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Nous sommes fin novembre et l’actualité du participatif se calme. Enfin, dirons certains. Se calme mais ne ramollit pas : au moins deux projets encore en cours termineront dans le top 10 annuel (des plus gros montants levés, ils ne figureront probablement jamais dans aucun autre classement^^). Et on en regarde un vite fait aujourd’hui.
Heroes of Might and Magic III
Un Mage Knight du peuple ? (du peuple, pas du pauvre !) Ou juste une grande séance de nostalgie? Cette campagne m’a rappelé que le jeu vidéo remontait à deux décennies… Merde ! Toute une génération de joueurs a vu le jour depuis la sortie de ce hit qui a terminé dans l’escarcelle de Ubisoft… Et ça se voit : le rappel est brutal!
D’autant que le projet joue à fond cette carte « nostalgie » (qui rapporte à max!), titille ce besoin viscéral de justifier le nombre d’heures innommable passé sur le jeu vidéo en un objet commémoratif qu’on pourrait partager avec nos amis d’aujourd’hui qu’on ne connaissait pas il y a vingt ans.
Vu le succès de la campagne, vous (bim! désolidarisation) êtes nombreux à être sensibles à l’appel du vous d’avant qui a sacrifié ces nuits pour que vous puissiez jouer avec vos nouveaux amis.
Pour les autres, la question sera vite réglée : il y a peut-être un jeu correct ici; mais probablement pas plus. Rien qui justifie, dans l’absolu, ni l’engouement populaire ni le prix demandé.
Pour les fans, je ne peux rien faire. A part jeter un oeil compatissant aux étagères remplies de mes propres sujets de ma passion. Qu’est-ce qu’on peut être con…
Blague(s) à part, le jeu semble assez bien pensé. Ca ne rivalisera probablement pas avec des Mage Knight, Euthia et autres. Mais on a vu/voit bien pire en matière de jeux vidéo adaptés. Et rarement dans une offre plutôt attractive.
En ce moment chez nos partenaires
Oceans: Legends of the Deep
Il est rare qu’une suite donne un meilleur jeu; c’est pourtant ce que pensent pas mal de joueurs quand ils comparent Oceans à son « ancêtre », Evolution. Même si je ne suis pas de cet avis. Et même si les chiffres de vente, en boutique, ne permettront probablement pas à Funforge de localiser les extensions actuellement sur Kickstarter (le probablement est juste là pour la forme…).
Mais est-ce dommage ?
Commençons déjà par vous recommander de prendre le jeu de base si vous ne l’avez pas. Ou d’aller l’essayer. Ou de tester Evolution (et, peut-être, d’y rester). Dans tous les cas, vous vous ferez du bien.
Revenons aux extensions : pour démarquer ses deux jeux, Dominique Crapuchette a eu la bonne idée d’ajouter de la fantasy à Oceans tandis que Evolution resterait « scientifique ». Ca vous plait (enfin du fun!) ou pas (moi, j’aime au contraire le côté « réaliste »), c’est en tout cas malin pour ne pas essayer de vendre deux jeux bien trop semblables (en apparence).
Oui mais… si vous aimez Oceans, vous vous en foutiez que le « ique » soit fantast ou scientif. Et aujourd’hui, tout ce que vous voulez, ce sont les 24 nouvelles cartes (fantastiques). Vingt quatre cartes. Legends of the Deep tient en fait plus du module, voire du goodie, que de l’extension à proprement parler. Et certainement pas une extension à 40€ !
Une solution serait éventuellement de prendre le kit d’upgrade, ajoutant du même coup le mode solo et la boîte pour accueillir toute la collection. Là encore, à 70€ au total, on est clairement passé dans une dimension parallèle…
Et moi, je suis bien content de lui préférer Evolution…
Castles of Mad King Ludwig: Renovations
Un jeu de pose de tuile / agencement de tableau qui a ses fans (assez nombreux aux USA, on peut d’ailleurs s’interroger sur l’absence de localisation en français). Le principe est de constituer un château en agençant ses tuiles / pièces et couloir de façon à scorer un max.
L’extension Renovations permet de jouer ses tuiles sur d’anciennes, qu’elles remplacent donc. Même si le jeu ne manque déjà pas d’options, extensions etc. Cette idée est bien trouvée. Intéressant.
La campagne permet aussi (surtout, vu le tarif de l’extension) de se procurer le jeu de base.
On the Underground: Paris / New York
Un éditeur européen qui propose une campagne non accessible aux européens car trop feignasse pour gérer la récolte de TVA (et qui confond Kickstarter avec une plateforme de vente… finalement, c’est aussi bien sans lui).
Se termine le mercredi 30 novembre à 5h59. On en discute.
A Wayfarer’s Tale
Les Print and Play s’affranchissent de la contrainte “prêt à jouer” : c’est le second de suite qui propose un réel atelier de travaux manuels avec éléments de jeu à découper / coller / façonner en volume pour créer des éléments de décor. Et celui-ci se démarque, clairement. L’idée est intéressante, la réalisation différente. Plus de 2000 souscripteurs, joli résultat.
Se termine le 30 à 16h59. On en discute.
On se retrouve jeudi matin …si tout se passe bien.
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