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Un lastminute particulier aujourd’hui puisqu’il rappellera aux plus nostalgiques le bon temps des revues hebdos. Quasiment une semaine de projets atteignant leur terme en moins de mille mots. Bienvenue en décembre !
Elden Ring
Si ce n’est pour la licence qui titille peut-être vos capteurs de dopamine soigneusement dressés par des centaines d’heures passées à mourir encore et encore sur le jeu vidéo, pourquoi un être censé irait préférer ce projet à des jeux comme Middara, Oathsworn ou n’importe quel autre boss fight ?
Je suis désolé si tu es « fan de ». J’espère pour toi que les avis négatifs seront juste du vent. Que les “influenceurs” payés avaient raison d’y voir le meilleur jeu de tous les temps (haut les coeurs !).
L’autre gros KS à licence du moment (après Heroes of Might and Magic III qui a tout défoncé). Et celui sur lequel j’aurais parié pour faire un high score… Erreur ! Les errements de l’éditeur, une politique commerciale déplorable, des références passées peu concluantes (euphémisme)… Si les 10.000 soutiens ont finalement été atteints, ce fut dans la douleur.
Vu le capital sympathie du jeu vidéo, personne n’aurait douté avant la campagne qu’elle ramasse quelques millions. Mais Steamforged n’est pas passé loin de la gamelle et aura tout juste convaincu un quart des abonnés au projet …avant de savoir de quel bois plastique il était fait.
On retrouve tous les éléments habituels des adaptations : des brouettes de plastique, quelques maps pour que tous les combats semblent un peu différents, des cartes par centaines pour pallier leur manque d’inspiration et des règles qui retiennent surtout du jeu vidéo le die and retry. Ce qui fait, certes, le succès sur PC et consoles; mais est probablement l’idée la plus stupide pour un jeu de plateau.
La marque de fabrique de Steamforged : plein la gueule sur KS, plein de poussière chez vous. Ce qui ne gênera évidemment pas celui qui a décidé de s’offrir un objet collector.
En ce moment chez nos partenaires
The Last of Us: Escape the Dark
L’éditeur s’est forgé une identité à part en produisant des jeux uniquement en noir et blanc. On aime, ou pas, mais l’effet est généralement des plus réussis.
Ce n’est pas forcément le cas de cette adaptation… qui ne ressemble pas à une adaptation de This last of Us (un excellent jeu vidéo pour ceux qui feraient chabbat sept jours par semaine).
Pour qui n’est pas déjà amateur de la série « Escape from… » le plateau fait même triste figure. En plus de limiter beaucoup les possibilités d’exploration d’un jeu pourtant vendu comme “bac à sable”.
Ceci n’est clairement pas le Last of Us que les fans du jeu vidéo attendaient. Mais une déclinaison du Escape the Dark Castle (déjà décliné en version SF avec Escape the Dark Sector). Ce ne sont pas des jeux sans intérêt; bien au contraire, même… à condition d’aimer ce genre “old school”. Et le style visuel. Mais pour qui attendait un Last of Us, il faudra sans doute plutôt attendre celui que CMON a dans ses cartons (en espérant qu’il se réalise un jour, ça commence à faire longtemps…).
En attendant, vous trouverez les précédents Escape the Dark Castle en boutique. En français. Et avec ses extensions. La gamme a été localisée par Exod Games, pas le choix le plus évident pour une localisation : merci !
Ceres
De la pose d’ouvriers dans l’espace d’un futur pas trop lointain où vous devrez développer votre station sur une colonie minière. Le thème n’est guère original mais son rendu est intéressant et ses mécaniques bien troussées.
Comme souvent avec Artipia Games, le projet passe un peu sous les radars. D’autant plus que celui-ci semble un peu plus “touffu” qu’à leur habitude.
Parmi les originalités de ce jeu à meeples : en plus de vos « gens », comme dans tout jeu de ce type, vous avez aussi à disposition un pool commun de personnes plus spécialisées. Qui serviront à prospecter mais aussi au développement de la station avec des bâtiments qu’on pourra améliorer au fur et à mesure.
S’ajoute une ceinture d’astéroïdes figurée par une rondelle à trois couronnes, tournant plus rapidement au centre et plus lentement à l’extérieur. Parfait au niveau thématique. Et un bel exercice d’optimisation / planification en perspective.
Ce qui me semble, moi, bien assez “nouveau” pour avoir envie d’y jouer. Soutenir ? C’est une autre histoire… Et c’est souvent là que Artipia manque d’arguments pour convaincre; mais on trouve généralement assez facilement leurs jeux ensuite (traduits ou pas, c’est une autre question).
Un bon point : le coupon de réduction de 5€ offert à tous les backers de leurs précédentes campagnes.
Dungeon Pages
Un print and play à $4 qui nous propose des petits “donjons” à explorer. Tout est très classique mais avec six personnages qui ont, chacun, leurs compétences spéciales. Et, chaque vendredi pendant un an, un nouveau donjon, héros etc. qui viendra ajouter sa petite dose de variété… C’est pas cher payé pour un petit plaisir en toute décontraction.
Se termine le samedi 3 décembre à 16h30. On en discute.
Mémoria Bluff
Un jeu à raconter des histoires. Ou, en l’occurrence, des souvenirs… réels ou inventés. Aux autres de déterminer s’ils le sont (inventés). C’est évidemment en français.
Se termine le dimanche 4 à 23h59. On en discute.
Combat! Vol.1 - 2nd Printing
Wargame solo sur la 2GM.
Se termine le lundi 5 à 17h30. La page KS.
TerrainCrate 3
De quoi embellir les terrains des figurinistes.
Se termine le mardi 6 à 16h. La page KS.
On se retrouve mercredi…avec une belle brochette de petits jeux.
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