Martin a une carte de presse si je ne dis pas de bêtises, car il est dessinateur de presse pour l’équipe.
Pas besoin de carte de presse pour être journaliste
En l’occurrence j’ai en effet déjà entendu Martin dire qu’il ne se considérait pas journaliste pour ce qu’il faisait dans UMDJ (ça tombe bien ). Mais qu’il est en effet bien journaliste « aussi » vu qu’il est dessinateur de presse.
Alors oui et non, ce n’est pas effectivement pas nécessaire mais c’est compliqué pour plein de choses si tu n’en as pas.
Ce qui est cocasse, c’est qu’il l’a cofondé avec Poischich, l’ancien rédac chef de Gamekult. Par contre, tu parles de « cabinet de conseil en influencing », il me semblait qu’il s’agissait plus de game design.
Nous on est un media associatif dont les statuts et la démarche est journalistique.
Mais c’est pas si simple.
With discretion, and using our expertise, our science of feedback, our anticipation capacity and a wide array of tools especially created for video games analysis, we follow you throughout the project to assess the three key elements in the success of a game : its inherent quality, the tuning of the message to influencers & communities and the context in which it will be presented to the public.
Le conseil en game-design n’est pas vraiment au cœur de la proposition
Là encore, j’ai peu de doutes sur le fait que ça n’ait pas été présenté comme ça au lectorat Canard PC de l’époque. D’un autre côté, quand tes principaux clients sont ceux là-mêmes (EA, Ubi, Warner et Bethesda) dont tu te plaisais à détruire les jeux et à dénoncer les pratiques éditoriales, la cohérence et la crédibilité aux yeux de ta commu ne doivent plus trop être à l’ordre du jour…
Communauté dont j’ai longtemps fait partie, du reste : j’ai adoré le mag à sa création, jusqu’à l’arrivée de la nouvelle ligne éditoriale qui a accompagné le passage au format bimensuel. Déçu par la posture élitiste (voir agressive) des nouvelles recrues, sans parler de leur engagement politique trop ostensible, j’avais fini par me désabonner. Mais je dois avouer que depuis le départ de Boulon & Co, j’ai entendu le plus grand bien de la nouvelle équipe, plus ouverte, plus diversifiée, sans avoir perdu pour autant en liberté de ton.
Désolé pour ce demi-HS, seulement destiné à montrer qu’une indépendance trop manifestement affichée peut cacher un pur positionnement commercial sans grande sincérité derrière.
Pour le coup il faut bien que ces médias cherchent à exister commercialement, Mediapart le fait depuis ses débuts en répétant qu’il est possédé par ses lecteurs. Je ne vois pas le problème tant que derrière le boulot est fait et qu’il nous convient, et ça ça se juge sur pièce.
Ah mais tout à fait : les déclarations d’intention de ce genre ne sont jamais un problème que si l’on veut se persuader que l’indépendance financière est une caution absolue d’indépendance éditoriale.
Personnellement, je « vomis » cette chaine depuis que je l’ai découverte (par CWOWD) lorsque Martin est venu déféquer sur Yann & Clem des feu Devil Pig Games pour tailler des … lauriers (!?) à son copain Arnaud.
Ce type est un paillasson sur lequel les éditeurs viennent s’essuyer ; et il leur dit merci !
…
…
Oui, ça se sent un peu que je l’aime pas !
Attends, tu confonds pas avec Simon du passe-temps ? J’ai pas souvenir de cet épisode.
Oh oui. Je crois que tu as raison @Guillaume. Au temps pour moi. Je ne vais pas éditer mon post, l’erreur est là.
Néanmoins, je pense que cette confusion est intéressante car pour moi, pour le peu que j’ai vu de ces deux chaines (principalement des vidéos relayées ici), c’est à peu près la même soupe ; des intervenants très consensuels et plutôt prêts à lécher les bottes des éditeurs plutôt que d’être critique lorsqu’un jeu le mérite.
hein ? Euh, t’es certain que tu mélanges pas les chaînes et les animateurs ? C’est pas vraiment le style de la chaîne, pour le coup (après, que tu aimes pas, c’est une histoire de goûts, mais parler de paillasson, c’est un chouille violent, quand même …)
J’ai corrigé au dessus.
Surtout, moi ce que je ressens quand je tombe sur une vidéo de Martin, c’est qu’il ne prend pas (plus ?) spécialement de plaisir à jouer. Le mec enquille tellement les vidéos et les jeux qu’il a l’air de se faire iech comme un fonctionnaire un jour de reprise. Ça manque d’envie tout ça.
Ben moi en tant que fonctionnaire, les jours de reprises (et plus), je les apprécie et ce ne sont jamais des jours d’ennui
On se moque souvent des influenceurs/influenceuses bêtes comme leurs pieds installés à Dubaï (ou Bali, apparemment c’est le truc à la mode) mais j’avoue ne pas bien voir la différence avec les influenceurs jeux de société qui reçoivent les communicants de marques juste pour leur servir la soupe et relayer leur com’. C’est exactement la même chose, ils sont payés pour faire de la pub positive et ne pas critiquer.
Martin Vidberg et Poupette Kenza(*) c’est kif kif.
(*) Je ne connais pas, j’ai pris le premier nom qui est ressorti d’une recherche Google. Et puis c’est rigolo comme nom, Poupette Kenza.
Le gars développe à la sueur de son front depuis des années un media ludique en bossant les week ends à côté pour gagner sa croûte, en étant présent tous les matins en matinales, en suivant en live les évènements majeurs du monde du jeu, en ayant lancé un « prix » (les sabliers d’or), en étant co-auteur de jeux (Behind, Avant Après, …), en hébergeant le Boardgame Campus, et j’en passe et des meilleures … t’as raison, ça manque d’envie, tout ça
(vaut mieux lire ça que d’être aveugle, tu me diras)
Les influenceurs boardgames n’ont pas encore assez de revenus pour aller habiter au soleil ou dans les paradis fiscaux
Sinon oui un influenceur produit de beauté, vêtements, jeux de société,… Ils font le même métier: « vanter les mérites d’un produit, influencer un achat » / avec des codes bien différents entre les différents secteurs
Tu remarqueras que les 2 ne sont pas incompatibles.
Va regarder la vidéo de Rokugan, Martin se fait chier. C’est pas son type de jeu, c’est clair, mais c’est limite si il ne demande pas aux autres de jouer à sa place.