Hier j'ai joué à un jeu crowdfundé

J’ai enchaîné les chapitres de Eila et l’Eclat de la Montagne.

J’ai vraiment beaucoup aimé. C’est en plus assez rapide (fini en quelques heures), mais on voit à chaque fin de chapitre qu’on n’a pas vu la moitié des cartes. Ça promet une très bonne rejouabilité. J’ai débloqué 2 talents, une dizaine d’objets, et 4 soutiens. Il y en a bieeeeeeen plus dans les decks.

Je m’en suis sorti à chaque chapitre je pense trop rapidement, car une fois à la fin du chapître 5, impossible mathématiquement de réussir le dernier test demandé. Malgré les aides, les objets, les sorts, etc… Impossible d’atteindre la valeur demandée. Un peu deg…

Mais il y a l’air d’y avoir beaucoup de chemins possibles, donc le refaire ne sera pas un problème !

Bref, très sympa, l’histoire est simple, un peu wtf quand même, y’a des nouveautés de gameplay à chaque chapitre, la difficulté a l’air bien dosé.

Que du bon, malgré la fin un peu frustrant du coup.

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Bon du coup le jeu a été crowdfundé en France et distribué normalement dans le reste du monde, je dois le mettre dans quel topic ?
(on va dire ici parce que vous êtes majoritairement de France ici).

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Petit aperçu de Assault on Doomrock sur les 2 premiers actes !

J’ai décidé de faire une partie « by the book », avec 2 héros (pas de goon) choisis parmi les héros « débutants », pas de familier, pas de trait puissant et en utilisant les dés spéciaux et l’extension Roguelike.

Bon pour ceux qui ont la flemme de lire, c’est toujours aussi fun !

Le récit

Voici donc les aventures de Olaf, le viking bodybuildé au corps toujours impeccablement huilé et de Tayana, la sorcière timide et confuse.


Tout commence alors que nous escortons un marchant oriental (qui connait le kung-fu). Nous arrivons à la librairie où notre groupe dilapide son temps et son argent pour permettre à Olaf d’apprendre un sort d’attaque à distance (oui Olaf a beau être un viking il n’est pas fan du corps à corps). Puis nous décidons de nous rendre sur la colline aux champignons car il semblerait qu’un objet épique y soit caché. Le groupe explore la colline, trouve l’objet et continue son voyage vers un ancien champ de bataille. Nous passons nos derniers instants à piller ce champ de bataille.

C’est là que nous tombons sur… trois Trolls !

Les trolls se régénèrent, il faut donc s’occuper d’eux un par un. Heureusement, ils sont lents, nous laissant le temps de bien de nous préparer en nous positionnant correctement et en travaillant de concert pour que Tayana puisse maudire un maximum de trolls pour les exposer à nos attaques. Seulement voilà, les trolls n’ont pas apprécié la malédiction ! Dès leur premier assaut, Tayana est victime de deux attaques extrêmement puissantes. Elle ne doit son salut qu’à un pendentif acheté au marchant que nous escortions. Heureusement, notre préparation était efficace et les Dés/Dieux étaient avec nous ! Le reste du combat s’est bien déroulé, même si la pauvre Tayana s’en sort de justesse.

Après notre victoire, nous arrivons à un observatoire dans une région de hautes collines. Les deux s’associent assez bien puisque cela nous permet d’observer la région assez souvent durant notre voyage. Nous découvrons plusieurs informations importantes :

  • notre prochain adversaire sera un groupe de faucheurs d’ombre
  • En se reposant, Tayana va pouvoir apprendre un sort de soin lui permettant également d’utiliser la « baguette qui fait tout sauter » que nous avons trouvé au début de notre aventure.
  • Il y a un labyrinthe non loin de l’observatoire dans lequel nous pouvons trouver pas mal de matériel ou de trésor. De plus l’exploration du labyrinthe va nous affaiblir suffisamment pour que même après s’être reposé à l’observatoire nous soyons encore suffisamment affaiblis. Car oui, la malédiction de Tayana déplace la faiblesse des uns (par exemple nous) vers les autres (par exemple des faucheurs d’ombre) tandis que son sort fait encore plus de dégâts aux cibles affaiblies.

