On passe en mp.
Commence à amasser des billets en petite coupure usages, par contre je te previens, je suis un expert en détection de piège policier!
En tout cas, je connais hypothétiquement un expert en disparition de fond d’une campagne KS
Je ne vis pas de cette activité. Je suis ponctuellement payé, mais c’est dérisoire en comparaison des investissements que j’ai fait pour améliorer ma qualité de production.
Je viens du milieu de la presse, j’ai toujours adoré créer, écrire partager. Je suis passé par le jeu vidéo, le jeu mobile, et la presse traditionnelle. Malgré tout, cela n’a jamais été mon activité principale.
C’est souvent mis de côté par les gens que l’idée laisse indifférent, mais il existe parmi les youtubers des gens qui ont une véritable passion de la création, plus qu’une aspiration égocentrique à donner son avis et à être écouté. On est nombreux à avoir crée une chaîne parce qu’on ne trouvait pas nous même ce que l’on cherchait sur Youtube, avec une vraie vision de ce à quoi elle doit ressembler, et de sa philosophie.
Au final tout le monde trouve la légitimité à sa porte. Récemment un éditeur a refusé de mettre ma review sur sa page de campagne. Est-ce que ça doit être ça, la sacro-sainte objectivité ? Être rejeté par l’une ou l’autre des parties ?
Hmm… du coup, c’est la première fois que ça m’est arrivé, mais en 5 jours j’ai obtenus 2 badges « super réponse » pour mes compte-rendu dans les topics « hier j’ai joué ». J’ai même eu un badge d’honneur de la part de @blobe après l’un d’entre eux (un badge hein, pas un like, je ne suis pas si influent non plus). Est-ce que certains ici me considèrent-ils comme un influenceur ?
Juste par curiosité, au cas où je pourrai chopper de la boite presse.
Pas moi
Ca dépend combien tu as touché ^^
Les déferlantes de haine que je vois venir se briser sur les rochers de mon indifférence…
m’en touchent une sans faire bouger l’autre.
J’ai touché des meeples en jouant et des shockobons entre les parties. A part ça, je suis vierge de toute transaction
« not influencer enough »
ils publient sur le JdS en dehors de leur hors série annuel sur le sujet ? (vraie question, je les ai jamais lus en dehors de ça, et si c’est le cas, il va falloir que je m’y intéresse …)
j’affirme ici haut et fort que le Monopoly est un jeu d’une profondeur ludique remarquable !
(si suite à cette sortie quelqu’un ici en achète un exemplaire, je veux mon badge influenceur !)
comme on n’est pas dans un environnement très scientifique dans lequel un collège d’experts pourrait valider les publications de leurs pairs, je crains que le seul critère mesurable qui reste soit … l’audience ?
Bon, et après y’a les experts autoproclamés qui misent sur les prophéties autoréalisatrices … mais là comme çà j’en vois pas dans l’univers ludique que je connais (encore que je me pose la question sur Fabien Olicard et sa chaîne Ckankonjoue … faudrait que je creuse son parcours ludique) … donc l’audience resterait le seul critère quantifiable.
De toute façon, même un « expert » aura ses soutiens et ses détracteurs, par contre, un expert autoproclamé sans aucune légitimité sera je pense rapidement oublié / conspué (voire bien pire vu le comportement de certains internautes) assez rapidement …
C’est bien ce que je craignais. Attendez mon prochain CR je vais vous survendre le prochain jeu de l’été, il finira dans le top des ventes de votre boutique. Spoiler alert : vous allez adorer blanc manger coco !
Aucun problème à admettre ça, évidemment ! Et il ne fallait pas voir du tout d’attaque dans mes messages : à la base, je disais simplement que l’un des seuls « médias » (au sens large, donc presse tradi, vidéastes, bloggeurs, etc.) qui me semblait pouvoir être qualifié de « presse ludique », au sens journalistique, donc, était Canard PC, aujourd’hui. Ca ne signifie en aucun cas que seul Canard PC fournit du contenu honnête et de qualité, simplement que les conditions sont réunies pour pouvoir le faire. Et au passage, je n’ai jamais parlé d’objectivité, ça n’existe pas. Nulle part.
Partant de là, ce n’est pas parce qu’il existe des contre-exemples avec des acteurs intègres qu’un modèle ne peut pas être questionné et qu’on ne peut pas considérer qu’il est propice à un fonctionnement malsain et délétère.
