Hier j'ai joué à un jeu non crowdfundé et c'était bien aussi

Quand tu as passé un peu de temps dans des pays anglophones, tu te rends compte que malgré ce qu’on cherche à nous faire croire, notamment à l’école, il y a une multitude d’accent et qu’on s’en tape bien fort. Le français n’est qu’un parmi d’autres (et pas le plus incompréhensible par la majorité). L’important c’est ton vocabulaire et ta grammaire.

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Même en un weekend à Londres, il y a bien longtemps, j’avais remarqué que personne ne parle avec l’accent qu’on apprend à l’école. Enfin, le seul que j’ai entendu parler comme ça, c’était le portier d’un hôtel de luxe…

Je vis en Irlande, et les gens ont clairement un accent différent ici aussi. Et il paraît que chaque région a aussi un accent à elle, et que les jeunes ont un accent qui s’americanise… (J’ai pas encore le niveau pour distinguer ça)

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Clairement les accents locaux sont extrêmement marqués au Royaume Uni, carrément plus qu’en France
L’accent irlandais, écossais et gallois bien sur, mais pas que, y’a pleins d’accents différents
Genre l’accent de Liverpool n’a rien à voir avec l’accent de Manchester, alors que y’a que 60km entre les deux
Même à l’intérieur de Londres y’a plusieurs accents

l’Irlande, c’est 3 fois la taille de l’île de France, et il y a au moins 3-4 accents régionaux :sweat_smile:

Vous me faites craquer avec votre HS sur les accents, je ne peux pas résister et ajoute my2cents, avec cet extrait de mon carnet de route. Floride, Septembre 2015 :

…Toujours dans le même McDo, un petit épisode surnaturel : je commande l’happy meal habituel de K. Après avoir demandé les nuggets, elle me demande : ‹ what kind of drink ? ›

  • orange juice
  • what ?
  • orange juice
  • What kind of drink ? ’ (Elle me montre le distributeur de boissons)
  • orange juice (elle me fera pas changer d’avis)
  • Not the sauce, the drink ! Apple juice ? Orange juice ?
  • Yes ! Orange juice !
  • Aaaaaah, Oraaaaaange juice !'.
    Bin, c’est ce que je dis depuis une heure, non ? Elle, elle comprenait ‹ sauce Ranch ›…

le sketch classique !

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ca marche aussi avec le quebecois hein !

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J’en ai une équivalente au Danemark. Tenté comme un gentil gars qui veut faire l’effort de commander au bar des bières en danois. Et impossible de me rappeler quel son était censé être le ‹ o › de « øl » (bière, en danois. A ne pas confondre avec « öl », la fête où qu’on boit de la bière). Ce qui m’a aussi bloqué sur le ‹ o › de « to » (deux). Et l’oubli qu’au pluriel, « øl » devient « øller ». Les trois ‹ o-e › étant différent, bonne chance pour retrouver la bonne combinaison parmi l’éventail de ‹ o › et de ‹ e › du danois.

Au final, je suis revenu à table en disant ta gueule. Rien de tel qu’un coca bien frais pour admirer Copenhague sous la neige…

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Faut une femme qui parle danois (ça aide, je t’assure). ^^

Ou sinon il y a cette possibilité:

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Sinon, je crois que les Danois sont bons en langues étrangères notamment en anglais. J’dis ça, j’dis rien :unicorn:.

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Je confirme, on rigole en France avec nos accents mais outre-manche c’est la même chose.
Ma sœur est prof de français et d’espagnol dans un collège en Angleterre et elle a du se « plier » à l’accent anglais scolaire pour passer ses diplômes. C’est censé être l’accent de l’anglais londonien

moi j’ai un cousin par alliance, lorrain, vivant en Angleterre depuis un bail et à qui on a un jour refusé un poste de prof de français parce qu’ils ont trouvé qu’on ne le comprenait pas assez bien à cause de son accent…

edit : et sinon, personne n’a joué à un jeu non crowdfundé hier ?

