Après les déroutes d’Auerstaedt et de Iéna, la Prusse est effondrée mais n’a pas encore capitulé. Son allié russe se présente à son tour pour défier Napoléon. La rude campagne de Pologne va débuter.
Napoléon 1807 reprend dans son intégralité le système de jeu de Napoléon 1806. En 1 à 2 heures, deux joueurs vont revivre les affrontements entre Russes et Français au cœur de l’hiver 1806-1807 en Pologne. Trois campagnes sont proposées qui retracent les terribles événements qui aboutiront aux célèbres batailles de Pultusk, Eylau et Friedland.
Napoléon 1807 est destiné aux grognards aguerris du wargame comme aux jeunes conscrits qui veulent tenter une nouvelle sensation ludique.
Pledges : Jeu à $70 fdpin pour la France (62€). Bundle avec Napoléon 1806 à $120 (106€), fdp non précisés
Pour la seconde fois en deux années, l’armée du tsar est arrivée trop tard. L’audace, la fougue et le brio de la Grande Armée ont mis à terre son allié, la Prusse, lors des batailles de Iéna et Auerstaedt. La fuite des dernières troupes prussiennes ont mené les corps d’armée français jusqu’en Pologne où s’assemblent les bataillons russes. Pour mettre un terme à cette nouvelle coalition, Napoléon doit vaincre rapidement les Russes et filer vers Königsberg où s’est réfugié le roi de Prusse, Frédéric III.
Pourquoi prendre celui-ci plutôt que l’autre? Quelle est la compatibilité entre les 2? Des nouvelles de la livraison du premier opus?
(Oui oui ça fait qqes questions)
Napoléon 1807 est clairement plus ambitieux, avec au moins 7 scénarios (et jusqu’à 10 si tout se passe bien). La carte est 50% plus grande, et il y a 3 ordres de bataille différents.
Les règles sont identiques. 1807 introduit quelques nouveautés pour simuler certaines spécificités de cette campagne (sièges et hiver). On a prévu de proposer des options pour lier les 2 jeux vu que la campagne de 1807 suit directement la campagne de 1806. Genre : que se passe t’il si les russes arrivent plus vite à 1806, ou que se passe à 1807 en fonction du résultat de la campagne de 1806.
Livré depuis un moment et distribué par Pixie Games en boutique. On le trouve même au Musée de l’Armée des Invalides où il marche super bien d’ailleurs. Par ailleurs la réception de ce premier opus est très bonne et on est très content du résultat obtenu !
Napoléon veut préparer au mieux la prochaine campagne du printemps 1807. Pour cela il compte enfermer les Coalisés sur un champ de manœuvres qu’il a déterminé. La Vistule servira de barrière à ces affrontements. Le premier objectif de la Grande Armée va être de sécuriser les points de passage du fleuve et en particulier Varsovie, point de départ de son offensive et centre d’opérations de sa prochaine offensive. Apprenant que les Russes, fin novembre 1806, font mouvement vers Varsovie, Napoléon lance ses corps à marches forcées pour les débusquer. Murat à Lowicz, le 24 novembre dans un classique affrontement de cavalerie, repousse les avant-postes ennemis. Effrayés par les masses qui s’avancent vers eux, les Russes repassent la Vistule et se positionnent défensivement près de Pultusk.
Napoléon 1807 proposera au moins sept scénarios complets sur les différentes campagnes menées face aux Russes de Bennigsen : Pultusk (décembre 1806-janvier 1807), Eylau (janvier et février 1807) et enfin Friedland (juin 1807).
Les troupes russes qui font face à la Grande Armée sont scindées en deux contingents. Le premier sous les ordres de Bennigsen est déjà à l’œuvre en Pologne. Le second, commandé par Buxhowden, arrive depuis la Russie en soutien. Il est composé principalement des vaincus d’Austerlitz et a pour unique objectif de soutenir Bennigsen. Le Tsar recherche désespérément un commandant en chef pour les fédérer et les mener à l’offensive car il souhaite laver l’affront de la précédente campagne. Le feld-maréchal général Kamenski, âgé de 69 ans, est son favori. Auréolé de ses victoires contre les turcs, celui-ci quitte Saint Pétersbourg pour la Pologne le 22 novembre 1806. Un mois plus tard il se présente à Bennigsen mais montre déjà ses premières défaillances. Complètement débordé par la tâche qu’il lui incombe, il demande au Tsar d’être relevé prétextant une santé précaire. Le Tsar le maintient quand même à son commandement et Kamenski lance sans conviction son offensive vers l’ouest. Pendant ce temps, Napoléon a débuté son mouvement depuis Varsovie et a franchi l’Ukra. Les premiers affrontements tournent à l’avantage des Français. Pris de panique, le feld-maréchal ordonne une retraite générale vers la Russie et quitte lui-même l’armée, filant vers Ostrolenka. Il laisse seul Bennigsen face aux corps français qui ont entamé l’enveloppement de la droite russe.
Le scénario de la campagne de Pulstuk de Napoléon 1807 met en scène trois commandants en chefs côté russe : Bennigsen, Buxhowden et Kamenski. Ils respectent les règles génériques de Napoléon 1806 et doivent être empilés avec des corps de leur armée. Kamenski par sa seule présence donne un malus au mouvement à la pile qu’il accompagne.
