@patman tu fera un sujet dédié pour le retour sur le magazine ? Ou en MP remarque ça évitera de retomber dans une discussion stérile.
Oui. Ou un MP. C’est bien aussi les MP. Ca amène pas de débat.
J’ai édité mon message juste avant que tu n’écrives le tiens
Oui, vous avez raison, je vais faire mon kibuen
Ça me semble mieux. Mais le racisme systémique n’enlève rien au racisme individuel.
Tu peux avoir :
Un blanc individuellement non raciste envers les noirs dans une société raciste envers les noirs
Un noir individuellement raciste envers les blancs dans une société raciste envers les noirs.
Et ce dernier point n’enlève en rien que le racisme anti blanc soit ou non significatif à l’échelle de la société.
En fait, ceux qui conceptualisent et argumentent mieux que moi mettent en avant que l’on ne peut parler de « racisme anti » que quand il est systémique. Parce que dans un pays blanc raciste envers les noirs et les arabes, un racisme « anti-blanc » n’existe pas, car il n’est pas systémique. Et est ajouté que tant que l’on ne subit pas le racisme systémique, avec tout ce qu’il représente au quotidien (éducation, logement, violences policières, accès à la formation à l’emploi, aux loisirs, même, liste non exhaustive), c’est « osé » (euphémisme) de parler de racisme anti-blanc.
Je vous lis sans participer à ce sujet et je voudrais juste faire un aparté rapide .
J’ai créé mon compte ici en janvier 2018, et je me souviens que lors d’un sujet concernant l’extrême sexualisation des persos féminins dans pas mal de jeux j’avais exprimé mon mécontentement et l’envie de voir d’autres représentations féminines.
Je me souviens d’échanges désagréables avec certains sur fond de « laisses nous profiter des boobs » , « tu nous casses les… » et je crois bien une allusion à feminazi…
Et de me dire à ce moment là que je n’étais vraiment pas la bienvenue ici.
6 ans plus tard je vous lis sur un sujet assez proche et on peut dire que le discours ambiant a beaucoup évolué et franchement ça donne du baume au cœur et de l’espoir, même si je ne suis pas sure que ceux qui m’avaient « cherché » à l’époque ait beaucoup évolué dans leur fort intérieur.
C’est juste pour vous dire merci en fait , c’est con sûrement mais je voulais vous le dire quand même .
Le racisme anti-blanc n’existe pas en France car aucun blanc ne souffre de cela dans tous les pans de sa vie quotidienne. Et un « sale blanc » lâché au coin de la rue ne fait pas de soi une terrible victime d’un acte odieux et abominable. Non. Pas plus que quand on se fait traité de sale con.
Celles et ceux qui soutiennent qu’il y a un racisme anti-blanc en France seraient bien à la peine de passer une année en tant que minorité pour faire l’expérience d’un racisme sociétal bien ancré.
Le problème (de la discussion), ne vient-il pas de la différence de définition do mot racisme?
Entre les tenants de la nécessité de la présence de cette discrimination dans tous les pans de la société pour avoir la présence de racisme, et les tenant de la définition du mot en français qui ne parle que d’" une attitude d’hostilité répétée voire systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes".
En se basant sur la première position, il n’y a évidement pas de racisme anti blanc en France; en se basant sur la deuxième, ce racisme anti-blanc existe en France.
C’est globalement la même idée qui est avancée dans l’article qui a été publié plus haut
Non, ça fait de soi une victime d’une parole raciste. Tout simplement.
Tu exagères pour nier une scène tout bête. J’avoue ne pas comprendre ce qui te gêne.
S’il n’y a pas de racisme anti-blanc systémique en France, cela n’empêche qu’il peut en avoir de façon isolée et, qu’en tant que blanc, on peut être victime de racisme.
Je ne comprends vraiment pas pourquoi le nier.
Ce que dit @Plopinou est effectivement repris dans l’article comme le fait remarquer justement @PiouPiou .
Il faut faire l’importante distinction entre les préjugés individuels et un système de pouvoir institutionnalisé inégal. C’est ça, l’idée.
Savoir si ca existe ou pas, c’est même pas le problème à mon avis. Le problème c’est les gens qui se servent de çà pour se justifier.
« Non, mais attends, le féminisme c’est mal car ca laisse de côté les problèmes des hommes »
"Non, mais attends, pourquoi on parle toujours du problème du racisme des blancs et pas du racisme anti-blanc ? "
Généralement c’est plus souvent utilisé comme un écran de fumée pour éviter de se regarder le nombril.
Pour compléter, cela revient à tenter de mettre sur le même plan deux choses infiniment peu comparables.
En gommant volontairement par ce discours les conséquences et la fréquence des deux types de racisme évoqués.
Le racisme anti-blanc n’a aucune commune mesure avec le racisme dont est victime de façon récurrente et systémique une partie de la population.
Les deux sont des formes de violence en raison de l’origine-couleur de peau-etc., mais c’est bien leur seul point commun.
Pour revenir sur le sujet d’origine, ils sont où les SG ?
Je voudrais apporter un peu de nuance :
Le féminisme n’est pas un bloc monolithique.
Il y a de nombreuses féministes universalistes, par exemple, qui veulent l’égalité hommes-femmes, et certains groupes de féministes plus radicales, qui ont vis-à-vis des hommes une attitude qui peut être revancharde ou méprisante, souvent dans une généralisation à outrance. Et puis sans doute pas mal d’autres courants (intersectionnalisme etc) qui me paraissent dangereux à leur manière.
On peut être favorables aux unes (c’est complètement mon cas) et en même temps trouver que les autres vont trop loin, sans pour autant être un macho nostalgique.
Concernant le racisme anti-blanc, le fait qu’il s’agisse d’un phénomène minoritaire dans notre société (je le pense), ou même anecdotique, ne doit pas non plus conduire à en nier complètement l’existence. Même si des extrémistes s’en servent de manière fallacieuse pour justifier leur propre racisme, il faut avoir un minimum de respect pour ceux qui en sont victimes, et s’abstenir de décider à leur place que comme ne n’est pas systémique, ils devraient pas trop la ramener. Dire que ça n’existe pas est contre-productif, et ma vision est qu’il faut combattre TOUTES les formes de discrimination. Mais certainement pas de justifier des discriminations par d’autres discriminations.
On pourrait aussi longuement débattre de la différence fondamentale entre racisme et xénophobie (à mon sens on devrait parler de xénophobie systémique, et non de racisme systémique), mais c’est un autre débat.
Le débat sur le racisme anti-blanc est à peu près aussi pertinent que de parler des violences conjugales que subissent les hommes.
Pendant ce temps, les féminicides augmentent, les partis d’extrême droite gagnent du terrain partout en Europe et dans le monde et on perd du temps.
Parler de racisme anti-blanc permet de ne pas traiter sérieusement le sujet du racisme et de penser qu’en société, toutes choses sont égales, alors qu’elles ne le sont pas.
Après c’est vous qui faites un focus (blocage ?) la dessus, alors qu’il précise bien qu’il faut lutter contre toutes les discriminations, quelle qu’elles soient ^^.
Il y a une différence entre dire que ce n’est pas pertinent en tant que débat de société, et le fait de dire que ça n’existe pas, comme tu l’as fait plus haut.
Les extrêmes gagnent du terrain en partie parce qu’ils mettent le doigt sur des problèmes (notamment l’immigration) que les autres partis ont longtemps niés. (Le souci est que l’extrême-droite propose de très mauvaises solutions à ces problèmes…)