Ancien joueur de 7th Continent, après un faux départ il y a deux mois (une partie à deux commencée sur « Un nouveau départ », sauvegardée mais jamais terminée), je me suis lancé sur une partie en solo.
Beaucoup trop difficile… à moins que ?
Et figurez vous… que j’ai fait un nouveau faux départ, cette fois pour une raison différente J’ai en effet trouvé le scénario d’introduction vachement dur et je suis mort (compteur arrivé à zéro) au moment même où j’arrivais sur ce que j’imaginais être la dernière carte terrain. J’avais certes avec moi une amie encombrante depuis le début du scénario, mais quand même, j’ai pas trop eu d’échec sur des actions et j’en ai ignoré plusieurs parce que je voyais bien que mon compteur baissait dangereusement. Game over, donc, sur le scénario d’intro. Bravo champion. Un peu découragé, du coup, parce que je me dis que si y’a autant de risque de game over sur chaque scénario, bah je risque de le refaire beaucoup (trop), ce « Nouveau départ ».
Bon, j’arrête le suspense, y’a une explication à cet échec cuisant : j’ai inversé deux chiffres en lisant les règles. En faisant mes récupérations, je perdais deux points de vie pour récupérer une carte, et pas l’inverse Bravo champion, MAIS au moins je me dis que le jeu n’est pas si difficile, car j’étais hyper large : je suis quand même arrivé sur la dernière carte terrain en réduisant drastiquement ma capacité de récupération (beaucoup plus dur que le mode survie ).
La sérénité et ses limites, une démonstration
Je repars donc pour un troisième « Nouveau départ », plein de confiance. Je reprends direct mon amie encombrante en me disant que je suis large, je m’autorise davantage d’actions (mais j’en laisse quand même certaines de côté, ma sérénité a des limites). J’arrive sur la dernière carte terrain (qui était donc bien la dernière carte terrain) avec encore de quoi récupérer si besoin, mais pas tant que ça finalement. Je découvre donc la surprise que cache cette dernière carte et, croyez-le ou non, je finis le scénario à la carte près. Il me restait un point de vie On n’a pas le droit à la sérénité, dans ce jeu, en fait. Ou alors je suis vraiment très très mauvais. Alors je pense qu’il y a un peu de ça, il va falloir que j’apprenne à bien gérer mon deck, à ne pas être trop gourmand, etc.
Un premier aperçu plus convaincant que 7th Continent
Mais en tout cas j’ai vraiment apprécié ce scénario d’intro car il m’a permis de saisir la différence de gameplay avec 7th Continent. Et je dois dire que je préfère, a priori, ce qui m’est proposé ici. J’ai revendu 7th Continent car même si je trouve le jeu brillant, je n’ai jamais réussi à totalement accrocher. Je trouvais le jeu un peu trop lourd avec ce craft, cette chasse… Même l’exploration ne fonctionnait pas très bien chez moi. Je crois que j’ai mal compris la proposition, j’y jouais pas très souvent car je ne jouais quasi pas en solo à l’époque. Je regrette un peu de l’avoir vendu, je dois dire, car je n’ai fait que la déesse vorace (plusieurs fois, réussi une seule fois) et le labyrinthe de glace (une fois, et foiré). Je pense que si je m’y remettais aujourd’hui en solo, je réussirais à vraiment me plonger dedans. Tant pis. Mais heureusement, j’ai 7th Citadel.
Un petit air d’un de mes jeux préférés
J’ai beaucoup aimé aussi ce qui « entoure » les parties en elle-même. La lecture du livret scénario, la phase préparatifs et la phase d’épilogue, le feuillet Citadelle qui permet de faire des choix « long terme », etc… Ca me rappelle, dans la structure, Horreur à Arkham JCE qui est probablement mon jeu solo préféré. Je m’apprête à lancer le premier scénario du réveil de Dadachaem, et j’aime bien ce que j’entrevois : un objectif clair vers lequel il faut que je me rende, mais quand même la possibilité (ou pas) d’aller faire un tour en direction de trucs dont l’existence m’est suggérée par la carte insérée dans la mappemonde. Un jeu plus dirigiste mais qui m’offre le choix (risqué, j’imagine ?) de quelques détours. Je me trompe peut-être. J’ai hâte de le découvrir.