Ce week-end, c’était parties de Mindbug. Et ben ça a été une vraie réussite ! On a fait 10 parties sur le week-end, et c’est pile poil ce qu’il faut : nerveux, rapide, ça demande de réfléchir comme il faut, bref, le gros pieds.
Du coup, j’ai rédigé mon avis sur myludo que je vous recopie :
Un petit jeu qui ne paye pas de mine, avec une boîte pas forcément si attrayante que ça au premier coup d’œil, et pourtant, il y en a sous le capot.
Derrière à peine 52 cartes, on découvre un petit jeu dont les règles sont assez simples et qui ne paye pas de mine. À la première partie, on découvre deux trois trucs, on découvre avec horreur la giraffodile et on se dit qu’il y a des choses à tenter. À la deuxième, on a une petite envie de revanche pour le perdant. À la troisième, on découvre que « venimeux » ça peut être pas mal pour éliminer des gros bourrins. À la quatrième, on se dit que quand même, au final, il n’y a pas de carte faible malgré les écarts de points. À la cinquième, on découvre que " furtif " est super puissant si on ne le contre pas très rapidement (avec un mindbug par exemple). À la sixième, on se fait rappeler à l’ordre par son adversaire sur un mindbug intelligemment joué. À la septième, on est fier de faire un gros nettoyage en règle grâce à son hydrescargot. Et à la neuvième, on se dit qu’en fait, il est grand temps d’aller se préparer à manger plutôt que de continuer à jouer ! Tout ça en deux ou trois heures de temps.
Et au final, on se dit que pour un petit jeu de carte, ben c’est bien sympa et qu’il y a
- un grand nombre d’interactions entre cartes,
- beaucoup de possibilité de guess/contre-guess,
- de la gestion de timing
qui est juste incroyable. Pour un jeu tellement bref et intense qu’une fois la partie finie, ben on en redemande une nouvelle dose. C’est le genre de jeu ultra addictif qu’on peut jouer sans fin, entre amis, entre conjoints, entre générations.
L’équilibrage du jeu est très bien assuré par les cartes mindbug qui peuvent permettre de compenser très largement un tirage de cartes défavorable. On peut aussi bien renverser le jeu en les jouant bien que louper complètement sa partie si on oublie de les jouer ou si on ne gère pas leur timing correctement (trop tôt et l’adversaire peut nous rouler dessus en fin de partie, trop tard, on a laissé passé notre chance et c’est irrécupérable). La courte durée des parties permet d’éviter la frustration même si on s’est fait rouler dessus. Au mieux on en refait une pour se venger, au pire, on a perdu un quart d’heure.
Je n’étais pas ultra fan des illustrations à la base, mais en y revenant, elles sont au final assez fun, c’est presque celles des mindbug qui sont décevantes par leur classicisme versus l’aspect déjanté d’un pachypoulpe, un requintoutou ou un tigrécureuil.
Le jeu brille par sa rapidité, son côté malin, qui allie simplicité et rejouabilité. Bref, à mettre dans toutes les mains, sans condition. Si je n’avais pas vu d’échos dithyrambiques, je n’y aurais probablement pas goûté. Mais force est de constater que toutes les éloges sont méritées.
J’ai vu des commentaires négatifs, je pense que ça peut effectivement se justifier pour ceux qui n’acceptent pas de se prendre au jeu du double-guessing (où n’y sont pas sensibles) et à ceux qui délaisseront les mindbug en les sous-utilisant. Clairement, c’est ces cartes qui font que le jeu est intéressant, sinon, ce serait au mieux un " OK game ".