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Il existe déjà plus ou moins. Lors des parties test on a eu souvent des gens jouant deux contre deux. Et çà marche plutôt bien en mode « état major » où chacun donne son avis sur la stratégie à adopter.
Chapitre 4 – 26 décembre 1806, la bataille de Pultusk
Profitant des hésitations de l’état-major russe, Napoléon a lancé son offensive depuis les bords de la Vistule. Fidèle à ses principes il compte sur la vivacité de ses troupes pour déborder son ennemi et les couper de leurs lignes de communication, Ostrolenka, porte vers la Russie. Les corps de Davout et d’Augereau associés à la réserve de cavalerie ont débuté leur manœuvre de contournement pendant que celui de Lannes a pour objectif de les fixer. Mais la Pologne en décembre n’est pas la Saxe quelques mois plus tôt, les déplacements sont laborieux englués dans la boue, la neige et le froid. Les Russes parviennent à se replier difficilement sans être encerclés et Lannes se retrouve avec ses 20.000 hommes face à 45.000 adversaires déterminés à tenir la ville de Pultusk et son pont sur la Narew. Le 26 décembre 1806, malgré une situation précaire, le Ve corps d’armée attaque les fortes positions russes. S’ensuit un combat acharné et indécis où aucun des deux camps ne parvient à faire la décision. La cavalerie embourbée ne peut exploiter les efforts victorieux de l’infanterie. La bataille se termine par un sanglant statu quo, prélude aux affrontements des futures campagnes napoléoniennes.
La boue fait son apparition dans Napoléon 1807. Après un tour de pluie la carte boue est jouée obligatoirement entraînant fatigue et coûts de déplacements doublés. Les joueurs s’apercevront vite que les grandes chevauchées de Napoléon 1806 ne sont plus d’actualité.
Chapitre 5 – 26 décembre 1806, Golymin, la bataille jumelle de Pultusk
Au même moment, plus au nord, le second contingent russe sous Buxhowden est en pleine retraite. Complètement dispersées par le mauvais temps et les hésitations de Kamenski, les troupes sont en pleine confusion. Le prince Galitzin en charge de la 4e division russe tente de rassembler des régiments esseulés qu’il intègre à sa division autour du nœud routier de Golymin à une vingtaine de kilomètres au nord de Pultusk. Malheureusement pour lui, le bourg est également sur la route des 3e et 7e corps français qui tentent de déborder les Russes et couper les lignes de communication de Bennigsen qui fait face au 5e corps de Lannes. Une bataille de rencontre est inévitable. Mais, comme les Russes, les Français sous les ordres des maréchaux Augereau et Lannes s’étirent en de longues colonnes désorganisées. Accablées par les pluies incessantes c’est un affrontement d’hommes et de chevaux épuisés qui va se dérouler. L’élan irrésistible des régiments français ainsi que leur grande mobilité, qualité intrinsèque de la Grande Armée, sont inutiles à Golymin. C’est une affaire de courage, de ténacité et d’assauts frontaux. L’armée russe n’a rien à envier dans ce domaine aux Français. La bataille est sanglante et indécise mais à la nuit tombée, les Russes, comme à Pultusk peuvent se retirer sans être entamés. La manœuvre de Napoléon pour en finir rapidement avec le Tsar a échoué.
Au fur et à mesure des pertes subies, la Grande Armée va perdre ses vétérans des guerres d’Italie, d’Austerlitz et de Iéna. Les conscrits incorporés, même si ils conservent le courage de leurs ainés vont amoindrir, par manque d’expérience militaire, sa valeur générale. A Napoléon 1806, pour chaque tirage de carte de combat, le joueur français avait 1 chance sur 2 de faire une perte à son adversaire, avec Napoléon 1807, cette probabilité tombe à 1 chance sur 3. La Grande Armée se retrouve au niveau de ses adversaires.
Napoléon 1807 - Chapitre 6 – Les quartiers d’hiver
La double confrontation de Golymin et Pulstuk met un terme à la première phase de la campagne de Napoléon. Incapable d’encercler et de détruire l’armée russe, la Grande Armée ne peut se risquer plus à l’est. La troupe épuisée par des combats incessants et une météo exécrable a un besoin urgent de repos. Les Russes, de leur côté, sont dans une attente semblable, trop heureux de ne pas subir la poursuite des escadrons de Murat. Les deux armées entrent donc dans leurs quartiers d’hiver. Napoléon reprend la route de Varsovie pour préparer son offensive de printemps, mais les intentions de Bennigsen vont être complètement différentes…
Napoléon 1807 se doit de simuler l’entrée des armées dans leurs quartiers d’hiver. Pour cela, chaque camp dispose d’une carte du même nom. Dès qu’un camp totalise 6 pertes de points de force pendant le scénario, il doit ajouter cette carte « Quartier d’hiver » à son paquet. Lorsque les deux joueurs tirent cet événement, la partie se termine lors du tour en cours. Les fins de parties seront donc plus aléatoires que pour Napoléon 1806.
Les règles en version française de Napoléon 1807 ! Les règles non pas évoluées par rapport à Napoléon 1806, mais nous avons réorganisé et retravaillé la présentation suite à vos nombreuses remarques pour les rendre encore plus claires et accessibles. N’hésitez pas à nous faire des retours !