Vu aussi jeudi matin.
On peut le considèrer (moi en tout cas) comme un chef d’oeuvre cinématographique de ces dernières années.
Le genre de film qui vous trotte/hante longtemps après le visionnage.
Je confirme, ça fait longtemps que je n’avais pas autant repensé à un film plusieurs jours après l’avoir vu.
Ça me donne envie d’aller le voir. Mais il faut du temps, j’espère mardi
Sinon, bonne cérémonie des Oscars j’ai fait mes pronos avec ma compagne aujourd’hui. Hâte de voir !
Grosso merdo ça donne :
-enora : 5 oscars (film, réal, actrice, scénario, montage),
-the brutalist : 3 oscars (acteur, photo, musique),
-emilia Perez : 2 oscars (second rôle féminin, meilleure chanson).
Après t’as 1 oscar pour conclave (scénario adapté), flow qui coiffe au poteau vice Versa 2 et le robot sauvage pour l’oscar du meilleur film d’animation, et je suis toujours là l’oscar du meilleur film étranger (j’en ai p’tet oublié un ou deux dans le lot).
Et le biopic sur bob Dylan repart bredouille.
Comme déjà partagé ici en décembre lors de sa nomination, l’Oscar 2025 du meilleur documentaire a été attribué au film « No Other Land »:
Basel Adra, jeune militant palestinien de Masafer Yatta, lutte depuis son enfance contre l’expulsion massive de sa communauté par l’occupant israélien.
Basel documente l’effacement progressif de Masafer Yatta, alors que les soldats détruisent les maisons des familles - l’acte de transfert forcé le plus important jamais réalisé en Cisjordanie occupée.
Il croise le chemin de Yuval, un journaliste israélien qui se joint à son combat.
Pendant plus d’une demi-décennie, ils luttent contre l’expulsion tout en se rapprochant. Leur lien complexe est hanté par l’extrême inégalité qui les sépare : Basel, qui vit sous une occupation militaire brutale, et Yuval, libre et sans restriction.
Ce film, réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes activistes, a été conçu pendant les périodes les plus sombres et les plus terrifiantes de la région, comme un acte de résistance créative à l’apartheid et une recherche d’une voie vers l’égalité et la justice.
Question bête, mais nécessaire, est ce un film violent ?
C’est comme d’hab assez inintéressant ces cérémonies de remise de prix. J’ai un peu de mal à m’enthousiasmer pour ces moments d’entre-soi et un peu décalés avec le monde d’aujourd’hui.
À mon sens non, aucune scène de violence. Tu vois des personnages prendre de la drogue comme seul acte « illégal ».
Assez surpris de l’énorme carton d’Anora.
En tout cas, Émilia Perez paye sa polémique puisqu’il ne remporte même pas le meilleur film international.
Oki merci, vu le titre j’avais peur que ce soit « brutal » justement.
J’ai du mal avec l’ultra violence gratuite. (Sur les sujets historiques c’est différent).
Mais en lisant le synopsis en effet j’ai été "rassuré "
Non le titre c’est rapport à l’architecture brutaliste qui est le credo du personnage.
Façon Le Corbusier (un peu) si tu connais.
Donc tu peux y aller tranquille
Oki merci, ça ne me parlait pas du tout ce terme de brutaliste. Mais je vois en effet ce qu’a fait le Corbusier. Merci pour la précision
T’as une séquence malaisante en milieu de film, mais aucunement gratuite.
*Anora
*ses polémiques
En tout cas, très content pour Anora, c’était mon film préféré de l’année. Gros fan de Sean Baker, j’adore ses portraits de l’Amérique.
Je n’ai pas regardé, je n’ai jamais regardé… cela m’a toujours eu l’air d’être une belle séance de léchage de c… entre « gens de ce monde ». Mais au regard des quelques retours que j’ai lu ici ou là, cette année, c’était particulièrement gratiné !
Pas regardé non plus, mais y’a toujours des petits bouts sympas, comme les 3mn de Chabat, au top :
Ou encore quand Jean-Pascal Zadi compare son sourire à celui de Julia Roberts :
Après, on est d’accord, ça reste du brossage de tout le gratin ciné. Mais parfois c’est pas idiot de déconnecter et rire un peu et regarder autre chose que l’actu un peu fumante de ces derniers temps.
Tiens, en plus sérieux, le mot d’Abou Sangaré, le sans papier qui a eu la révélation masculine, et l’émotion de la jeune Maïwène Barthelemy avec son accent franc-comtois comme on l’entend dans Vingt Dieux,
ça vaut quand même le détour.
Vu The brutalist, sacré film effectivement, et belle BO chose rare ces derniers temps !
Ils ont mélangé les courants archi mais l’ensemble se tient, je pensais par contre que son « ouvrage » principal du film avait existé réellement, mais non Ceci dit il y en a d’autres similaires aux States. Du coup j’ai attaqué Megalopolis et, on est pas sur le même niveau hélas.
Je partage la satisfaction générale sur the brutalist, beau film, la caméro et la BO donnent vraiment un type de grandiose bien particulier, original et vraiment intéressant.
J’ai trouvé la contre que le film perd en nuance dans les thèmes qu’il aborde dans la seconde partie, certaines péripétie servant juste à appuyer sur un clou déjà bien enfoncé, et rende un peu caricaturaux les personnages, qui auraient peu rester un peu plus complexes. Mais les scènes plus contemplatives sont merveilleuses du début à la fin.
La toute fin m’a vraiment beaucoup touché
La carrière de marbre ! Mais la soirée faisant suite m’a laissé perplexe aussi:
Résumé
il le viole car il jalouse les gens au génie créatif, mais en même temps il estime que Laszlo le gâche avec la drogue etc… Il veut le détruire un peu plus ? On imagine qu’il est coutumier quand on voit son fils péter un câble à la fin alors que lui aussi a probablement violé la petite Zsofia; son père lui aurait rendu visite la nuit au fiston ??
J’adore Chabat qui cherche son discours sans le trouver et qui lance : « …et puis quand même j’avais un message à dire au Monde, sur l’état du Monde et sur l’état du Cinéma en générale… »