Kosmopolit?

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On a un accent en Lorraine ???

Edit : oui je suis con, en Moselle Est et Vosges profondes.

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Je déterre !

J’ai découvert hier soir et c’était plutôt sympas (parce que j’ai gagné ? )
Pas mal de chemins différents pour gagner la partie, du combo à faire, de la course sur certaines métriques, c’était dans l’ensemble très sympas :slight_smile:

@sebdemiss c’est pas si illisible que ça mais effectivement ca devient vite pas très clair si tu te concentres pas ^^

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M’en parle pas ! Quand j’ai déboulé de lorraine en banlieue parisienne, gamin, j’en ai pris plein la tronche à cause de la coloration un poil vosgienne de mon expression orale … (mais vraiment plein la tronche. Le seul truc qui me faisait relativiser, c’est que ça venait de types qui avaient souvent des accents plus prononcés que le mien)

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t’inquiète, on vit la même quand on est ch’ti et que, gamin, on débarque aussi en banlieue parisienne…

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1ere partie de Rusty Dagger, jeu d’aventure solo évoqué cette semaine sur le topic des jeux solo, ici.

Le matos :
Un Pnp à 2$ sur drivethrurpg.com qui comprend 3 livrets imprimables sur une feuille chacun, ainsi que le mode d’emploi de pliage/coupage, pour en obtenir 3 petits carnets de 8 pages chacun : les règles, celui sur la création / évolution d’un personnage et un scénario d’initiation (‹ The Spire of the Golem ›). A cela s’ajoute la feuille d’évolution des 4 types de personnages (Grafter, Crusader, Sellsword, Necromancer) et de leurs compétences accessibles en fonction de leur XP. On trouve aussi une feuille de création de perso et la tuile de combat (qui n’est rien d’autre qu’un tableau de 6x10 cases).
En supplément gratuit, on peut télécharger une autre aventure, Den of Rats, pour un personnage niveau 1 ou 2.
Tout ça, c’est de base en anglais, mais grace à Vendetta, du collectif onemoremini.fr, une trad FR est disponible. Il suffit de lui envoyer un mail (qu’on peut trouver sur sa page FB chroniquesvendetta) avec notre preuve d’achat. Au passage, je suggère de regarder sa vidéo sur le jeu, sur sa chaine YT. Ca doit durer moins de 10 min et ça donne une bonne idée du bidule. Avec sa trad, on trouvera aussi une planche de carte d’objets classiques, si on préfère ce mode de gestion plutôt que de griffonner le matos sur sa feuille de perso. Quand à la trad, j’avoue ne pas l’avoir trouvée transcendante, bien qu’elle fasse le taf. Je ne sais pas si c’est parce qu’elle est restée un peu trop plaquée sur la VO, ou si c’est le style narratif de la VO qui n’est tout à fait à mon goùt mais que la VF retranscrit fidèlement.

A ajouter à ce matos à imprimer, il est nécessaire d’avoir des jetons pour l’initiative et les PV et quelques D6 et autres D4, D8, D10, D12, D20 (ou pour ceux qui ne seraient pas d’anciens rôlistes comme moi, une appli qui fait le job). En fait, pour la 1ère aventure, des D6 et 1D8 suffiront.
Il faut aussi avoir quelques figurines, parce qu’avec des jetons de poker et des pistaches, c’est moins immersif et de quoi représenter des obstacles (2 hauteurs possibles, en 1x1, 1x2 et 2x2). L’occasion idéale pour ressortir mon matériel de l’Oeil Noir, qui dormait dans un coin depuis 35 ans. Bon, c’est des standees, vieille découpe moisie, mais ça va permettre de tester. Après c’est sûr que ça motive tout de suite pour peindre les figurines de Fantasy 1 et fait aussitôt regretter de ne pas avoir investi dans les KS de D&L…

