Pas trop d’hésitation cette semaine, John Company pour sa qualité ludique. Malgré une campagne à la Werhlegig moins palpitante que celles d’autres éditeurs.
Alors là tu en demandes beaucoup ! Doit pas y en avoir des centaines qui ont déjà pu tester les 2.
Je ne suis pas tout à fait au point sur Oath, mais dans ma tête c’est une sorte de mélange entre Root et Dilemme du roi. Un jeu typé legacy, que tu joues en campagnes avec un groupe d’habitué, avec de l’asymétrie, …
JC lui me fait plus penser à un Twilight Imperium dans son côté négociation, et bien sûr tu retires tout le côté explore, expand, extermine… et que tu rajoutes un brin de cube en bois. Pour moi c’est le jeu du nespotisme, tu fais en sorte de placer les membres de ta famille à des postes clé pour en tirer profit, pour aider les autres familles qui pourront t’y aider, avec une mécanique du « tous les éléments du jeux sont négociables » : tu as besoin de tunes maintenant, mais tu n’as aucune faveur politique à me faire pour m’aider à placer un membre de ma famille en position importante ? ok, file moi les cubes que tu utilises pour tes ressources et membres de famille. Comme à la fin de la partie ça te vaut des PV négatifs si d’autres les possèdent, tu me les rachèteras prix d’or, ou je les échangerai à celui qui te fera le plus de mal avec…
Je ne me suis pas encore penché sur les règles, mais de ce que j’avais compris du développement d’Oath, c’est que c’était un mix de Root pour l’asymétrie, de Pax Pamir pour « l’héritage entre les parties » et de John Company pour les négos.
Bref, je me suis peut-être emmêlé les pinceaux car il n’y a que Root que je maitrise un peu, mais tout ça avait attisé ma curiosité auprès de ces différentes créations commises par Mr Cole Wherle.
Ah c’est tout à fait possible, Cole Wehrle travaille souvent en s’inspirant de ce qui a déjà marché par le passé pour lui. Pax Pamir, John Company et Root sont basés sur le même thème des conflits au moyen-orient. Root, JC2 et Oath ont des « walkthrought » dans les règles pour apprendre à jouer en jouant un tour. Quand il compare la difficulté d’une règle, il utilise un autre de ses jeux pour en parler. Pour parler de la taille d’une boite, il te parle de celle d’un de ses jeux pour comparer (bon, notamment quand il s’autoédite puisqu’il essaye de faire une gamme, c’est logique).
D’un point de vue théorique c’est intéressant de voir comment il processe cela intellectuellement. Mais parfois ça n’est pas aussi parlant… Par exemple, pour lui John Company est un jeu extrêmement facile à enseigner, et la meilleure façon de le faire est via un premier tour de chauffe comme dans ses walkthrought. Sauf que la règle fait 43 pages et que la difficulté sur BGG est supérieur à 4,10.
Ho non !
Pas V-commandos, il est super mais tout le monde connaît !
Même si vous ne connaissez pas, il y a déjà plein de literatures dessus, faites un effort !