En explorant le labyrinthe, nous nous fatiguons, mais récupérons une petite fortune. Nous découvrons également que le petit village de Tristram se trouve non loin… :wink:Rien de particulier ne nous intéressant à Tristram, nous retournons à l’observatoire pour faire quelques emplettes au salon de l’aventurier qui s’était installé là, et surtout nous reposer avant notre affrontement contre les faucheurs…

C’est 6 faucheurs que nous devons affronter, en plus ils ont un coffre avec eux ! Les faucheurs ont la particularité d’être très résistants au premier assaut de chaque passe d’arme. Il faut donc multiplier les petites attaques pour les affaiblir avant de lancer de grosses attaques ! Heureusement, notre groupe est parfaitement prêt pour ça. Et encore une fois les Dé/dieux sont avec nous.

Tayana maudit 2 faucheurs. Leur premier assaut se gère assez bien. Heureusement quand même que l’égo du groupe était boosté par l’exploration du labyrinthe, permettant à Tayana de provoquer les ennemis pour qu’Olaf ne soit pas débordé par trop d’adversaires ! Ensuite, Olaf utilise ses salves pour briser les défenses adverses, Tayana, aidé de sa baguette et gonflé d’héroïsme, explose 2 faucheurs et blesse le dernier du groupe. Enfin Olaf termine le 3ème et amoche un quatrième avec ses yeux lasers !

Le second assaut des faucheurs se gère assez facilement et toujours en cumulant intelligemment les salves et les lasers d’Olaf avec la malédiction de Tayana, 2 faucheurs tombent. Se débarrasser du dernier est une formalité. Nous nous en sortons limite mieux que contre les trolls et nous avons même sauvé le coffre des Faucheurs que nous pillons sans vergogne !

Le Jeu

Le matos est très bien, la DA n’est pas toujours au top, mais une vraie ambiance se dégage du tout. Le Plateau premium, même s’il ne sert à rien rajoute une petite touche assez sympa (avec les cartes sleevées les paquets sont vraiment trop épais)

La mise en place est rapide, je trouve juste un peu dommage qu’il ait supprimé une capacité par classe. Avant on choisissait 2 capacités de classe parmi 3, maintenant, il n’y en a plus que 2.

Je connaissais déjà bien les règles donc j’ai fait très peu de retours au bouquin durant la partie. Mais les quelques changements/simplifications des règles par rapport à la version précédent sont plutôt bienvenues. Il manque juste peut être, une petite aide de jeu pour la partie exploration, mais sinon le jeu tourne vraiment bien.

Le jeu, et surtout la partie combat, sont aussi mieux organisés. Les capacités directement inscrite sur la carte de trait, les cubes d’activation, la grande fiche pour chaque ennemi et les cartes d’activation générique.

Concernant l’addon des dés spéciaux, si je n’ai pas remarqué de grande différence dans mon combat contre les Trolls, ça a été flagrant durant celui de l’acte 2. Même si j’ai eu du bol, les nouveau dés, associés au fait de pouvoir avoir des dés bonus, changent vraiment la donne. A voir ce que ça donne sur le long terme, mais je n‘ai pas eu, sur les 2 combats, de tours à vide comme ça pouvait arriver avec la version précédente (et qui étaient généralement synonyme de défaite cuisante).

Concernant Roguelike, il est trop tôt pour juger. J’ai réussi 1 gros objectif lors de l’acte 1 et 2 petits lors de l’acte 2. J’ai donc 5 cartes boostées (légèrement). Je pense vraiment que ça ne change pas grand-chose vu le nombre de cartes, mais que ça doit être cool de piocher une carte boostée de temps en temps. De toute façon, boostée ou pas, si l’objet/capacité n’est pas en adéquation avec les héros, vous ne le prendrez pas !

