit c’est la rupture qu’il peut entrainer (faute lourde/grave) et c’est la seule chose que Pole Emploi a. Pole Emploi ne requalifie pas les ruptures.
Mais ton employeur n’est pas obligé de te virer, si il veut, il peut te garder aussi longtemps que ca lui fait plaisir, sans te payer.

Dans les faits, l’employeur n’a aucun intérêt (à part emmerder le salarié), car il fait partie de ses effectifs, il a une charge de gestion administrative supplémentaire pour rien.

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Dans la fonction publique, tu es automatiquement considéré comme démissionnaire en cas d’abandon de poste. En tout cas pour les AESH c’est le cas, le rectorat ne fait pas de cadeau.

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L’extrait dit « peut » pas « doit » non ?

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