Bref, j’imprime tout ce qui s’imprime, je galère un peu avec mon imprimante qui bouffe un bout de chaque page, et, comme j’ai pas envie de chercher pourquoi ça marche pas, je finis au stylo les bouts de phrases manquants pour 2 pages de chaque livret. Ensuite je m’extasie sur le système de pliage/découpage qui transforme chacune de mes feuilles en petit carnet de 8 pages, et je me mets à lire.
Règles très simples, en 15 min c’est ok.
Création de personnage, c’est encore plus rapide. Y’a juste un exemple que je ne comprends pas, lorsque le personnage passe au niveau 8 et peut devenir bi-classé. Mais avant d’en arriver là, des rivières de sang de dragon auront coulé sur mes bottes. Je prends un ‹ Charognard ›, selon la trad VF. Un genre de brigand quoi.

Pour la tuile de combat, je juxtapose 2 planches de mon matos de l’Oeil Noir. Ca c’est nickel.

Et voilà c’est parti, j’ouvre le 1er livret d’aventure.
La partie s’articule entre un peu de narration, des ‹ défis narratifs › qui consistent en des jets de compétence pouvant amener par la suite divers avantages (ou inconvénient en cas d’échec), et des défis de combat, qui se jouent sur la tuile de combat.
Pour les combats, le principe est classique, avec diverses actions que tu peux faire : bouger, attaquer, utiliser un objet, une compétence. Et ça se résoud très simplement avec les dés (et pas des brouettes, mais un nombre très restraint de dés). Deux points que j’ai trouvé particulièrement sympas : l’initiative, par tirage de jetons héros / monstres d’un sac, et le placement initial des objets, héros et monstres sur la tuile, qui peut être prédéfini ou aléatoire (et c’est cette gestion de l’aléatoire, que j’ai trouvé très simple mais efficace). Après, ça reste que du DC, c’est pas le genre de jeu prévu pour se fouler un neurone.

Un autre truc que j’ai apprécié dans le livret d’aventure (et c’est pareil dans la suivant), c’est le récap en dernière page des capacités particulières des ennemis, des compagnons et des objets que l’on peut rencontrer dans l’aventure. Du coup, potentiellement, avec chaque nouvelle aventure tu es confronté à de nouvelles règles et effets.

C’est fini la préz, place au déroulé de la partie maintenant :

Là, c’est notre premier combat. On est deux parce que, grâce à un défi narratif réussi, j’ai eu la chance d’embarquer avec moi, Allendale, un voleur émérite.


Là, 2ème combat. Ca se corse un peu, parce que les chiens zombies, ils sont putainement rapides.


Et enfin, clap de fin, après le dernier combat, Allendale est mort juste avant que j’achève le Boss et le plafond de la pièce se barre en sucette. J’ai juste le temps de m’enfuir, sans rien pouvoir emporter…
Echec de la mission, mais je gagne quand même 1 XP.

De retour à la Taverne de la Dague Rouillée, je rumine devant ma bière éventée. Si j’avais pensé à acheter une petite potion de soins avant de partir vers cette Flèche du Golem…

Temps de la partie : environ 1H. Franchement, ça passe tout seul.
Y’a plus qu’à espérer qu’on pourra facilement trouver de nouveaux scénarios (gratuits), parce que les faire, c’est possible (genre avec des LDVELHs, y’a même moyen d’en adapter en campagnes), mais c’est quand même mieux quand on découvre l’histoire au fur et à mesure.

Ah quand même, un point négatif que je m’étais noté dans un coin de ma tête et qui revient là : si on veut conserver cet effet de surprise et découvrir les monstres et PNJ au fur et à mesure, on a intérêt à en avoir une palanquée à portée de main. Idem pour les décors si on veut du réalisme. Sinon, pour ceux qui s’en foutent, sont fournis avec les scénars la liste des items et monstres qui seront utiles. Mais là, adieu le plaisir de la surprise.

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Je pense qu’y a un peu plus que 3,4 accents « régionaux » en ile de France aussi.

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