Je vais finir cette partie (avec grand plaisir), mais les prochaines parties se feront en mode exploration classique (ancienne version), avec 1 pile de terrains qu’il faut réussir à explorer durant les 3 actes pour atteindre Doomrock plutôt qu’une pile à chaque acte et le doomrock accessible n’importe quand durant l’Acte 3. C’est moins pratique pour sauvegarder, mais je pense que ça rajoute vraiment du challenge.

Bref pour l’instant mon ressenti est toujours aussi positif sur ce jeu et le cœur du jeu reste inchangé : ça reste fluide, souvent drôle et épique ! (Réussir à placer un combo comme durant le premier tour du combat de l’acte 2 est vraiment grisant).

Ça semble toujours assez punitif et hasardeux (sans le médaillon acheté à la base pour réussir un objectif de Roguelike, le premier combat contre les trolls aurait été un vrai massacre) mais il existe maintenant de nombreuses options pour rendre le jeu plus facile.

Si on peut atteindre l’acte 3 un peu plus souvent, c’est déjà cool :yum: !

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Moi j’aime bien cet Assault on Doomrock, je trouve qu’il a un côté très Too Many Bones en plus rapide.

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Pour info l’acte 3 ma bien remis à ma place ! La partie aventure c’est bien passé (même si j’ai un peu manqué de scout) mais le combat contre le Dark Panda a été une vraie boucherie. Autant le jeu a été fluidifié autant le combat de l’acte 3 est toujours autant WTF (et moi j’ai envie de dire que c’est tant mieux !).
C’est un minion et pas un boss, donc chaque héros doit l’activer à chaque tour. Et en plus il s’active une nouvelle fois à la première attaque de chaque tour… J’ai quand même tenu 5 tours :grin:

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Ce soir découverte de Scythe (oui ok c’est pas récent mais) avec 3 factions à la table Saxon, Russe et Crimée.
Très belle découverte. Déjà bon le matos est superbe, je vois pas quoi dire d’autre.
Explication des règles en 20 minutes ça fait plaisir et je pense qu’à part 2 ou 3 pétouilles on a rien oublié. De toute façon les mécaniques sont simples, bien huilées ça roule tout seul.
Juste l’aspect stratégique des déplacements, combattre ou pas en début de partie y a rien de sorcier, faut s’upgrader pour payer les améliorations moins cher et gagner des points de victoires. Pour ça le plateau joueur est assez bien fait hormis l’asymétrie un peu poussée. Un peu moins clair pour bénéficier des avantages adverses.
Pour cette partie égalité finale entre Russe et crimée à 46 points (correct, nul à vous de me dire?) et 30 pour le saxon qui a pas assez grimpé dans les points de multiplicateurs.

Peu de combats mais sympatiques, de toute façon c’est sans doute pas le point fort du jeu (là aussi, à vous de me dire) mais on cherchait plutôt à s’éviter (lol)

Au final très satisfait de ce jeu qu’il faut essayer au moins une fois, ne serait-ce que pour le matos quali et l’ambiance post guerre mondiale steampunk (certaines cartes amènent un petit plus).
Encore une partie du jeu de base et on teste les extensions! :slight_smile:

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Ce sont des scores faibles, MAIS le score n’est pas hyper significatif dans Scythe, il suffit de finir vite une partie, de peu s’étendre et de peu faire monter le prestige, pour que le score ne soit pas haut tout en ayant pour autant réalisé tous les objectifs.
J’ai déjà fait des scores entre 60 et 120 c’est dire la latitude qu’il peut y avoir entre deux parties.

Les combats sont en effet secondaires, mais en général ils sont décisifs. Il n’est pas rare d’ailleurs qu’une partie se termine après un combat ou deux dans le même tour te permettant de mettre deux étoiles d’objectif et permettant de déclencher directement la fin de partie. Et en calculant tout ça correctement, te permettre de remporter la partie sur cette ou ces batailles décisives.