Si l’on prend par exemple le fait de se faire payer par un éditeur de jeu de société pour des prestations, quand on produit un contenu sur le jeu de société (un vidéaste par exemple), voici deux exemples dérives possibles, quel que soit le « profil » du vidéaste :
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1er exemple : la production de vidéo sur le jeu de société est l’activité principale du vidéaste. C’est ce qui lui permet de manger. Il décide de faire de la prestation rémunérée régulière pour un ou quelques éditeurs (vidéo de règles, présentation de jeu, ou même quelque chose autre que de la vidéo) car cela lui permet bien légitimement de s’assurer un revenu pour vivre de ce qu’il aime, ce qui n’est pas condamnable. Puis un jour, l’éditeur lui envoie un jeu très mauvais et exige une présentation. Mais le jeu est tellement naze que même une présentation « neutre », le vidéaste, il a pas envie de la faire. Oui mais voilà, sans que rien ne soit dit/écrit, il y a un lien de dépendance : et si l’éditeur arrêtait de d’acheter des vidéo-règles au vidéaste pour ses sorties de jeu ? C’est un revenu régulier qui s’évapore et un pas vers la fin de son activité. A vrai dire, l’éditeur n’a même pas besoin de formuler de menace, ou même, pourrait très bien ne pas avoir l’intention de stopper la collaboration. Le simple lien de dépendance suffit.
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2e exemple : un vidéaste dont c’est une activité secondaire, voire plus que secondaire. Payé à de rares occasions pour des vidéos. On le sait, faire des vidéos de qualité, c’est un énorme travail. Ca prend énormément de temps. Est-ce tenable sur la durée ? Ne risque-t-on pas, à terme (relativement rapidement), de réclamer à juste titre d’être rémunéré à la valeur de son engagement ? Donc de devenir « pro » et donc d’en revenir au 1er exemple ? Ou alors de souhaiter profiter du succès de sa chaîne pour entamer une reconversion dans ce milieu du JDS qui nous passionne ? Mais dans ce cas, n’a-t-on pas envie de se faire « bien voir » par le milieu et des recruteurs potentiels ? Ou encore d’abandonner, cramé et dégoûté ? Dans tous les cas, est-ce un modèle sain et souhaitable ?
Tout ça pour dire que oui, bien sûr, il est possible d’être un « simple » passionné qui parle de jeux de société. Mais le risque de dérives est grand et il est assez contre-intuitivement pas mal induit par le fait que le milieu du jeu de société est finalement encore assez petit et qu’il est un peu consanguin, soyons honnêtes.
Après, le modèle parfait n’a pas encore été trouvé, donc moi, tout ce que je demande à un média ludique, c’est la transparence totale et absolue sur ses liens d’intérêt directs ou indirects avec le milieu du JDS. Bref, les éléments indispensables qui me permettront de juger par moi-même de l’honnêteté ou non d’un propos. (Il ne suffit pas de décréter « Je suis libre et indépendant »)
J’ai mal compris ta phrase … Et c’était drôle (mais un peu sale).
@Nixx Évidemment que j’oublie des gens biens (il suffit à ce que ces derniers m’adressent un virement pour que je parle d’eux ) je vais être influenceur d’influenceur
@froh : matagot ? Mon oeil c’est magouille et compagnie ton employeur toi .
Alors j’ai longtemps été abonné papier à Canard PC mais je n’ai jamais acheté les hors série JDS, pour la simple raison que je suis désormais abonné pur web… et que donc, j’ai accès aux contenus JDS. Je ne sais donc pas si le contenu qui est publié sur le site est uniquement le contenu issu du print et publié de manière régulière online, ou s’il y a davantage d’articles sur le site. Après soyons clairs, il y a assez peu de contenu et si on est intéressé que par le jeu de société, ça ne vaut pas le coup de s’abonner au site. Je les utilisais comme exemple uniquement pour évoquer leur modèle économique gage, à mon sens, d’une capacité à fournir un travail qualitatif et indépendant.
Je n’en ai vu aucune
Alors c’est marrant parce que ta première hypothèse est en totale contradiction avec ce que je pense, et au delà de ça, avec ce que je vis. Prends Quackalope : il est de notoriété publique qu’il sabote régulièrement les règles des jeux dont il parle, et qu’il ne tourne même plus ses plans lui-même. Certains éditeurs sont hyper mécontents de son traitement de leurs jeux, l’un d’entre eux l’a même exprimé publiquement ici.
Au final, est-ce qu’il a moins de « clients » ? Les éditeurs n’ont pas beaucoup de choix, encore une fois ils vont souvent privilégier l’exposition à l’éthique journalistique.
Parmi les conceptions erronées de cette activité il y en a une que l’on voit revenir très souvent : on paye les youtubers pour qu’ils disent du bien d’un jeu. En réalité, passé un certain niveau de notoriété, tu te fais payer pour parler du jeu tout simplement, pour lui accorder un créneau sur la chaîne.