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La semaine dernière, j’ai joué à BURNCYCLE - 3 JOUEURS.

Frissons éro-bo-tiques.

DISCLAIMER : Le compte-rendu qui va suivre comprend des illustrations à fort caractère ludo-pornographique. J’invite les désargentés, les interdits bancaires ainsi que les personnes souffrant d’un déficit aigu de la maîtrise de soi à se rendre dans d’autres sections du forum pour éviter tout risque d’embrasement. Merci.

Burncycle … Alors celui-là les amis, je peux vous dire que je ne l’ai pas vu arriver. A la base, quand j’ai pris la bagnole avec mes bières sous le bras, j’avais dans l’idée de passer la soirée sur un excellent Mombasa, ce jeu truculent où l’on peut exploiter l’Afrique dans une ambiance bon enfant.

Hé bien que dalle ! Quand nous arrivâmes, le maître de maison avait fourbement étalé son livret A … son all-in de Burncycle pardon … sur la table pour nous mettre devant le fait accompli ! Soit ! Au diable les bananes et les diamants, nous allions incarner la rébellion robotique dans un lointain futur. Le grand écart thématico-ludique, oui.


Transmitter, aka le grille-pain, fusion improbable de Wall-e et d’un vidéoprojecteur, sera mon avatar pour cette partie.

Burncycle est un jeu d’infiltration coopératif signé Chip Theory Games qui vous met aux commandes de petits robots vénères, décidés à investir des bâtiments bien gardés pour y nuire aux intérêts de leurs créateurs humains.

Le tour d’un joueur se compose de deux phases :

  • La première phase exploite un séquenceur d’action - ou programme si vous préférez, commun à tous les joueurs et voué à la décrépitude - le Burncycle - que l’on cherche à truffer de précieux jetons d’action : déplacement, utilisation un terminal, craquage de digicode, etc. Chaque jeton placé correspond à une action, et vous les réalisez dans l’ordre. Si l’action que vous voulez réaliser correspond à celle du Burcycle, nickel ! Votre action est optimisée, et donc bonifiée (points d’actions en plus, action gratuite, etc.). S’il n’y a pas de correspondance, vous faites l’action que vous avez choisie, sans autre effet. A la fin du tour de chaque joueur, le programme s’altère et une des actions est dégradée, la rendant indisponible … mais remplaçable sans attirer les soupçons.

  • La seconde phase se passe « dans le réseau », un ensemble symbolique de 4 cercles concentriques reliés entre eux où votre jumeau numérique tente de progresser pour y chopper différents bonus, tout en échappant aux « pings » du boss, qui investiguera toute tentative d’intrusion.


Votre avatar possède un trait qui le rend unique ainsi que quelques capas, déblocables en dépensant de l’énergie, la « monnaie » du jeu.

Et l’infiltration dans tout ça ? Hé bien, elle se concrétise dans chacune des deux phases du jeu. Dans la phase d’action sur le plateau, vous tentez d’échapper à la vigilance des droïdes patrouilleurs, qui poppent souvent au pire moment et traquent toutes vos apparitions (surtout quand vous prenez des raccourcis à travers les murs). Et dans la « toile », les pings vous recherchent et vous expulsent si vous n’êtes pas assez fort, ce qui fait monter la jauge de suspicion, de menace … appelez ça comme vous voulez.

Une vraie saloperie cette jauge. Elle monte tout le temps - probablement parce qu’on faisait de la merde, notez-bien - et déclenche des saloperies par palliers. Jusqu’à atteindre une certaine valeur et là … game over ! Bon nous on en est pas arrivé jusque là, parce qu’on a abandonné après avoir mis 3h30 à passer le RDC. Il restait … deux étages. :disappointed_relieved:


Arrivée au 1er étage par l’ascenseur. On aurait du prendre les escaliers.

Je ne saurais dire si Burncycle est objectivement long ou si l’on a trop palabré à décider des meilleures actions à réaliser. Les deux, probablement. Je trouve quand même le bestiau un brin poussif, avec toutes ses foutues portes à craquer partout, qui cassent les mouvements, et la phase dans la matrice qui devient très vite répétitive … et déconnectée (haha) … pour pas grand chose.

Mais c’est vraiment pour pigner, car le jeu est une belle réussite sur tout le reste. L’univers et le thème s’imbriquent parfaitement aux mécaniques, le jeu pose de beaux challenges aux joueurs, qui peuvent les aborder de plein de façon différentes … et puis le matos, bon ben c’est du CTG pur sucre hein, c’est indécent une telle qualité et un tel soin apporté aux détails.


On a arrêté parce qu’il était tard, c’est vrai, mais aussi parce qu’on se faisait défoncer sur le pallier … enfin « on », surtout celui qui n’avait pas fui lâchement pour se planquer dans une remise ou derrière le comptoir du lobby

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Perso je trouve ce jeu fantastique, même si c’est pas le + facile à sortir d’une ludothèque :smiling_face_with_three_hearts:

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Pourquoi, parce qu’il est long ?

Parce que c’est pas d’une simplicité biblique, aussi…

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Il est quand même moins gourmand que cloudspire.
Le plus dur pour moi dans le jeu, ce sont les patrouilles auto des sentinelles qui la première fois peuvent avoir des interrogations mais sinon le reste est plutôt limpide et j’ai rarement dû aller voir la version fr des livrets pour comprendre le jeu.

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Il faut rentrer dans le fonctionnement du Burncycle, c’est sûr, mais le reste est très logique. L’IA des patrouilles ne nous a posé aucun problème.

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Non mais quelqu’un d’habitué aux jeux experts, ça passe, mais c’est pas du 2.0 de difficulté BGG, c’est ça que je veux dire.

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Un message a été scindé en un nouveau sujet : J’ai pu tester Altered sur BGA

8 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Altered - par Equinox - fin le 29 février

Hier j’ai joué à mythic battles : Ragnarok.
2 équipes menées par un dieu ou un titan s’affrontent dans le but d’éliminer la divinité adverse ou de collecter 4 gemmes disséminées sur le plateau.
Une grande fontaine magique borde l’ouest du thêatre de notre affrontement. un bout de statue est tombé au centre. Des zones de magies sont présentes ainsi qu’un début de forêt. C’est ici que vont s’affronter Tyr accompagné par Angrboda, les chats de Freya et un héro tellement absent pendant la partie que je ne sais plus son nom, on dira qu’il ne fait pas partie de cet épisode :crazy_face:, et en face Freya à la tête de Fenrir, Beowulf et Skuld. Ca sera rapide ! Fenrir, en bon tueur de dieux, se rue sur Tyr et, chanceux aux dés, lui inflige 3 blessures. Il recommence au tour d’après et Tyr reprend 2 blessures, ça sent le sapin.
« Interlude poétique : Freya se promène et collecte sa première gemmes tranquilou, loin de ce combat barbare. »
Angrboda s’interpose mais Beowulf le tueur de monstre rejoint Fenrir et ne lui laisse aucune chance : morte en deux tours ! Entre temps Tyr s’est fait la malle à l’autre bout du plateau. L’équipe de Freya se ressoude et avance sûrement sur Tyr qui, sortant son petit mouchoir blanc, rend les armes car sa fin est inéluctable.
C’était la troisième bataille menée depuis la réception de cet imposant jeu. Imposant par la taille et la profondeur mais vraiment fluide en jeu si on se résoud à apprendre doucement et à ne pas faire de rollback pour chaque petit point de règle oublié car il y a plein de petits points de règle qui font la richesse et la différence des parties. Il est donc temps, pour moi, de reprendre le livret pour perfectionner mes connaissances et fluidifier les parties. Mais qu’est ce que ça donne envie ! Ca et peindre les pitous pour s’immerger encore plus. Mais ça veut dire apprendre à peindre. Ce qui sera une saga en soit !