Oui, aujourd’hui j’estime que le travail que je fournis a de la valeur. Pour autant, un auteur ne m’a jamais blacklisté parce que je ne voulais pas parler de son jeu que j’estimais mauvais. J’ai même bossé récemment avec un éditeur dont j’avais détruit la précédente campagne dans une preview.
On est ni sur de l’ego ni sur de l’affect, au final le marketing est un métier, et les gens qui gèrent les relations publiques s’intéressent moins au fait que tu sois gentil qu’à ta crédibilité et à ton taux d’engagement.
Je ne mets absolument pas en doute tout ce que tu dis, une fois encore, mais ce n’est pas parce que ça se passe bien pour toi (pour l’instant, mais je te souhaite que cela dure !), ou qu’un mastodonte comme Quackalope (pour qui ça marche bien justement parce que c’est un mastodonte), que le modèle n’est pas questionnable ou qu’il ne peut pas induire de dérive. Ca revient à la même chose que de dire, par exemple : « les jeunes de banlieue ont exactement les mêmes chances dans la vie que les autres : regardez, ces trois-là ont vachement bien réussi »
Je tombe sur le sujet, hop me voici me voilà.
3615 mylife, je suis joueur, bloqué un moment pour une maladie qui m’handicape depuis deux ans, j’ai voulu partager ma passion.
Oh ce n’était pas terrible, j’ai tente aussi de partager pour la peinture alors que mon niveau est faible, mais c’est pour moi du partage.
Influenceur? Je n’aime pas le terme mais force est de constater que lorsque j’ai rejoins Martin sur la société des jeux, ça le devenait, qu’on le veuille ou non.
J’ai toujours essayé de donner mon avis en disant que c’était le miens, qu’il ne fallait pas suivre les influenceurs bêtement.
Parfois on proposait une review à un editeur, on le faisait car le jeu nous attirait, j’ai déjà refusé un jeu une fois chez moi, renvoyé à mes frais car je le trouvais mauvais. Faire une vidéo pour détruire un jeu je trouve ça irrespectueux, car les gars me l’avaient envoyé.
Perdre du temps à présenter quelque chose que l’on n’aime pas… C’est pas mon truc. Chacun son avis, certains diront que ce n’est pas honnête.
J’ai aussi voulu m’éloigner en revenant sur ma chaine, pour garder mon esprit en jouant, des parties, et me détacher quelque part aussi d’un système de mise en valeur de certains produits j’avais l’impression (bon et lever le pied pour la réeduc du fait de mon souci physique)
Pour revenir au sujet, je ne suis pas un expert, je découvre, je m’émerveille et je n’ai pas l’expérience de certains joueurs, mais je veux partager. Alors on produit des vidéos, on influence même si on ne le veut pas, on fait des erreurs, on joue, on est humain on est joueurs.
Pour rebondir sur ce qu’a dit @Nixx , il y a peu d’autopromo ici, j’ai posté une ou deux vidéos pour ma part, une pour biomos car ca le semblait important pour le débat sur l’ecoproduction, ou des tutos avec mon petit niveau pour les tutos peintures.
En effet on ne devrait peut être pas mettre nos reviews , et pensez vous qu’on puisse se faire une charte youtubeurs?
Un post avec ces quelques règles de ne pas poster de reviews, ne pas se faire d’autopromo.
Les tutos peintures j’estime ça à part, mais donnez moi votre avis.
Ca n’empêche pas ceux qui pensent nos vidéos intéressantes de les mettre.
Car ici nous sommes joueurs avant tout, pour le partage.
Je supprime mon avis qui n’avait que peu d’intéret.
Juste pour dire @Nixx que j’aime beaucoup l’expérience journalistique que tu as su apporté et qui sont à mon sens un vrai plus.
Wikipédia définit ainsi l’influenceur :
Un influenceur ou une influenceuse web, dans la culture numérique et plus particulièrement du web et des plateformes de contenu et de réseautage social, est une personne qui, par son statut, sa position ou son exposition médiatique, est capable d’être un relais d’opinion influençant les habitudes de consommation parfois dans un but de manipulation à visée marketing,.
Donc, on est dans le registre de la consommation. Quelle est la différence avec Que Choisir ? ou une revue traitant de produits où bossent des journalistes (CanardPC), je ne sais pas. Il n’est d’ailleurs même pas indiqué que c’est un métier. Cela peut juste être des gens passionnés d’un type de produits qui n’ont jamais aucun lien avec les entreprises du secteur et qui en parle sur le web. En gros, je trouve ce terme vague ou la définition pas terrible.
Par contre, on voit bien la différence avec ceux qui créé des contenus sans enjeux de consommation : information, documentaire… etc.
panneau publicitaire donc ^^