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Hier j’ai joué à Hybris, à l’asso : 3/5

3 joueurs, 2 qui découvrent dont votre serviteur mais j’avais bien bossé les règles.

Mes camarades choisissent Athéna & Zeus, je me retrouve donc avec Poséidon qui est un Dieu très orienté combat. 3h30 de partie + 45 minutes de règles, ça ne rigole pas. Le jeu est magnifique et prend une place de dingue.

Malgré une explication des règles très claire, notre partenaire qui jouait Zeus a été perdu pendant quasi toute la partie. Il faut dire que le jeu est exigeant, avec pas mal de petites scories de règles, mais surtout une programmation en début de manche à la Trickerion qui peut bien faire mal à la tête. Pour moi ça s’est bien passé, en dehors d’un rappel manquant sur le plateau Oracle, je n’ai pas eu trop de pbs en dehors du scoring des tuiles technologies qui est une purge.

Globalement j’ai bien aimé ma partie, clairement orientée combat, contre les monstres du jeu - mais aussi contre les joueurs. La contestation des tuiles technos (on peut piquer un des 3 bonus de construction si l’on gagne le combat) ce n’est clairement pas pour tout le monde. Surtout qu’on met bien 3 âges (sur 6) de la conception de la tuile à son déploiement et que c’est une grosse source de PVs. On a dû en déployer 7 sur 6 âges, il y a donc un gros enjeu - j’ai dû en contester 2 avec succès. Mais soit, c’est de l’eurotrash, on adhère ou pas.

Mais clairement les 3 évènements négatifs des fins d’âges pairs (2, 4 et 6) sont excessivement punitifs et potentiellement injustes. Le dernier déduisait 3 points par amélioration de plateau débloquée - on en a 6, et le déblocage de ces 6 améliorations déclenche une victoire immédiate du Dieu concerné. Athéna et moi-même allons perdre 12 points sans pouvoir rien faire, Zeus 8. J’ai eu la sensation très désagréable d’être puni pour avoir mieux joué que mon adversaire. Au final on finira tous dans un mouchoir de poche, Poséidon en tête avec 45 ou 46 points, Zeus 42 et Athéna, 41 (la propriétaire du jeu qui 5 ou 6 parties dans les pattes) - alors que Zeus a raté la quasi-totalité d’une manche (punition du primordial de la manche 4) et joué, de son propre aveu, à l’aveugle car il était largué pendant la partie.

Je pense relancer rapidement une partie à 2 à la maison mais ça sent quand même très fort la revente vu le profil de joueur de Madame. Je ne dirai pas non à une partie mais clairement pas avec des gens qui découvrent. On est sur la limite très haute de ce que je suis capable de jouer avec plaisir en termes de complexité.

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J’ai fait 2 parties j’ai vraiment du mal avec la mécanique prières/ptits cubes bleus/construction de batiments. Et quand je dis j’ai du mal c’est pas que j’aime pas c’est juste que j’imprime pas, ça me parait tellement pas fluide…

Un jour je me poserai pour lire les règles bien au calme (et quelques guides de stratégies aussi) parce que le jeu a l’air mieux que l’image que j’en ai (un fourre tout un peu bordélique)

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J’ai fait beaucoup de partie d’hybris et finalement, je l’ai revendu.
Tu soulignes ce qui a fait que sur le long terme, ce jeu m’apportait bien plus d’agacement, d’énervement que de plaisir et d’amusement.

La mécanique de contestation. Quand tu vois comme c’est laborieux d’arriver à développer une technologie, et qu’au final tu te fais baiser une bonne partie des récompenses de la technologie, ben perso ça me donnait au final juste envie d’arrêter la partie tellement ça me dégoûtait.

Et les primordiaux. Même ressenti que toi, juste l’impression d’être punie pour avoir bien joué, j’ai trouvé que ça allait juste à rebrousse poil de ce que la mécanique te pousse à faire sur toute la partie.

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